HUmhum... cela me semble un peu dangereux de bâtir un plan à partir de connaissances,
a fortiori des connaissances qu'on juge devoir figurer dans la grille d'évaluation. Une dissertation n'est qu'une réponse argumentée à un problème: du problème dépend l'articulation de votre démonstration (et de votre aisance à l'écrit aussi, c'est certain), du temps de l'épreuve la longeur de votre développement et le nombre de vos exemples... On est autant évalué sur la méthode, que sur un pré-requis. Certes, il y a
la problématique attendue, toujours induite par la formulation du sujet, et avec elle des arguments et des exemples qu'il est impérieux de voir développer.
Mais, et je rejoins Mithri,
Citer :
Construire une problématique demande un travail en amont et un savoir historiographique rigoureux.
De fait, c'est un peu comme la recherche, ce n'est pas le sujet qui fait la bonne recherche, c'est sa problématisation, son positionnement dans l'historiographie. Pensez-vous qu'on n'attende, au niveau de l'agrégation, que la restitution d'un savoir, aussi étendu et documenté soit-il ? Pour 83 places... c'est à la problématique pertinente et originale qu'ira la préférence, vous ne croyez pas? C'est elle qui fera la différence en dernière instance.
En méthodo (... de la dissertation), un prof nous répétait souvent ceci : face au sujet, problématisez une première fois, puis une deuxième, puis une troisième, etc. Effacez les cinq premières : ce sont celles qu'on retrouvera dans toutes les copies de l'amphi, la sixième, c'est la bonne problématique qui vous assurera de vous distinguer...