Non, au Capes, même procédure. Le protocole de mise à feu est le suivant :
- 8h30-9h : entrée des candidats dans la salle et installation, en-tête des copies, etc. (on est convoqué à 8h15 mais à 8h15 le centre n'est pas ouvert, la grille est ouverte entre 8h15 et 20, et à 8h30 seulement les salles sont ouvertes) ;
- 8h50 : une voix enregistrée lit le règlement (téléphone, etc., interdit de fumer, etc.) ;
- 9h ou 9h01 je ne sais pas : les grilles du centre sont fermées ; l'administration prévoit que le délai pour qu'un candidat arrivé à la grille juste avant la fermeture rejoigne sa salle est de 4 à 5 minutes, donc là il s'écoule encore 4 à 5 minutes d'attente ;
- 9h04 ou 05 : la voix donne l'ordre aux surveillants de fermer les portes des salles ;
- 9h05 ou 06 : la voix donne l'ordre aux surveillants d'ouvrir les enveloppes contenant les sujets et de se les répartir entre eux ; puis les surveillants se mettent en position de distribution ;
- 9h06 ou 07 : la voix donne l'ordre aux surveillants de procéder à la distribution des sujets, recto apparent pour que les candidats ne voient pas le sujet. En fait, comme pour faire des économies de papier le sujet est écrit directement au verso, les candidats tout au début de la file peuvent voir les sujets que les surveillants tiennent dans leur bras, verso vers eux... ;
- 9h08 ou 10 : le président de salle autorise les candidats à retourner leur feuille et à découvrir le sujet (et leur souhaite bon courage).

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« Que de choses ont été vécues sans avoir été dites ! » Paul Veyne.

Wow, c'est militaire ! A Lille c'est la fête un peu comparé à ça, et on n'a pas de voix enregistrée.

Sinon je vais probablement me faire lincher, mais je trouverais ça un peu anormal de nous refaire passer l'épreuve d'hier. Parce que dans ce cas là, le mec qui est le seul à subir une défaillance technique dans une gare paumée (et ça a dû arriver à beaucoup de monde depuis que les concours existent) ou encore qui vient en voiture et qui crève un pneu, et qui donc arrive en retard, pourrait aussi demander à ce que l'épreuve soit annulée ou reportée.
De plus, si c'était arrivé en province, on n'en entendrait même pas parler.
Après forcément, je comprends le désarroi de ceux qui ont loupé l'épreuve, et si j'étais dans ce cas je serais sûrement révoltée aussi. Mais bon, prendre le train comporte des risques niveau retard, de même que n'importe quel autre moyen de transport d'ailleurs...

Non , 28 retardataires toutes disciplines confondues si on en croit Darcos et cette dépêche

et vous croyez les chiffres du ministère ?
je suis arrivé à 10h (je tiens à préciser que je viens de l'autre bout du rer b). on était une dizaine dans le même RER. il y a avait environ 15 personnes devant les grilles, donic probablement arrivées peu auparavant. je suis resté 10 min un peu abattu et hagard (je pense que ça se comprend) et sachez que ça continuait d'arriver (je parle de candidats en retard). et ds la salle ce matin, les tables marquées de la croix fatale étaient nombreuses...dc 28 retardataire, ça m'amuse. l'administration n'a t-elle pas intérêt à minimiser les "dégats" ?
voilà maintenant c'est fini, une page à tourner. heureusement que je n'avais pas axé toute mon année sur ce concours...

Humilié, carrément ? comme les reliques ? : )
Perso, je l'ai trouvé terrible ce texte, dans le bon sens : un excellent matériau pour mettre à l'épreuve les schèmes de l'anthropologie médiévale!

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"Pénétrer de présent la tradition elle-même: premier moyen de lui résister." (Lucien Febvre)

Au fait, je ne crois pas l'avoir vu, donc je le donne pour les curieux ; le sujet de géo était : "Nourrir les riches, nourrir les pauvres".

Cela aurait pu être un bon sujet si j'avais été un géographe et si je n'étais pas tellement épuisé que j'ai eu envie de tout lâcher au bout de 2h, puis de 3, puis de 4...

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"Pénétrer de présent la tradition elle-même: premier moyen de lui résister." (Lucien Febvre)

L'organisation des écrits du CAPES serait-elle calquée sur Secret Story ?

Toute ma sympathie à ceux dont l'année a été ruinée par les transports en commun. « Frustrer quelqu'un du prix de ses labeurs », c'est un « un crime à crier vengeance au ciel »...

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« Le luxe [...] corrompt à la fois le riche et le pauvre, l’un par la possession, l’autre par la convoitise ; [...] il ôte à l’État tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l’opinion. »

Au fait, on sait quelle est la date des résultats d'admissibilité ? (même si moi je crois déjà savoir ce que ça va donner pour mon compte... )

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En poste dans le pot de chambre de la Lorraine. Sans commentaires.

29 mai mademoiselle....2 jours après ceux du capes.
ya le temps comme on dit

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L'homme sécrète le langage comme l'escargot, la bave.

Francis Ponge

D'accord sauf quand il y a un cas de force majeure comme c'était le cas hier.

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

A Arcueil l'an passé, que ce soit pour le Capes ou l'agreg, les sujets étaient distribués vers 9h10. En fait les surveillants nous ont expliqués qu'ils ferment les portes du bâtiment à 9h précises et qu'ils attendent 5 min le temps que les derniers entrés puissent atteindre le dernier étage de la maison des examens.

Voilà ! Encore vivant !!!

D'abord je suis sincèrement désolé pour ceux qui n'ont pas été autorisés à composer hier ! C'est juste révoltant. Si je devais repasser le commentaire, j'aurais les grosses boules mais je comprendrais...

En ce qui concerne les sujets : Dieu que c'était large !
En ancienne, j'ai eu du mal à finir dans les temps, pas de relecture et donc petite angoisse. Les grains dans la cité, il y avait tellement à dire, tant d'auteurs à citer. Il fallait bien prendre garde aussi à ne pas faire d'Athènes un modèle applicable partout (voir P. Garnsey, Famines et approvisionnements)
Tuer au nom de Dieu : tout le programme quasiment et toutes les lectures les plus stimulantes : D. Crouzet, N.Z. Davis, A. Dupront, R. Sauzet, B. Dompnier etc.
Le texte sur l'abbaye Saint-Hubert : très long, très dense, il était difficile de tout traiter, de tout expliquer mais il fallait vraiment beaucoup critiquer notre petit écolâtre ! J'ai pris un pied d'enfer sur ce sujet mais j'en suis sorti épuisé...
Seulement il a fallu que je me replonge dans mes notes de géo. le soir : Nourrir les riches, nourrir les pauvres. Pourquoi pas Nourrir les hommes. Sujet comparatif qui à mon sens devait mettre en avant la différence d'enjeux, les dynamiques et les acteurs. J'ai l'impression d'avoir bien problématisé et bien argumenté mais je n'ai plus les idées assez claires pour analyser...

Bilan globalement positif donc mais à Lille j'ai l'impression que la majorité des étudiants a tenu le choc vaillamment... alors que penser ? Tel Henri IV maintenant je m'en remets à ma personnalité cachée néo-stoïcienne et j'accepterai la sentence avec l'impression d'avoir donné vraiment, vraiment le maximum

Plutarque !!! Merci-merci-merci pour ton post qui m'a montré que je n'étais pas seule à avoir interprété le sujet de géo de cette façon !
Tu serais pas à Lille, je te ferais la bise ! (bon, je connais quelqu'un qui l'a passé là-bas, il fera suivre)
Non, sérieux, c'est vrai que c'était très très large comme sujet, il y avait beaucoup à dire, pas facile de trouver un plan... par contre c'est la première fois que je ne cherche pas quels exemples en schémas je peux mettre ! Si on était noté à la quantité je ferais un carton mais hélas...
Quand à critiquer l'auteur, je crois qu'on est amené à faire ça sur chaque texte. Finalement, n'est-ce pas un des buts de l'exercice?

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En poste dans le pot de chambre de la Lorraine. Sans commentaires.

Sur la question des retards à cause du RER B, je suis moi aussi relativement outré par la rigidité de l'administration dans de tels cas. Comme d'autres l'ont dit, si l'on n'a pas le droit de sortir dans les deux premières heures et demie de l'épreuve, ça devrait justement permettre de laisser les portes ouvertes quelques minutes après l'heure en cas d'incident.
Maintenant, bien sûr, ça me parait trop difficile de faire repasser l'épreuve. Mais on doit protester, pour que l'année prochaine, ils prennent une disposition du type : "en cas d'incident de force majeure, l'administration pourra décider de laisser les portes ouvertes quelques minutes supplémentaires".

Et, désolé, mais je ne souscris pas du tout à l'argument des provinciaux qui trouvent que ce serait encore un traitement de faveur envers les Parisiens.
J'ai passé l'agrégation l'année dernière à Lyon. Et, rien que pour l'agreg d'histoire, on était séparé à deux endroits, de sorte qu'on était une cinquantaine à notre centre d'examen. Quant aux anglicistes, c'était un autre endroit, les lettreux encore un autre, etc.
Or à Paris, non seulement il y a plus de candidats, mais toutes les agrégations se déroulent en même temps au même endroit, en l'occurrence à Arcueil. Et il n'y a qu'un moyen de venir à Arcueil en transport en commun, c'est le RER B, la ligne qui a le plus de problèmes de toute l'agglomération parisienne. Presque toutes les semaines, il y a un incident majeur.
Il est temps que les organisateurs de l'agrégation prennent ce risque en compte. L'an prochain, l'incident n'aura pas lieu à Gare du Nord, ne gênant que ceux qui habitent le plus au nord, mais à Cité Universitaire au sud de Paris, et c'est juste presque tous les candidats parisiens à toutes les agrégations qui seront éliminés d'office. C'est n'importe quoi.

Et vous ne vous êtes pas emmêlés les pinceaux entre Thierry et Henri vous ? A un moment, je me relis et...m...! j'avais deux paragraphes durant, appelé l'évêque Henri, Thierry !

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"Pénétrer de présent la tradition elle-même: premier moyen de lui résister." (Lucien Febvre)