Cuchlainn a écrit :
Au sous-sol, la poudre aurait risqué le contact avec l'humidité; à l'étage, un projectile par la fenêtre
Quels arguments vous permettent de conclure à la poudrière ?
1) C'est ce qui est communément admis.
2) J'ai trouvé cette année dans les archives municipales un rapport daté de mars 1793, dans lequel l'officier du génie parle de petit dépot servant à entreposer la poudre, mais il précise qu'il n'est guère utilisable à cause de l'humidité.
On remarquera d'une qu'en parlant ainsi d'humidité, vous avez fait Cuchlainn, une remarque digne d'un excellent capitaine d'artillerie (ce qu'était justement celui qui a rédigé le rapport),
deux qu'on utilisait pas le terme poudrière à l'époque mais de magasin à poudre.
Cuchlainn a écrit :
L'édifice est exposé, alors que les poudrières sont généralement protégées par des merlons de terre.
Ne pourrait-ce être plutôt un petit arsenal, dépôt d'armements divers mais pas de poudre ?
Comme on peux le voir sur les photos, le mur qui l'entoure fait plus de trois mètres de haut. Mais je pense comme vous Cuchlainn qu'il s'agissait davantage d'abriter des armes plutot que de la poudre.
Dernière chose très importante : La date de ce "magasin" est inconnu. Au plus tard, il date du XVIIe siècle. Il date peut-être de l'époque espagnole, voir de Charles Quint, date de construction des remparts.
Alors si vous connaissez des "magasins à poudres" de cette époque .... n'hésitez pas.