Voilà, bon je pense que le titre est assez éloquent.
J'entend partout que actuellement le CAPES n'est plus donné du premier coup et que l'on prefère l'accorder à ceux qui retente l'examen de préference.

Alors légende urbaine ou réalité? Quelles sont vos connaissances de la chose et experiences personelles sur le sujet?

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"Lorsque vous avez éliminé l'Impossible, ce qui reste aussi improbable soit-il est nécessairement la Vérité"

J'ai des doutes.
Non seulement parce que je l'ai eu du premier coup, que je ne suis pas le seul chez mes collègues et amis, et que j'ai du mal à imaginer comment un jury pourrait déterminer que vous en êtes au premier, deuxième, dixième passage(s)...

Ca fait partie des mythes urbains du fabuleux monde des concours à mon avis ou des prétextes faciles que se donnent certains après un échec pour ne pas faire un bilan sérieux de leurs erreurs...

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<i>On ne se fait pas putain comme on s'fait nonne,
C'est du moins ç'qu'on prêche en latin à la Sorbonne<i>

Je l'ai eu du 1er coup et je ne pense pas que ce soit une exception (et je le sais même, puisque je connais de très nombreux collègues dans mon cas). Le CAPES est et reste un concours abordable (je ne dis pas "facile", mais abordable) pour qui peut le préparer dans les meilleures conditions.
Je crois que le problème est que souvent, les étudiants le préparant rencontrent dès le début de l'année les collés de l'année précédente qui, évidemment, en rajoutent sur l'impossibilité supposée d'avoir le CAPES du 1er coup. Mais ce sont eux qui ont finalement créé une "légende urbaine" en faisant courir de tels bruits, totalement sans fondement.

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

Nos messages se sont croisés cher Optimus

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

Tout à fait d'accord avec vous, Optimus !
C'est tellement plus confortable, en cas d'échec, d'en reporter la responsabilité sur les profs, le jury, le système, etc. plutôt que de balayer devant sa porte...

Il y a même des personnes qui ont l'agreg du premier coup (je vous rassure, je n'en fais pas partie ) alors pourquoi pas le capes ???

Par contre, c'est vrai que les membres du jury, en tout cas à l'agreg, reconnaissent les candidats... Mais au capes, il y a tellement de commissions, cela doit être plus difficile...

Non, franchement, c'est une farce...

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La mauvaise herbe nuit car elle ne meurt jamais

En reprenant vos propos à la lettre, j'aurais une réponse plus nuancée que les intervenants précédents. Si il est faux que le CAPES n'est pas donné du premier coup, par contre, depuis la réduction des postes à 730, il est indéniable que les redoublants sont favorisés lors des épreuves écrites. En effet, l'alternance, qui primait voici encore deux ans entre un sujet sur une question nouvelle et un sujet sur une question ancienne, n'est plus d'actualité puisque les deux dernières cessions écrites ont porté sur 2 thèmes dits "anciens".
Je pense que ces choix ne sont pas anondins et risquent fort de s'accentuer, notamment si une baisse des recrutements est encore annoncée. Enfin, ce constat n'engage que moi, mais si il se confirme cela voudrait dire que la "légende" n'est pas totalement dénuée de fondement.
Bon courage dans tous les cas.

Le fait que les redoublants soient avantagés sur les anciens programmes est selon moi assez discutable. Car franchement, quand vous avez bossé à fond sur un programme pendant une année, il est très difficile de s'y replonger l'année suivante car on est un peu en overdose et qu'on n'arrive plus à relire pour la cinquantième fois les mêmes cours et notes de lecture. La fraîcheur est un grand atout pour un concours aussi éprouvant que le CAPES.

De plus, la plupart des candidats commencent la préparation des nouvelles questions dès l'année précédant leur session et ne sont donc pas complétement novices sur le sujet au début de l'année de préparation. Cela me semble être une très bonne option qui permet de se familiariser avec les questions sans pour autant en être dégoûté.

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"Il est plus beau d'éclairer que de briller" (Thomas d'Aquin).

Je suis d'accord avec Florian sur la question de l'overdose... Ma plus mauvaise note à l'écrit était l'Afrique romaine alors que c'était ma meilleure l'année d'avant... Car je me suis surtout concentrée sur les nouvelles questions et sur les campagnes que je n'avais pas sérieusement traitées l'an passé. Quant à l'Afrique romaine, je retardais toujours le moment de m'y mettre...
Mais est-ce que les jurys pensent à ça ? J'en doute ; il est bien possible qu'ils pensent que les anciennes questions vont être mieux connues des redoublants que les nouvelles. Mais je crois qu'ils pensent cela aussi pour les non redoublants dans la mesure où les manuels sont disponibles dès l'été et que ce sont souvent les questions par lesquelles les nouveaux candidats peuvent commencer de ce fait.

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La mauvaise herbe nuit car elle ne meurt jamais

Légende urbaine. Un de mes amis l'a eu du 1er coup.

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

En travaillant tout est possible

Ou presque Mais en général oui

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La mauvaise herbe nuit car elle ne meurt jamais

Ce raisonnement est sans doute vrai jusqu'à cette année, bien que pour une épreuve comme l'ESD la chance rentre induscitablement en ligne de compte. Par contre, pour être allé à Châlons cette année, et si les bruits de couloirs parmi certains membres du jury se confirmaient (réduction du nombre de postes à 500, voire pour certains à 350), je pense que la donne changerait ostensiblement.
Pour répondre à Florian, je partage son avis sur la lassitude -un aspect effectivement que je n'avais pas envisagé-, mais, sans vouloir polémiquer, je rajouterais malgré tout qu'un redoublant à l'avantage de l'assimilation et d'une vision plus synoptique du thème redondant. Quant à la préparation lors des années de master ou de licence, si elle est répendue dans un grand nombre de facultés, elle n'est malheureusement pas généralisée à l'échelle du territoire.

Moi qui ai raté il ya quelques années le CAPES à plusieurs reprises, je suis pourtant tout a fait d'accord avec le fait que certains plus doués , mieux préparés, ou qui ont plus de chance, arrivent à avoir le CAPES du premier coup. Et ce que je voulais souligner c'est qu' à mon époque-mais je ne pense pas que cela ait beaucoup changé-, quand un ami a moi avait été admissible au CAPESA (agricole), il n' a dû son admission définitive qu'au fait que ceux qui étaient reçus au CAPESA étaient ceux la mêmes qui étaient reçus au Capes et parfois aussi à l'agrégation..(donc désistement, et mon copain est monté dans la liste... ) Il n'y a pas de secret, meilleure formation en amont ou assiduité, meilleure préparation ou plus grande culture? En tous cas pour moi la réussite du premier coup au capes n'est pas une légende : autre exemple, le cas de Mr BRESSON Alain, professeur d'histoire ancienne à Bordeaux III, j'avais appris qu'il avait eu l'agrégation du premier coup... alors ce qui est vrai pour l'agregation doit l'être pour le CAPES... mais il est aussi vrai que statistiquement, on a plus de chance de l'avoir à la deuxième fois... Ce que j'ai dit au-dessus s'applique aux années 1993-1998, cela a peut-être un peu changé , mais je ne le pense pas...Je suis enfin conscient que le facteur "chance" joue aussi, mais il n'est pas suffisant...

Alain Bresson n'est pas le seul à avoir eu l'agreg du premier coup! Et heureusement, d'ailleurs! Cela dit, si on le prend comme exemple on est désespéré, parce que c'est quelqu'un d'extrêmement brillant. Il n'y a pas que les Alain Bresson qui ont l'agreg du premier coup, ne l'oubliez pas.
Quant au CAPES, la majorité de mes amis et moi-même l'avons eu du premier coup, une année à 850 postes. Donc pour répéter ce qui a été dit plus haut, c'est possible!