Bonjour à tous

voila j'aimerais savoir si à votre avis il serait bien d'ouvrir un musée de la collaboration en France?

moi je pense que oui car même si ce n'est pas une période de l'histoire que l'on souhaite retenir il ne faut pas l'oublier!

etes vous d'accord ou pensez vous qu'on contraire il ne faut pas oeuvrer pour l'ouverture d'un musée de collaboration ?


merci

Et y mettra-t-on un mannequin de cire de Maurice Thorez, déserteur réfugié chez l'allié d'Hitler ?

Et une feuille de paye de Georges Marchais fournie par Messerchmidt ?

Et puis cette belle photo de François Mitterrand ?

Pourquoi pas, il n'y a pas de sujet tabou.

A condition bien sûr que ce soit un vrai musée, organisé scientifiquement et sans biais d'aucune sorte, et pas simplement un pamphlet...

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Les facultés de conceptualisation de l'empereur Constantin paraissent avoir été très limitées ; malgré de longues séances, les évêques ne semblent pas avoir réussi à lui faire bien comprendre la différence qui séparait l'orthodoxie de l'arianisme. (Y. Le Bohec)

Bref, un homme "au front étroit mais à la forte mâchoire" (J.P. Callu)

Mouais, je vois mal quoi y mettre mais bon pourquoi pas...

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

Il pourrait y avoir une section Vichy, une section sur les dénonciations anonymes, une section sur la milice, une section sur les rouages du système de collaboration, une section sur les petits actes collaboratifs du quotidien et leurs conséquences, etc...
Ca fait de la matière.

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Les facultés de conceptualisation de l'empereur Constantin paraissent avoir été très limitées ; malgré de longues séances, les évêques ne semblent pas avoir réussi à lui faire bien comprendre la différence qui séparait l'orthodoxie de l'arianisme. (Y. Le Bohec)

Bref, un homme "au front étroit mais à la forte mâchoire" (J.P. Callu)

Sans oublier une aile consacrée aux cent mille réfugiés russes livrés à Staline par les gouvernements de la Libération et autant d'exécution sommaires de prétendus collabos.

Et aussi un tas de belles photos dans ce genre :

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Tous les désespoirs sont permis

En toute rigueur, un tel musée serait nécessaire pour l'Histoire avec un "H". On pourrait découvrir les organisations et les partis collaborationistes, la Milice, la L.V.F., la division Charlemagne,etc...Qu'on le veuille ou non, c'est de l'histoire. Mais je ne crois pas que la sérénité, même après plus de 60 ans soit au rendez-vous.
L'ennui, c'est que si un jour on se décide, les pièces ou les documents à exposer auront disparu.

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

J'espère, en expliquant le contexte et en disant que quelques mois après, Mitterand était dans la clandestinité. Apparemment, vous ne cherchez pas à faire de l'histoire, mais de la polémique. Il serait bon que l'on cesse de se servir de l'Histoire pour règler des vieux comptes politiques. Ce serait bien plus sain, vous ne trouvez pas ?

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Lorsqu'on parle de "musée de la collaboration" plutôt que de "musée de l'occupation", on ne fait pas non plus de l'histoire mais de la politique.

Bonjour à tous,

D'accord avec vous, un musée doit rester un établissement scientifique qui nous apprend l'histoire de manière complètement impartiale ! L'unique politique d'un musée serait de rassembler et pas de monter les gens les uns contre les autres ! C'est justement ce que nous et tous nos contemporains devraient apprendre de l'histoire à présent, faire la paix...



Vincent

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"Nous désirons tous ouvrir le cercle de la pensée pour arrêter sa ronde stérile." (Théodore Monod).

Pour voir quoi, je me le demande. Pour voir les mêmes photos que l'on trouve dans tous les livres traitant du sujet, un nième photo de l'hôtel du Parc, une nième photo de Doriot, le programme de tel ou tel parti politique de la collaboration ? Tout cela, on peut le trouver dans quantités d'ouvrages.

Je ne vois pas l'intérêt d'un tel musée.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Le problème est qu'une grande majorité de la population aime les scandales... Et il ne faudrait pas que la création d'un musée soit tributaire de ce fait de société ! Cela ferait la démonstration qu'on est juste motivé par la fidélisation d'un public très large et donc par le gain. Un musée n'est pas la maison d'édition d'un journal à scandales qui n'a qu'une aspiration : multiplier ses tirages sans se préoccuper de la qualité des informations émises. Le mot "musée" est antithétique du mot "business"...

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"Nous désirons tous ouvrir le cercle de la pensée pour arrêter sa ronde stérile." (Théodore Monod).

Antithétique est un peu fort. N'est pas synonyme est suffisant. Un musée peut bien faire un peu de business pour par exemple améliorer son budget, cela ne pose pas de problème et ne contrevient en rien à sa mission...

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Les facultés de conceptualisation de l'empereur Constantin paraissent avoir été très limitées ; malgré de longues séances, les évêques ne semblent pas avoir réussi à lui faire bien comprendre la différence qui séparait l'orthodoxie de l'arianisme. (Y. Le Bohec)

Bref, un homme "au front étroit mais à la forte mâchoire" (J.P. Callu)

Mais mettre quoi dedans. Un vieux "je suis partout" un "Bekanntmachung" jauni, un exemplaire du Journal officiel en fac-similé. Non, décidément, je manque d'imagination.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)