Vous savez bien, il s'agit de ces éléments du mobilier urbain qui indiquent l'histoire des monuments ou des maisons parisiennes.
Moi, j'aimais bien.
Et puis je me méfie de ces trucs interactifs qui ne fonctionnent jamais...
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Article du Parisien (21-1-2009)
Les « pelles Starck » ont fait leur temps
Plantées depuis 1992 devant monuments et sites pittoresques, les 767 spatules dessinées par Starck sont jugées désuètes. Des bornes interactives les remplaceront.
C’est une élégante spatule à hauteur d’homme en fonte noire, un pied solidement ancré dans le bitume, qui présente des notices historiques, parfois assorties d’un dessin.
Les 767 « pelles Starck » (dessinées par le célèbre designer Philippe Starck), plantées depuis 1992 devant les monuments historiques, les passages pittoresques de Paris, les théâtres…ont fait long feu.
Lamairie de Paris a décidé de faire entrer ce mobilier dans l’ère du multimédia. Un appel à projets va être lancé.
« Depuis plusieurs années, nous souhaitions faire évoluer les pelles Starck, mais nous n’avions pas d’idées assez séduisantes pour les modifier, explique Jean-Louis Missika, adjoint (PS) de Bertrand Delanoë en charge de l’innovation. Aujourd’hui, les nouvelles technologies sont au point pour offrir davantage de services aux passants. »
Les pelles pourraient ainsi devenir des bornes interactives, où le promeneur pourrait voir des diaporamas, obtenir des renseignements pratiques, télécharger des cartes, des itinéraires de visites… « Les possibilités sont infinies, on ne peut plus se contenter d’un simple panneau écrit » poursuit Jean-Louis Missika, qui souhaite aussi augmenter leur nombre, jusqu’à un millier.
1,2 million d’euros par an à JCDecaux
A l’issue de l’appel à projets, un prestataire pourrait être désigné fin 2009 et les «nouvelles pelles » installées en 2010. Reste à savoir que faire des actuelles pelles en fonte : faudra-t-il les retirer si elles ne peuvent pas accueillir les nouveaux services ? Elles ont été installées par la société JCDecaux en 1992, à qui le maire de Paris de l’époque, Jacques Chirac, avait confié le marché : installer 767 pelles devant les lieux intéressants de la capitale pour offrir aux curieux quelques informations.
Un marché juteux pour le géant de la publicité à qui la mairie de Paris verse 1,2 M€ par an. Depuis 2007, le marché, d’une durée de quinze ans, est arrivé à échéance, n’a pas été renouvelé, et est simplement prolongé chaque année. Les habitués y sont très attachés et le maire de Paris lui-même apprécie leur design.
« Je ne suis pas au courant, je me rappelle simplement une conversation amicale il y a quelques mois, avec Jean-Claude Decaux où j’avais évoqué la possibilité de redessiner un nouveau modèle, commente Philippe Starck. Je n’en sais pas plus. » La question n’est pas tranchée pour l’instant et dépendra beaucoup de l’attitude de JCDecaux, qui ne souhaite pas encore s’exprimer.
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