Passionné de céramique, je suis scandalisé de constater qu’après l’intervention des forces américaines en Irak les pillages sauvages fassent de l’antique Babylone un terrain de prédilection pour des actes inqualifiables de destruction massive d’un patrimoine culturel sans égal, auxquels se livrent des bandes organisées au vu et au su de toutes les autorités compétentes, sans qu’aucune mesure efficace de protection ne semble devoir être à l’ordre du jour pour en assurer la sauvegarde.
L’Unesco dont les US je cite : « se sont engagés à protéger et respecter les biens culturels en cas de conflit armé, créer des mécanismes pour cette protection ( nomination de Commissaires généraux aux biens culturels et inscription de sites, de monuments ou de refuges destinés à abriter des biens culturels meubles bénéficiant d'une protection spéciale dans le " Registre international des biens culturels sous protection spéciale " ), … Les États se sont engagés à atténuer les conséquences d'un conflit armé pour le patrimoine culturel et à adopter des mesures préventives pour assurer cette protection non seulement en période d'hostilités mais également en temps de paix. » Source :
http://www.unesco.org/culture/legalprot ... x_fr.shtml
Que font ils ? Ils ont paraît t-il d’autres priorités ? Protection de vies humaines certes, le culturel est sans doute secondaire ? L’état Français, lui même et son ministère des Affaires Culturelles confiera bientôt à des entreprises privées le soin d’inventorier les sites dignes ou non d’interets. C’est dire l’importance que l’on accorde aujourd’hui à la connaissance de l’histoire de l’humanité. !
M. MALRAUX, Dieu ait son âme a de quoi s’agiter dans son sépulcre.
Les témoignages de l’une des civilisations les plus anciennes et les plus riches de notre histoire disparaissent ainsi ( tablettes d’argile : ( écriture cunéiforme ), céramiques, et autres objets précieux pour la connaissance … ) se trouvent de fait dispersés aux quatre coins du globe pour entrer dans les mains sans doute expertes de collectionneurs fortunés peu scrupuleux ou bien se voient détruits à tout jamais, à grands coups de pelleteuses.
Que fait donc l’Unesco ? Il me paraît grand temps en effet de mettre un terme à ces agissements irréversibles. !