Quelques vues complémentaires :

L'escalier de Levau : la porte de gauche ouvre sur la salle, celle de droite est fausse est n'est là que pour la symétrie. Les deux colonnes et la statue figurent sur le plan de Fontaine reproduit p 144 de l'ouvrage de G Fonkenell et ont été placés à sa demande.




L'escalier depuis la salle des Maréchaux ; le portrait à gauche, de Berthier est la reproduction en gravure de son tableau, non retrouvé.


Les portes symétriques côté tribune donnent sur les deux terrasses du palais de Catherine de Médicis qui sont ornées sous l'Empire de vases Médicis en marbre blanc garnis de fleurs


Vue d'ensemble de l'élévation de la salle des Maréchaux

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Quelques vues des étapes successives de modification des façades sur jardin au XIXe s
Rappel : la façade sur jardin sous Louis XVI

Sous Napoléon 1er, soucieux d'économies, la façade du palais ne connaît pas de transformation majeure. Cependant, 18 statues de sénateurs romains sont placées par groupe de trois dans les arcades des portiques ; leur entablement est surmonté de vases en marbre blanc et des bustes sont ajoutés sur les consoles de la façade.
Vue d'ensemble de la façade


Les parterres sont simplifiés par la suppression des buis pour raison d'économie


Vue du portique orné de statues évoquant celles des sénateurs


Vue de la terrasse sud


Vue d'ensemble de la partie centrale


Louis XVIII et Charles X conservent l'enrichissement napoléonien des façades. Cependant, Louis XVIII, pour des raisons de commodité, fait installer une galerie de toile vitrée sur la terrasse nord afin de relier le salon des Maréchaux à la tribune royale de la chapelle pour éviter d'utiliser l'escalier d'honneur du fait de ses difficultés à se déplacer. Cet aménagement provisoire manifeste les difficultés de circulation entre les parties nord et sud du palais causés par la faible épaisseur de l'aile, simple en profondeur, à hauteur des portiques.


La tente rompt l'unité de décrochement des façades


L'ensemble du châssis vitré tendu de toile rayée bleue et blanc


Cette tente relie le pavillon central...


à la tribune royale du pavillon de la chapelle


Sous Louis Philippe, les désagréments des deux escaliers successifs de l'aile nord et la commodité du passage de plain-pied créé par la tente de toile de la terrasse, conduisent le roi et Fontaine à décider en 1833 la création de la salle de la Paix à la place des escaliers et d'un nouvel escalier d'honneur à la place de la terrasse et du portique nord. La conséquence extérieure est la suppression du ressaut de la façade nord, remplacé par une architecture sobre (des pilastres corinthiens alternant avec les fenêtres) et l'installation de châssis vitrés au rez de chaussée. En symétrie, le portique sud est lui aussi fermé par des châssis afin de créer un appartement de commodité pour le roi. La suppression de la terrasse sud n'est plus qu'une question de temps afin de rétablir la symétrie de la façade.

Des travaux menés en 1833 amènent à la suppression de l'emmarchement entre la terrasse du palais et le jardin. Le dessin des parterres les plus proches du palais est modifié et un jardin "réservé" est créé pour le roi et sa famille.


Le pavillon intermédiaire nord après la suppresion de la terrasse


Les châssis vitrés du portique sud


Vue d'ensemble de la façade avant la suppression de la terrasse sud sous Napoléon III

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Profitant de l'identification de 4 torchères conservées à Versailles dans les salles du Premier Empire comme provenant de la salle des Travées (avec 4 autres à Matignon), je les ai "reinstallées" dans la maquette virtuelle de la salle des Travées, avec trois statues de rédacteurs du code civil qui sont également conservées à Versailles. Nombreux sont les témoignages de l'ameublement des Tuileries dans le Versailles d'aujourd'hui!

La salle a ainsi un aspect proche de celui du Premier Empire

Vue d'ensemble de la salle des Travées ou salle du conseil d'Etat : dans le fond l'escalier d'honneur, à gauche la cour du Carrousel, à droite la chapelle impériale


le mur sur la cour du Carrousel avec les trois statues précitées, installées en 1808 et représentant les pères du code civil, hautes de deux mètres. Je les ai placées entre les fenêtres, seul espace ternaire pouvant les accueillir.


Il s'agit de Cambacérès, archichancelier de l'Empire, que j'ai placé au centre à la fois du fait de sa fonction et de sa posture

encadré par Tronchet à sa droite


et par Portalis à sa gauche
La position des deux derniers a été choisie car leur posture "converge" vers Cambacérès et les piliers sur lesquels reposent les pages du Code civil rythment la succession des personnages.

J'ai installé les 8 torchères par paires de part et d'autre des portes centrales, adossées aux pilastres et dans les angles afin d'avoir une bonne répartition de la lumière avec les lustres et pour éclairer le portique




Avec le tableau de Gros au centre du plafond, presque toute la salle des Travées est à Versailles!

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Vue accompagnant la dernière phrase ci-dessus


Je rappelle que toute remarque ou critique constructive concernant la restitution de ces intérieurs des Tuileries est la bienvenue.

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Quelques vues complémentaires de la salle des Travées dans son état Empire remeublé
La partie sud, avec le portique et les volets ouverts donnant sur la chapelle construite par Fontaine en 1805-1806.




La salle des travées avait été conçue comme tribune Est de la chapelle des Tuileries,  sur le modèle de la galerie d'Apollon à Saint Cloud dont une partie des fenêtres donnait sur la chapelle construite par Mique pour Marie Antoinette. Un espace modulable en quelque sorte.

Vue de la salle des Travées, portes ouvertes, et les tribunes hautes de la chapelle

A gauche, la tribune impériale depuis la salle des Travées, avec les fauteuils du couple impérial ; il accédait à sa place par les portes fermées à gauche, sous le portique.

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Et pour finir, la même pièce, les volets clos, ce qui devait être son état habituel.

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En poursuivant au delà de la porte centrale du fond de la salle des Travées, fermée dans les vues précédentes, nous arrivons dans le foyer de la salle de spectacle, construite sous Napoléon 1er, foyer appelé aussi "Galerie du Théâtre". On y accède par la porte fenêtre garnie de miroirs dans le fond à droite, située dans l'enfilade des portes depuis l'escalier de Levau jusqu'à la salle des Travées et ici gardée par un valet de pied.

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Quelques vues de la reconstitution du foyer, maintenant achevé.

La vie de Cour rétablie par Napoléon 1er nécessitait une salle de spectacle, comme l'Opéra Royal de Versailles. Percier et Fontaine l'installent à l'emplacement de la scène de la Salle des Machines, où s'étaient déjà succédés deux théâtres et la salle de réunion de la Convention au XVIIIe s.
Elle se situe à l'extrémité de l'enfilade des salles aménagées par Percier et Fontaine entre 1805 et 1808 et appartient à ce programme de travaux.

On accédait à ce foyer, appelé aussi "galerie du théâtre" par une salle intermédiaire entre la salle des Travées et ce foyer, salle intermédiaire qui donnait également sur l'escalier de la chapelle. Les portes en enfilade de ces salons aboutissaient à une porte fenêtre de miroirs, attestée par des photographies.


L'enfilade depuis le foyer


Le foyer a la forme d'une longue salle, perpendiculaire au plan des Tuileries, soit une vingtaine de mètres de long sur 6 mètres de large.


Les plans et vue en coupe de Fontaine permettent de reconstituer l'alternance entre pleins et vides. Le centre de la pièce est constitué par un portique de colonnes et pilastres ioniques, demi-colonnes contre un miroir au sud, colonnes entières délimitant l'entrée de la salle de spectacle au nord. Le jeu de miroir permet d'agrandir la pièce.




Aux extrémités, des portes fenêtres, elles aussi revêtues de miroirs. La pièce est éclairée par une fenêtre à chaque extrémité. Le drapé du rideau a été réalisé à partir de la vue en coupe de Fontaine.


Un bas lambris est surmonté d'un décor de stuc. Compte tenu des informations disponibles (vue en coupe de Fontaine et descriptions de la fin du règne de Louis Philippe) et par comparaison avec les décors empire conservés notamment à Compiègne, c'est une brèche violette qui surmonte une scagliola bleutée qui orne le bas lambris mouluré.


La pièce est ceinturée par un entablement en partie doré et surmonté de deux lunettes à arcades encadrant des peintures de divinités (ici reprises de Compiègne) et d'un plafond "à grisailles peint peint par Moench" (et ici évoqué par celui de la galerie de Compiègne)
Pour évoquer le mobilier et donner l'échelle de la pièce ont été placées mais sans preuve d'inventaire, quelques tabourets et des torchères de la salle des Travées

Le portique central donne sur la loge impériale et sur les couloirs d'accès et escaliers de la salle de spectacle.





Une vue de la salle de spectacle en cours de réalisation

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Quelques vues de la reconstitution du foyer, maintenant achevé.

La vie de Cour rétablie par Napoléon 1er nécessitait une salle de spectacle, comme l'Opéra Royal de Versailles. Percier et Fontaine l'installent à l'emplacement de la scène de la Salle des Machines, où s'étaient déjà succédés deux théâtres et la salle de réunion de la Convention au XVIIIe s.
Elle se situe à l'extrémité de l'enfilade des salles aménagées par Percier et Fontaine entre 1805 et 1808 et appartient à ce programme de travaux.

On accédait à ce foyer, appelé aussi "galerie du théâtre" par une salle intermédiaire entre la salle des Travées et ce foyer, salle intermédiaire qui donnait également sur l'escalier de la chapelle. Les portes en enfilade de ces salons aboutissaient à une porte fenêtre de miroirs, attestée par des photographies.


L'enfilade depuis le foyer


Le foyer a la forme d'une longue salle, perpendiculaire au plan des Tuileries, soit une vingtaine de mètres de long sur 6 mètres de large.


Les plans et vue en coupe de Fontaine permettent de reconstituer l'alternance entre pleins et vides. Le centre de la pièce est constitué par un portique de colonnes et pilastres ioniques, demi-colonnes contre un miroir au sud, colonnes entières délimitant l'entrée de la salle de spectacle au nord. Le jeu de miroir permet d'agrandir la pièce.




Aux extrémités, des portes fenêtres, elles aussi revêtues de miroirs. La pièce est éclairée par une fenêtre à chaque extrémité. Le drapé du rideau a été réalisé à partir de la vue en coupe de Fontaine.


Un bas lambris est surmonté d'un décor de stuc. Compte tenu des informations disponibles (vue en coupe de Fontaine et descriptions de la fin du règne de Louis Philippe) et par comparaison avec les décors empire conservés notamment à Compiègne, c'est une brèche violette qui surmonte une scagliola bleutée qui orne le bas lambris mouluré.


La pièce est ceinturée par un entablement en partie doré et surmonté de deux lunettes à arcades encadrant des peintures de divinités (ici reprises de Compiègne) et d'un plafond "à grisailles peint peint par Moench" (et ici évoqué par celui de la galerie de Compiègne)
Pour évoquer le mobilier et donner l'échelle de la pièce ont été placées mais sans preuve d'inventaire, quelques tabourets et des torchères de la salle des Travées

Le portique central donne sur la loge impériale et sur les couloirs d'accès et escaliers de la salle de spectacle.





Une vue de la salle de spectacle en cours de réalisation

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Quelques compléments ont été faits, même si il reste des choses à achever

L'entrée de la salle dans le foyer, approximative dans les vues précédentes, a été reconstituée de manière plus précise à partir d'un plan de Percier disponible sur Gallica. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6 ... f1.highres

Deux pilastres encadrent la porte d'entrée, surmontée des armes impériales (en symétrie de la disposition côté salle). Le portique donne aussi accès aux couloirs desservant les loges et galeries





Des escaliers en vis pratiqués entre le foyer et la salle permettent d'accéder aux différents étages de loges


Mais la porte principale ouvre sur la loge impériale


qui est au centre de l'hémicycle. C'est l'oeil du Prince.


Des loges destinées au corps de l'Etat et aux diplomates dominent le parterre. Elles sont rythmées par des colonnes ioniques engagées et séparées du couloir de circulation par une tenture peinte en vert avec semis d'abeilles impériales.




Vue de la loge impériale depuis la loge d'avant scène côté jardin, qui constitue la loge particulière de l'Empereur. Celle qui lui fait face est destinée à l'Impératrice.


L'entrée du parterre se fait sous la loge impériale. Il est destiné aux fonctionnaires publics


Vue de l'hémicycle depuis les deuxièmes loges, destinées aux invités des fonctionnaires publics. Les marches de part et d'autre de la loge impériale sont des banquettes fixes destinées aux dames de la Cour.


Comme la salle de Versailles, la salle des Tuileries est "à transformations". Un plancher mobile permet de la transformer en salle de bal en remontant le niveau du parterre à celui des appartements. La loge impériale est démontable et fait place à un escalier. L'aspect reconstitué ici est celui du mariage de l'Empereur avec Marie Louise en 1810.
Vue de la salle depuis l'entrée : une réplique complète de la salle est installée sur scène avec colonnade, arc et demi-coupoles


la table impériale est dressée sur la scène pour un repas qui dura en tout vingt minutes. Cinq marches rattrapent la différence de niveau entre le parterre surélevé et la scène.




L'escalier provisoire qui fait remplace la loge impériale démontée.


Vues de la salle depuis les secondes loges. Les cloisons blanches correspondent à des barrières placées là pour délimiter l'espace dévolu aux courtisans et le chemin permettant à la famille impériale de se rendre à la table.




Restent donc à réaliser le mobilier de la salle et le décor de la voûte. Dans quelques temps, car le temps manque!

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Pour compléter l'enfilade, j'ai cherché à réaliser une évocation la pièce qui se trouvait entre la salle des Travées et le foyer du théâtre, appelée Antichambre du théâtre ou de la chapelle (car elle ouvrait sur un escalier desservant la chapelle depuis le rez de chaussée)

Les quelques informations que j'ai utilisé pour cette évocation, sont les suivantes :
-le plan du palais sous Napoléon III montre une pièce de forme presque carrée, avec une fenêtre centrale sur le mur Est encadrée par deux pilastres, une porte centrale et deux petites, répondant à celles de la salle des Travées, sur le mur sud, une colonne séparant chacune des ouvertures ; le même dispositif au nord; à l'Ouest, trois portes, une large centrale (de la largeur de la fenêtre qui lui fait face) et deux plus étroites (de la largeur de celles de la salle des Travées) séparées par des pilastres symétrique à ceux de la fenêtre
-la mention d'un plafond venu de Vincennes au temps de Louis Philippe
-une photographie de la salle des Travées vers la salle de spectacle dont j'ai fait l'acquisition qui montre une porte identique à celle de la salle des Travées au centre de cette antichambre et un mur nu (du moins sans lambris) près de la porte.
-l'antichambre est en quelque sorte symétrique de l'Antichambre du conseil d'Etat

Partant de ces éléments, j'ai reconstitué la pièce telle que je la propose, avec des colonnes et pilastres d'ordre toscan (qui sont récurrentes dans cette enfilade : escalier, salle des Travées, chapelle), un mur stuqué blanc (on retrouve la même chose dans l'antichambre du conseil d'Etat et par ailleurs ce type de décor très restreint ornait le vestibule et le palier d'arrivée de l'escalier d'honneur de l'Elysée aménagé à la même époque), avec des portes dont le panneautage reprend celui de la salle des Travées. Le plafond à caissons reprend celui de l'antichambre du conseil.
En l'absence d'information sur le mobilier, j'ai placé pour l'échelle quatre torchères et des pliants.

Vue de l'enfilade depuis l'escalier du conseil d'Etat vers le foyer


L'antichambre de la chapelle depuis la salle du conseil d'Etat


L'antichambre est éclairée par une seule fenêtre, encadrée par des pilastres


Le mur face aux fenêtres est doté de trois portes ; la porte centrale et celle de droite ouvrent sur l'escalier de la chapelle, celle de gauche sur un placard


Les deux murs transversaux sont organisés autour de la porte centrale sur l'enfilade, encadrée part deux colonnes et aux extrémités des portes qui ouvrent sur la salle des travées au sud et sur un placard pour l'une des portes au nord (celle à gauche de cette vue ; celle de droite a été placée pour la symétrie). Pour assurer la symétrie dans le foyer, j'ai placé un châssis de fenêtre identique à celui du foyer au revers de la porte de l'antichambre.


Vue de l'antichambre depuis le foyer


Si d'aventure quelqu'un avait des informations sur cette pièce...

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Poursuivant les recherches sur le décor des Tuileries, en particulier sous le Premier Empire, j'ai trouvé les deux informations suivantes :
-le tableau de la chapelle des Tuileries représentait " La France, appuyée par la Religion, consacre à Notre-Dame de Gloire les drapeaux prix sur l'ennemi", par Jean Charles Nicaise Perrin (1754-1831), réalisé en 1806. Quelqu'un en aurait-il une reproduction ou saurait-il ce qu'il est devenu?
-un document de l'université d'Amsterdam mentionne une série de tableaux commandés par Napoléon pour la Galerie de Diane, en cours de réalisation :
1. La Révolte du Caire par Girodet
2. Entrée de l'Empereur à Berlin par Meynier
3. La prise de Madrid par Gros
4. Entrée de l'Empereur à Milan par Vernet
5. Entrevue des deux Empereurs à Orchitz en l'an XIV par Prud'hon
6. Entrevue des deux Empereurs à Tilsitt par Gautherot
7. Reprise de la ville de Gênes par Hue
Mais le même article mentionne que les tableaux changent régulièrement.
Cette liste est établie d'après l'article ""Le décor pictural de la Galerie de Diane sous le Premier Empire" in B.S.H.A.F. 1966, pp.199-235. ; quelqu'un en aurait-il un exemplaire?
Merci!

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Grâce à la rapidité et à la compétence d'un des membres du forum "Connaissances de Versailles", j'ai pu savoir que le tableau d'autel de la Chapelle commandé par Napoléon 1er était maintenant dans la chapelle du Val de Grâce à Paris, et qui sera visite lors d'une prochaine exposition au musée Carnavalet "Napoléon et Paris"

Voici le tableau en question (reproduction transmise par le membre en question)

La France appuyée par la Religion, consacrant à Notre-Dame-de-Gloire les drapeaux pris sur l'ennemi - 1806, Huile sur toile H. 220 ; l. 150 cm, Paris, église du Val-de-Grâce, dépôt du musée du Louvre, inv. 7168

et installé dans la chapelle des Tuileries ; il est remplacé à partir de 1819 par le tableau de Prudhon qui reste jusqu'à la chute du Second Empire

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Une première vue d'une évocation en cours d'achèvement de la Galerie de Diane, aménagée sous Louis XIV, dont le décor du plafond date de son règne mais les murs ont été refaits sous l'Empire. Le décor restitué mêle provisoirement des tableaux commandés par Napoléon 1er et l'ameublement du second Empire (les tableaux étaient des cartons de tapisserie, qui semble-t-il ont brûlé mais les tapisseries subsistent, permettant d'envisager d'évoquer le décor pictural de cette période)

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Quelques images complémentaires

L'entrée de la Galerie, au bout de l'enfilade du Grand Appartement du roi puis de l'empereur ; devant le miroir, le Prince Impérial et son chien Néro par Carpeaux (1865) ; la porte de droite ouvre sur le Grand Cabinet de l'Empereur ; la porte en miroir à gauche sur les couloirs qui desservent l'appartement de l'empereur sous le Premier Empire et celui de l'Impératrice sous le Second.


Vue vers le pavillon de Flore


Vue d'ensemble depuis le milieu de la Galerie


Vue d'ensemble depuis l'extrémité sud


L'extrémité sud : la porte d'accès à l'appartement de l'empereur, gardée par un valet ; les pièces de l'enfilade officielle donnent sur la cour, les pièces privées, auxquelles on accède par cette porte, sur le jardin des Tuileries

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