Nebuchadnezar a écrit :
J'aimerais poursuivre ici une discussion commencée
là, dans le sujet :
La traite des noirs en terre d'islam.
Massinissa a écrit :
L'esclavage musulman n'est aucunement comparable à celui des Occidentaux, bien qu'il est existé, l'Islam a toujours préconisé la libération des esclaves...vous ne me croyez pas? Ouvrez donc le Coran ou lisez Chebel.
J'aimerais discuter ces deux affirmations.
Il est évident que l'esclavage négrier occidental et son équivalent musulman n'étaient pas comparable, puisque l'occidental n'est destiné qu'à l'économie de plantation, alors que le musulman est destiné à beaucoup d'autres usages en plus de celui-ci. Maintenant, si nous comparons l'esclavage musulman avec son équivalent antique, est-il vraiment différent ?
En particulier, j'aimerais connaître les versets du Coran appelant à la libération des esclaves. Il n'est pas contestable que le Coran et la religion ont très tôt appelé à la générosité envers les esclaves, mais l'affranchissement n'a jamais été un but en soi : il s'agit d'une bonne action que peut faire le maître envers les esclaves qui le méritent, et qui est tout à l'avantage de ses intérêts bien compris.
À mon avis, M. Chebel se livre ici à une exégèse assez hasardeuse, même si c'est pour la bonne cause.
Un avis simpliste de néophyte basé sur des constats avec une tentative de raisonnement logique :
Quelles que soient les religions inventées par l’homme,
dans les faits et non les dires, il existe autant d’interprétations qu’elles ont de disciples qui en ont le pouvoir d’interprétation. A partir d’un même précepte on peut tout justifier et son contraire,
tout.
Concernant les esclaves, à partir du moment ou un être humain est considéré comme
une ressource naturelle, au même titre qu’un minerai ou un cheval, cet être humain aura droit aux mêmes égards qu’un minerai ou un cheval.
Les lois du commerce des ressources s’appliquent
inéluctablement et aucune religion n’a jamais interdit de traiter un cheval comme un roi. .. à ma connaissance.
Ceci, quelles que soient les religions.
Ce n'est pas un avis sur les religions mais un constat sur l'usage que l'on en fait.
Références : aucune, si non mes yeux et mon raisonnement simpliste.