Napoléon a commandé un tableau à la gloire des vainqueurs de Baylen ?

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

Il s'agit bien entendu d'une erreur d'identification du tableau ; celui que vous évoquez date de 1864 et ayant été réalisé par un peintre espagnol, José Casado de Alisal.
La rectification sera faite rapidement!
A noter que la liste fournie dans cette étude de l'université d'Amsterdam ne comprend que 7 tableaux, alors qu'il y a huit emplacements, et que les notices de la base joconde mentionnent d'autres tableaux commandés en 1806 pour la Galerie de Diane aux Tuileries.

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Je m'en vais, mais l'Etat demeurera toujours

Sur une une suggestion de M. Fonkenell, une version des deux antichambres encadrant la salle des Travées, revêtues d'un décor plus coloré correspondant davantage aux canons de la décoration intérieure des palais du Premier Empire.
L'antichambre du conseil d'Etat, revêtue d'un décor de stuc jaune de Sienne, sur le modèle de la salle à manger de l'impératrice à Compiègne et de la salle des pas perdus de l'Assemblée Nationale

L'antichambre vue depuis l'escalier du Conseil d'Etat


L'antichambre






L'antichambre vue depuis la salle des Travées


L'antichambre de la Chapelle, revêtue d'un décor sur le modèle de celui du vestibule de la Malmaison, également réalisé par Fontaine et Percier avec le même répertoire décoratif.
depuis la salle des Travées


depuis la porte de la salle des Travées


Depuis la fenêtre ; la porte centrale a été modifiée, car elle semble être de même proportions que les deux latérales

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Trois autres vues de l'antichambre de la chapelle.

La hauteur des portes face à la fenêtre a été recalculée à partir d'une vue en coupe du palais, reproduite dans l'ouvrage de G. Fonkenell et réajustée à partir des proportions de celles de la salle des Travées pour avoir une continuité visuelle entre les deux pièces. En attendant des précisions sur le mobilier, un essai de velours vert sur les pliants, couleur courante dans les palais impériaux sous Napoléon 1er.






L'escalier de la chapelle permettait d'accéder depuis la cour du Carrousel au premier étage et au comble du pavillon du théâtre ; L'escalier était éclairé en second jour au moyen de trois châssis vitrés qui séparaient l'escalier d'un couloir de circulation permettant d'accéder à la tribune sur jardin de la chapelle et au foyer du théâtre. Par le palier du premier étage, ici reconstitué, on pouvait donc accéder à la chapelle, à la salle de spectacle et à l'antichambre de la chapelle.

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Une information trouvée dans les mémoires de Las Casas et qui concerne ces pièces et notamment les murs transversaux de la salle du Conseil d'Etat et de l'Antichambre de la Chapelle, car l'existence de deux petites portes latérales encadrant la grande porte centrale paraît étrange : c'est que l'étiquette de la Cour impériale sous le Premier Empire réserve à l'Empereur l'usage de la grande porte centrale de la salle du Conseil d'Etat. De ce fait :
-les deux petites portes latérales de l'Antichambre de la Chapelle ouvrant sur la salle du Conseil d'Etat sont utilisées par les conseillers qui entrent dans cette salle après avoir gravi l'escalier de la Chapelle et traversé l'antichambre
-à l'autre extrémité, l'Empereur entre dans la salle du Conseil après le début de la séance par la grande porte côté escalier du conseil d'Etat (donc en traversant l'antichambre représentée en jaune de Sienne avec quatre bustes sur colonnes toscanes) au son des roulements de tambours.
Information trouvée dans :
http://books.google.fr/books?id=BQAQf9l ... es&f=false

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Impressionnant

Je tiens à féliciter Hardouin.

Quand allons nous reconstruire ce palais ? Vite au travail !

Merci cher Jérôme :-)
Un long débat avait eu lieu à ce sujet. Il semblerait cependant que même si elles sont abondantes, les sources sont cependant lacunaires, et la reconstruction virtuelle à laquelle je me livre le montre je crois.

Retournons dans la partie sud du palais.
Utilisant un peu de temps disponible, voici quelques vues de l'évocation quasiment achevée de la galerie de Diane sous le Premier Empire (manquent des portières, des appliques et un vase symétrique à celui réalisé)


L'ornement principal de cette partie de la galerie est un vase en tôle peinte, réalisé en 1804-1806 par la manufacture de Vernis sur métaux ; il reprend des motifs égyptiens, à la mode depuis la campagne d'Egypte.


Son pendant était un vase Médicis lui aussi en tôle peinte, (pas encore réalisé numériquement!) dont l'ornementation à la gloire de Napoléon a été profondément transformée sous la Restauration


les deux sont présentés au Louvre dans la salle consacrée à l'ameublement du palais des Tuileries sous l'Empire, la salle Jacob Desmalter


Les tableaux installés dans cette évocation sont ceux mentionnés dans la base Atlas comme ayant été commandés pour la Galerie de Diane ; les lustres évoquent les dix gros lustres d'un inventaire du début de la Restauration ; les quatre dessus de porte sont des vues de ruine d'Hubert Robert

Reconstitution des banquettes et des tabourets (ils sont 24) recouverts de velours vert "couleur officielle" des palais impériaux


L'extrémité nord de la galerie, avec le vase égyptien

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Les banquettes et les tabourets ont été réalisées d'après le modèle conservé à Fontainebleau dans un couloir du musée Napoléon proche des banquettes de la vue de Fortuné de Fournier et des photos du second Empire et un modèle de tabouret passé en vente et identifié comme commandé en 1808 pour la galerie de Diane à 24 exemplaires

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Deux premières vues du grand cabinet de l'empereur vers 1810 en cours de réalisation. Il suivait (ou précédait selon le sens de circulation) la Galerie de Diane.
A l'exception des fauteuils (reproduction de ceux présents sous le Second Empire dans cette pièce), les éléments réalisés et présents pour le moment sont des reproductions numériques des meubles historiques ayant figuré à partir de 1808-1810 dans le Grand Cabinet de l'Empereur : deux des sept tableaux choisis en 1808 par Denon, la tenture aux abeilles fournie par Pernon, le paravent (au Louvre), les meubles d'appui (à Versailles) et le tapis "aux cohortes" (à Compiègne) et reproduits à leur échelle exacte. Le décor est celui de la précédente version de la maquette virtuelle du salon Louis XIV en cours de reprise
Vue vers la salle du trône


Vue vers la Galerie de Diane, avec la cheminée de Percier et Fontaine


L'article de Ledoux-Lebard: La décoration et l'ameublement du grand cabinet de Napoléon Ier aux Tuileries (in Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français-1941-1944) pourrait être utile dans cette entreprise. Si d'aventure l'un des forumeurs pouvait me le procurer, je lui en serai reconnaissant!

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Afin de comprendre l'articulation entre la galerie de Diane et le Grand Cabinet de l'Empereur, les deux pièces mises en enfilade :

Le cabinet depuis la galerie


La galerie depuis le cabinet

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Quelques vues de la réalisation de la Galerie de Diane menée à son terme dans un état évoquant les années 1810-1814
Vues générales depuis chaque extrémité de la pièce
Depuis le Grand Cabinet de l'Empereur


Depuis l'escalier du pavillon de Flore ; la porte fenêtre visible à gauche ouvre sur la Salle des Gardes de l'appartement d'habitation de l'Empereur.


Le vase Médicis installé en 1808, en provenance du salon des Princes (futur salon d'Apollon et ancienne antichambre du roi), en symétrie du vase égyptien provenant lui du salon des Officiers (futur salon du Premier Consul). La porte à gauche donne accès à l'escalier de Flore et à l'appartement du pape


La galerie était éclairée par des appliques ; le modèle est ici de convention mais correspond à la silhouette de ceux visibles dans la gravure de la galerie réalisée par Percier et Fontaine et qui est assez précise pour ce qui est des autres éléments du décor. Elles sont placées au centre des palmes du trophée d'entre pilastres.



Vue des appliques encadrant les tableaux ; par les fenêtres, le bâtiment de la grande galerie du Louvre




Également basée sur la gravure, la restitution du décor sur les panneaux de lambris des portes, constitué d'une couronne impériale laurée et de feuilles de lauriers, et devant les portes, des portières aux armes impériales. Le modèle ici reproduit est celui d'une des six portières livrées pour le cabinet de l'empereur mitoyen,réalisée aux gobelins sur un dessin de Saint Ange.

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Quelques effets "photographiques"...

Le plafond : il a été restitué d'après l'original, la galerie du palais Farnèse à Rome. Seuls quelques panneaux dans les voussures ont été réalisés par des peintres français sous Louis XIV. Le ciel que l'on voit ici est donc celui que pouvaient voir les contemporains de l'Empereur




Vues du sol...et du plafond






Miroirs, beaux miroirs....

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Deux vues d'une "étude" du mobilier du Grand Cabinet à partir d'éléments déjà réalisés (fauteuils du Salon Louis XIV sous Napoléon III, fauteuils et chaises de la chapelle, torchères et pliants de la salle du trône)





L'ameublement de menuiserie de la pièce comportait : deux sièges de représentation et leur tabouret (pour Leurs Majestés l'Empereur et l'Impératrice), six fauteuils pour les Princes et six chaises pour les Princesses de la Famille Impériale, vingt quatre pliants et un paravent à six feuilles, recouverts de tapisserie or et rouge sur des dessins de David. J'ai placé ces sièges "à l'étiquette", tels qu'ils le sont dans le Salon de l'Impératrice à Compiègne, qui restitue cette disposition

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Quelques vues du bâtiment de la Grande Galerie du Louvre et de la cour du Carrousel depuis la Galerie de Diane

Depuis l'entrée de la Galerie


Vers l'escalier du pavillon de Flore
Depuis la porte de la salle des gardes ou antichambre de l'appartement de l'Empereur


Vue d'ensemble de la partie Sud avec les appliques, mieux visibles que sur les vues précédentes

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Et une vue de la partie nord avec l'arc de triomphe du Carrousel

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