Je suis assez friand des clins d'œil, dans une chanson, envoyés à un autre chanteur. J'en ai repéré beaucoup, par exemple:

(Claude Nougaro, clin d'œil à Gainsbourg, dans "art mineur" déjà cité dans un autre post)

autre clin d'œil à Gainsbourg, de Léo ferré dans "Pépé":


notez le double sens de "scotch"

La chanson de Souchon "Rive Gauche" évoque aussi Serge et Jane (et beaucoup d’autres, Prévert, Gréco, Miles Davis, Boris Vian):



Le pont des arts est mon lieu préféré de Paris, exactement pour cette raison.

avez-vous d'autres clins d'œil (les plus discrets sont les meilleurs)

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"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)

Plus qu'un clin d'oeil, toute une chanson dédiée à Brassens :

les amis de Georges de Moustaki

Les amis de Georges étaient un peu anars
Ils marchaient au gros rouge et grattaient leurs guitares
Ils semblaient tous issus de la même famille
Timides et paillards et tendres avec les filles
Ils avaient vu la guerre ou étaient nés après
Et s'étaient retrouvés à Saint-Germain-des-Prés
Et s'il leur arrivait parfois de travailler
Personne n'aurait perdu sa vie pour la gagner

Il s'appelait De France
Un chanteur l'avait dit
Avec quinze ans d'avance
Ce sera la zizanie
Quand Papa sera parti

refrain de De France de Serge Lama.
Renvoi à la chanson de G. Bécaud Tu le regretteras produite en 1965.

Les deux chansons parlent de De Gaulle.

Jeremie Kisling, J'suis plus jaloux, j'm'en fous, 2005.



Nicolas Peyrac, Et mon père

Sanseverino, Frida



Renaud, Ma chanson ne leur a pas plu

effectivement, je pensais à celle-là en premier, ce matin. mais:

"Certains ont la légion d'honneur, qui l'eu cru ...
Mais c'est toujours l'ami georges qui donne le la!"

semble répondre au dit Jojo,qui dans "le vieux Léon" se demande:
"Les musiciens ont-ils enfin trouvé le la?"


Une chanson de Jean Ferrat est aussi dédiée à Brassens:

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"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)

Et le chef d'œuvre du genre, (à mon avis), est dans "la route aux quatre chansons", de Brassens, justement, revisitant en quatre couplets quatre chansons traditionnelles:

Sur la route de Dijon
Sur le pont d'Avignon
Dans une prison de Nantes
et Auprès de ma blonde



Non seulement en paroles, mais en plus le guitariste Joel Favreau joue une mesure, une seule, de chaque chanson évoquée.

Et chaque jour, Frédéric LODEON, sur Inter, nous fait remarquer ce qu'il appelle aussi des "clins d'oeil" des musiciens classiques entre eux, sur une ou deux mesures.

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"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)

Claude Nougaro , "la chanson":

Il a aussi écrit "comme une piaf au féminin"
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Je pense aussi à la chanson de Prévert suivie de celle de Gainsbourg, évocation de chansons "en cascade":

a) "Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
... tu vois, je n'ai pas oublié, la chanson que tu me chantais"
b) une deuxième partie :"c'est une chanson, qui nous ressemble etc."
c) Puis Gainsbourg: "Oh je voudrais tant que tu te souviennes
Cette chanson était la tienne
C'était ta préférée je crois
Qu'elle est de Prévert et Kosma"
d) retour aux feuilles mortes au refrain: "Cette chanson, les feuilles mortes la rappellent à mon souvenir"
e) j'ai entendu à la radio qu'un jeune chanteur a continué le jeu, écrivant une troisième chanson. Je n'ai pas noté son nom.

Pour ma part, j'y repense quand je vois qu'on souffle les feuilles mortes avec cet engin à moteur moderne, tellement plus bruyant et moins poétique

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"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)

Cette chansons a été évoquée dans le dernier Taratata. Il 'sagit d'un cas très particulier.
La chanson de Gainsbourg se refère à la chanson "les feuilles mortes" de Prévert et Kosma. Mais la chanson "les feuilles mortes" se refère elle à une autre chanson qui n'est jamais nommée. La chanson de Gainsbourg est donc la chanson qui parle de la chason qui parle de la chanson. On se croirait presque avec des poupées russes. Manquerait plus que quelqu'un fasse une nouvelle chanson en hommage à la chanson de Gainsbourg.

Ma femme ne pouvait pas voir Gainsbourg en peinture, et pourtant, sa chanson (presque) préférée est celle des feuilles mortes.

"Peut-on jamais savoir par où commence,
et quand finit l'indifférence".

Sinon, nous avons eu Antoine qui nous parlait de Johnny en cage au cirque Médrano !

Et Johnny de répondre : "Idées courtes, cheveux longs".

Et aussi d'Yvette Horner, dans le même chanson:

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"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)

A quoi Stone répondra par "Fille ou garçon." (1966)

Pierre Bachelet, Vingt Ans.



Il y a d'autres allusions à des chanteurs (Elvis, Beatles) dans la chanson.


Pierre Bachelet, Laissez chanter le français.




La Brigade, La mort n'est qu'une étape

Jacques Brel qui confirme que :

" on s'emmerde à Orly le dimanche, avec ou sans Bécaud"

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" la guerre, ça commence toujours par des heures héroïques, et ça finit toujours par des minutes de silence "