Nous sommes actuellement le 29 Mars 2024 15:47

Le fuseau horaire est UTC+1 heure




Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 230 message(s) ]  Aller vers la page 1, 2, 3, 4, 5 ... 16  Suivant
Auteur Message
Message Publié : 12 Mars 2005 21:04 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 26 Déc 2004 20:46
Message(s) : 1454
Localisation : France
Bonjour,

Je cherche des bilans humains des guerres entre les Berbères et les Arabes en Afrique du Nord.

J'ai potassé pas mal de livres sur l'histoire nord-africaine, débrouillé les guerres carthaginoises, romaines puis byzantines, les courses barbaresques et les guerres de colonisation, mais l'épisode de l'invasion arabe échappe à toutes mes investigations...

D'un point de vue qualitatif, certaines de ces conflits sont qualifiées de destructrices, mais je ne dispose d'aucune estimation chiffrée.

En savez-vous d'avantage ?


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 04 Mai 2005 16:41 
Hors-ligne
Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

Inscription : 14 Avr 2005 10:11
Message(s) : 2082
Bonjour Géopolis,

Je ne suis en aucun cas un expert, mais un livre peut peut être t'aider à compléter tes informations sur le sujet. Il s'agit du livre de Xavier de Planhol "Les minorités en Islam" / Flammarion qui revient en partie sur la conquête arabe de l'Afrique du nord.

C'est un livre de géographe mais très bien documenté et à la bibliographie encyclopédique...

Isidore

_________________
« Étudiez comme si vous deviez vivre toujours ; vivez comme si vous deviez mourir demain. » Isidore de Séville


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 23 Mai 2005 16:46 
Hors-ligne
Jules Michelet
Jules Michelet
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 15 Mai 2005 12:40
Message(s) : 3418
Tout le maghreb chrétien est alors devenu musulman. Suite à celà, il y'eû comme une coupure entre le maghreb et l'Europe. Les croisades à Jérusalem permirent plus tard de renouer les liens.

A ce propos j'ai entendu dire que la fleur de lys pourrait être un symbole de royauté provenant du liban à l'époque des croisades et non, comme le veut la légende, de l'aventure de Clovis qui se réfugia dans des marais.

_________________
@+ Image
Skipp


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message : bilan humain
Message Publié : 20 Nov 2005 0:37 
Hors-ligne
Hérodote
Hérodote

Inscription : 20 Nov 2005 0:31
Message(s) : 4
il n y apas eu bcp de resistance contre les musulmans en afrique berbere, au contraire , les principes de la religion musulmane a convenu aux berberes, il y eu qlq resistance de la part d une reine berbere appelé kahina, et apres son fils KUSAILA qui a tué OQBA IBN NAFAI , et puis mussa ibn nusssair et hassane ibn noumane a tué KUSSAILA et la resistance a prit fin et tout cela en tunisie sinon les autres bleds RAS 8O


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message : Re: bilan humain
Message Publié : 20 Nov 2005 9:01 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 26 Déc 2004 20:46
Message(s) : 1454
Localisation : France
imad a écrit :
il n y apas eu bcp de resistance contre les musulmans en afrique berbere, au contraire , les principes de la religion musulmane a convenu aux berberes, il y eu qlq resistance de la part d une reine berbere appelé kahina, et apres son fils KUSAILA qui a tué OQBA IBN NAFAI , et puis mussa ibn nusssair et hassane ibn noumane a tué KUSSAILA et la resistance a prit fin et tout cela en tunisie sinon les autres bleds RAS 8O

Il ne faut pas omettre la résistance armée, quoique médiocre, des Grecs byzantins.

Gibbon mentionne que durant la conquête arabe de l'Afrique, les Arabes défont une armée de 30.000 Grecs, dont 20.000 sont faits prisonniers.

Un autre ouvrage mentionne la bataille de Thabudeos, en 683, où 300 Arabes meurent lors d'une action (une partie de la bataille), et la bataille de Mems en 686.

Un événement implique les Berbères en 702, après la conquête.

C'est tout ce que j'ai et je n'ai pas eu le temps de consulter l'ouvrage de Xavier de Planhol recommandé par Isidore.

Je souhaite davantage d'informations sur les pertes des combats gréco-arabes et sur les bilans humains des révoltes berbères.

Merci pour vos réponses.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 20 Nov 2005 9:57 
Hors-ligne
Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 23 Mars 2005 10:34
Message(s) : 2291
Localisation : Nanterre
Bonjour,

Rappelons que l'Afrique du nord était à l'époque une région très affaiblie, ravagée par les invasions et les guerres de reconquêtes : au VIe siècle, les Byzantins l'avaient reconquise, détruisant le royaume Vandale. Mais au VIIe siècle, ils n'avaient pas les moyens de la défendre efficacement, puisque la plus grande partie de leur force était mobilsée contre la Perse.

La conversion à l'islam de la majorité des populations ne fut pas instantanée : elle s'effectua graduellement, résultant des pressions fiscales et sociales. En effet, les dhimmis -Chrétiens et Juifs- pouvaient pratiquer leurs cultes librement, mais devaient acquitter un lourd impôt, porter une marque distinctive et avaient l'interdiction de porter les armes.

Pour les Berbères, la conversion fut peut-être plus rapide.

imad, vous donnez des renseignements très intéressants. Pourriez-vous écrire un peu mieux et éviter le style SMS ? Merci.

_________________
Qui contrôle le passé contrôle l'avenir.
George Orwell


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 20 Nov 2005 22:37 
Hors-ligne
Hérodote
Hérodote

Inscription : 20 Nov 2005 0:31
Message(s) : 4
apres l ére de moussa ibn noussair , il y eu l immigration de IDRISSE 1 er, le descendant directe du profete mohammed, il s est etablit a WALILI pres de fEZ qui n existait pas encore et va etre batit par son fils IDRISSE II, il a constitué le premier etat musulman en afrique du nord,, a l epoque, il y avait quelques centaine de chevaliers arabes sinon le reste etaient des amazighs , amazigh veut dire homme libre, ils ont retablit l ordre dans les tributs berbers allant de ceuta jusqu a alger puis jusqu aux sanhaja au sud ( SAHRA ) ou touareg, c estait un etat fort qui nuisait aux abbassides de BAGHDAD qui etait leur ennemis, et puis apres la mort de idiss II , il y a eu le chaos et l afrique du nord s set redivisre en EMIRS de guerres et tribus


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 20 Nov 2005 23:12 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 02 Sep 2002 17:09
Message(s) : 438
Localisation : Nancy
Vous êtes prié de faire un effort au niveau de l'othographe. En Français, on écrit avec accents, apostrophes et majuscules en début de phrase. La prochaine fois, votre message sera supprimé sans sommation.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 20 Nov 2005 23:53 
Hors-ligne
Salluste
Salluste
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 01 Juil 2004 20:40
Message(s) : 240
Localisation : Paris
Heu ... !!! :roll: Je crois qu'il y a pas mal d'amalgame.

D'abord Koussaila n'est pas le fils de Kahina regnait dans les Aures alors que Kossaila été un chef de trubit du coté de la Kabylie.

Quand les Arabes sont arrivé au Maghreb, Kosseila se ralia completement a eux contrairement a Kahina qui ne voulais pas se soumettre a ces nouveaux envahisseur.

Un probleme eclata après entre Kosseila et Okba Ibn Nafaa ( chef de la garnison musulmane ) quand Okba obligea Kosseila qui était chef de tribut tres respecté de faire de viles taches courantes qui étaient repartie entre tous les soldats, Kossaila a vu dans cela un mepris envers sa personne et a quitter le campement pour rallier Kahina.


La conquete de la majorite du maghreb sauf les Aures c'est fait assez facilement avec l'adhesion de la population a qui on demanda pas plus de l'equivalent d'un dinars par chef de famille comme tribut.

Reste les Aures, Kahina se battu jusqu'a la dernière minute pour ne pas ceder, elle refusa de se soumettre à des etranger même si apparement elle n'avait rien contre la religion musulmane. On dit qu'elle aurait une fois capturé 40 musulmans lors d'une attaque d'une caravane, moyennant rançon elle les libera tous sauf un Khalid Ibn Yazid qu'elle adopta. Quelque années plus tard ( car il faut dire que les arabes ont mis une trentaine d'année pour avoir le dessus ) juste avant sa derniere bataille de Tabarqa ou elle mourru, elle demanda a Khalid de s'occuper de ses deux "freres" Ifran et Yezdia et de leur apprendre les principe de l'Islam ce qu'il fit et ces deux fils furent d'excellent lieutenant quelque année plus tard dans l'armée de Hassan Ibn Numan.

Il est aussi interessant de savoir que l'armée qui a combattu Kahina était composé pour l'essentiel de berberes islamisés, en fait à la même époque le calife Ommeyade Abd el Malik Ibn Marrouane decida d'attaquer Byzance et demanda a toute les troupes musulmanes du pays de le rejoindre, donc il ne resta qu'un minimum de soldat a Kairaouane et c'est la que Kahina en veritable guerriere pensa que le moment était venu pour la bataille decisif, quand les berberes musulmans apprirent la nouvelles, ils ont decidé de se rassembler avec ce qui restait de la troupe arabe afin de defendre Kairaouane.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 21 Nov 2005 23:22 
Hors-ligne
Hérodote
Hérodote

Inscription : 20 Nov 2005 0:31
Message(s) : 4
fils de koussaila, c'etait une façon de dire, amalgame , pas trop, plus de précisions ok:L'ISLAMISATION ET LA NAISSANCE DE LA NATION MAROCAINE•

L'Islamisation du Maghreb commença en l'an 50 de l'hégire, avec Oqba Ibn Nâfii. Il nous suffit de constater, avec MICHAUX BELLAIRE, que lorsque, vers 680, Oqba apporta l'Islam au Maroc, pour la première fois, la religion nouvelle fut "acceptée comme une délivrance par les populations". Pas plus que l'Ifriqiya, la Tingitane ne réagit contre les nouveaux conquérants qu'elle accueillit en libérateurs. Les chefs arabes étaient tout disposés à comprendre le monde berbère dont la structure sociale et les mécanismes économiques n'étaient guère différents de ceux du monde bédouin.

•Les campagnes d'Islamisation•

- La campagne d'Oqba (681-683) qui arriva aux environs de Ceuta.

- Le mythe d'Oqba: Oqba poussant son cheval dans les flots de l'Atlantique pour montrer qu'il ne peut aller plus loin.

- La campagne de Moussa Ibn Nouçayr (698-715):

- Prit Tanger, se dirigea ensuite vers le sud-ouest, prit le contrôle des

plaines atlantiques du Maroc, puis Volubilis et se dirigea vers le Draâ

et le Tafilalet.

- La résistance berbère cristallisée autour de la Kahina qui fut tuée

en 702.

- Les berbères marocains se convertirent rapidement à l'Islam, Ibn Nouçayr

confia aux 2 fils de la Kahina d'importantes responsabilités. Tarik Ibn

Zyad reçut le commandement d'une troupe de 12.000 berbères destinée

à envahir l'Espagne.

- Le Maroc passé sous la souveraineté des khalifes de Damas puis de Bagdad est administré par les gouverneurs locaux.

- En 732, arrêtés dans leur conquête à Poitiers par Charles Martel, les arabes refluent en Espagne.

L'Islam, au dogme simple, accessible à tous, sans hiérarchie, sans formalisme, a pu conquérir une grande partie de l'Humanité, dans l'espace record de quelques décades. L'histoire a rarement donné l'impression d'une spontanéité aussi nette dans la conquête pacifique des coeurs.

"Jamais l'Arabe, reconnaît E.F. GAUTIER, dans toute l'ardeur de sa foi nouvelle, n'a songé à éteindre dans le sang une foi concurrente", c'est que "la tolérance est liée, précise-t-il encore, aux concepts et aux instincts les plus profonds du Vieil Orient" (Moeurs et coutumes des Musulmans, pp. 207-214)

Les conquêtes de l'Islam ne tendaient ni à exploiter les terres conquises, ni à implanter l'élément arabe par une immigration massive. Pour toute l'Afrique du Nord, le chiffre des arabes n'a guère dépassé 110.000 jusqu'au IXème siècle, la plupart résidant en Tunisie.

Les doctes de la loi musulmane ont toujours été réfractaires à l'idée de "l'Islam religion unique d'Etat". Quand au moyen âge le Sultan Ottoman, SELIM, voulut en appliquer le principe dans l'Empire Musulman, le "Cheikh El Islam" de l'époque s'y opposa catégoriquement, invoquant le respect reconnu par l'Islam à la liberté de conscience.

Au Maghreb, les Juifs ont vécu côte à côte avec les Musulmans depuis le VIIème siècle. Ils étaient admis très tôt, dans les murailles de Fès, ville sainte pourtant. Déjà, vers l'an mil, la colonie juive de la capitale idrisside comptait 5000 âmes qui célébraient librement leur culte, dans des synagogues élevées en pleine médina. D'autre part, un des quartiers de Fès, dit "quartier de l'Eglise", semble avoir groupé, dès cette époque, les éléments chrétiens de la ville.

Les "gens du livre" (Chrétiens et Juifs) étaient admis à jouer un rôle non négligeable au sein de la société marocaine. Sous le sultan Almoravide, ALI BEN YOUSSEF BEN TACHAFINE, la perception générale des impôts au Maroc était confiée à un chrétien. Le représentant de cette dynastie puritaniste n'hésita pas à suivre ainsi l'exemple de son collègue de Cordoue, EN-NACER, qui chargea de l'Administration des contributions dans toute l'Andalousie, le Juif HASSADAL.

Le Maghreb semble avoir connu, au cours de la période anté-islamique et sous des dominations étrangères successives, un chaos indéfinissable. "Ni les Phéniciens, ni les Carthaginois, ni même les Romains, n'ont cherché, affirmait MICHAUX-BELLAIRE, à mettre de l'ordre dans cette confusion; ils ont tiré de ce pays ce qu'ils ont pu, s'occupant des produits beaucoup plus que des habitants et dans les régions où les dominations romaines et byzantines se sont exercées directement, il semble que les indigènes étaient réduits à un état voisin de la servitude, soumis aux plus dures corvées et aux charges les plus écrasantes".

Mais, si l'Afrique a pu, peut-être, bénéficier de quelques inventions carthaginoises dans la technique agricole et assurer à peine sa consommation locale, "l'Afriqua (romaine) tout entière appartenait à cinq grands personnages romains; le plus grand propriétaire foncier était l'empereur". Le pays prit alors l'aspect d'un grand domaine systématiquement exploité (André JULIEN).

Aussi, lorsque vers 680 Oqba Ibn Nafii apporta l'Islam au Maroc, pour la première fois, "la religion nouvelle fut-elle acceptée comme une délivrance par les populations les plus faibles et par conséquent les plus écrasées d'impôts" (Conférences p.2).

C'est encore MICHAUX BELLAIRE qui, établissant un parallélisme entre l'oeuvre du christianisme et celle de l'Islam, affirme que "le christianisme semble n'avoir apporté en Afrique que les luttes religieuses, les persécutions et les schismes" (Ibid p.246). C'est là ce que M. TERRASSE appelle "l'ordre latin et chrétien".

•Les grandes dynasties marocaines•

...Le Maghreb extrême, au contraire (des autres pays de l'Afrique du Nord), est fréquemment parvenu, sous la domination de puissants souverains, à prendre l'aspect d'un Etat. Les Chorfa Idrissides, les conquérants Almoravides, Almohades, Mérinides, les Chorfa Saâdiens et Filaliens, qui ont au cours des siècles, exercé successivement le pouvoir dans les mêmes lieux, non sans interruption d'ailleurs, ont réussi à y créer, malgré l'opposition de leurs sujets, la tradition d'un gouvernement de l'Occident, qui n'est pas indigne d'être comparé aux grandes monarchies de l'Islam oriental...

( Les Berbères et le Makhzen dans le Sud du Maroc, Paris 1930, p.3)

•ROYAUME SOCIO-ECONOMIQUE ET MILITAIRE•

Forte personnalité du Maroc:

"Aucun pays musulman moderne n'a eu, au cours des siècles, et n'a gardé jusqu'à présent, une personnalité politique aussi forte et aussi distincte que celle de ce pays"(Révolution du Maroc, par Robert MONTAGNE, p.375).

Un Seigneur ne fait pas la féodalité; celle-ci est un ensemble et cet ensemble n'existe pas au Maroc ( Marrakech, Edmond DOUTTE, Fasc. I, p.401).

D'ailleurs, Gustave LE BON précise dans la civilisation des Arabes (p.415)

que "les Arabes n'ont jamais connu de régime féodal ".

Les dynasties marocaines ne se contentaient pas de fonder ou de patronner des oeuvres d'assistance au Maghreb; leur action sociale se faisait sentir jusque dans les pays d'Orient où elles n'ont cessé de multiplier les habous pour subvenir aux besoins des nécessiteux. Le Sultan mérinide, Abou l'Hassan, affecta aux pauvres, dans les Lieux Saints, des biens dont la valeur vénale s'élevait à la somme (importante pour l'époque) de 16.500 dinars-or. Le Sultan Moulay Ismail en affecta de même les revenus des vastes oliveraies de Hamria, à Meknès (où on comptait 100.000 arbres). Sidi Mohammed Ben Abdallah, qui devait racheter à prix d'or 48.000 captifs musulmans dont la plupart étaient turcs, distribuait annuellement aux classes pauvres du Héjaz et du Yemen la somme globale de 100.000 mitqals. L'aide ainsi accordée aux pays du Levant, empruntait diverses formes, selon les circonstances. C'est ainsi qu'Abou Inane contribua à la libération de Tripoli par un don de 50.000 dinars. Plus tard le Sultan Moulay Slimane s'empressa de répondre à l'appel du Sultan Ottoman, en lui faisant don de quatre grandes caisses remplies de lingots d'or. A la même époque, il se porta au secours de la Tunisie où sévit une crise économique.

L'oeuvre entreprise dans le vieux Maghreb en vue de protéger l'hygiène et la santé publique, loin d'être idéale, n'était cependant pas négligeable pour l'époque. Un maristân était fondé pour la première fois à Marrakech, sous les Almohades. D'après l'auteur contemporain du " Moojib ", il aurait constitué un véritable hôpital, digne des hôpitaux d'Orient qui furent les seuls à présenter, à cette époque, les garanties requises.

Doté d'un personnel qualifié, de médecins réputés, d'un magasin pharmaceutique à jour, il s'érigeait au milieu d'un parc florissant sillonné de ruisseaux limpides, dont l'éternel et paisible murmure était parfois entrecoupé de gazouillements mélodieux. Au milieu d'un site aussi ensorcelant, les malades jouissaient d'un confort d'autant plus varié qu'ils avaient à leur disposition, un costume pour le jour, un autre pour la nuit, variant selon les saisons. En quittant hôpital, le convalescent, traité gratis, recevait une allocation qui lui permettait de subvenir à ses besoins, en attendant de reprendre ses forces.

Le transhumant atlassien était installé à demeure; les silos qui "sont plus souvent constitués par des constructions dont la réunion forme des villages", sont surveillés par des gardiens "qui exercent leurs fonctions pendant la durée de la transhumance, c'est à dire pendant trois saisons sur quatre. "Les villages, en effet, sont habités l'hiver " (SURDON, Institut p.257)

Le sens national des Marocains rebondissait chaque fois qu'une parcelle de la Patrie était menacée de l'extérieur. M. TERRASSE ne put s'empêcher de constater l'élan unanime qui soulevait la collectivité maghrébine devant le péril étranger. L'esprit national se concrétisait alors en une réaction que notre auteur qualifie de "vive et profonde"; "partout, dit-il, la résistance aux chrétiens s'organisa spontanément et sans retard. On vit sous les murs de Ceuta des guerriers de l'Extrême-Sud marocain (tome II, pp.122-123). Il reconnaît l'existence "d'une sorte de conscience nationale, presque de patriotisme marocain" ( tome II, p.147).

Comme pour les autres aspects de cette civilisation, l'armée marocaine a connu des "hauts et des bas". Grâce à une armée de volontaires berbères, le gouvernement du Maghreb appartient en entier à Idriss I. Les armées de son fils Idriss II devinrent puissantes et nombreuses. Il ne disposait pourtant que de 500 cavaliers arabes venus d'Ifriqiya et d'Espagne. (Zahrat El-As, pp.37-38). Sous les Almoravides, un millier d'hommes, entraînés à la vie militaire, constituaient de véritables moines armés. En 1086, une puissante armée occupa une partie de l'Andalousie où Ibn Tachfine laissa à la disposition d'El Motamid une garnison forte de 3.000 berbères. Une sorte de milice chrétienne se trouvait à Fès vers l'an 1145, commandée par Reverter. Pour la première fois, le premier Almoravide passa en revue ses troupes à Tlemcen en 538 H (Al Holal, p. 108 ) et en Andalousie lors de son premier passage (Moojib, p.77)

•LES IDRISSIDES: (FIN VIIIè - IXè SIECLES)•

Fondateurs du premier Etat musulman au Maghreb qui échappe à l'autorité de Bagdad.

- Principaux Rois:

- Idriss I ( 788-792)

Descendant d'El Hassan Ben Ali, réchappe au massacre de sa famille à Fakh en 786, s'enfuit jusqu'au Caire et gagne la région de Fès et de Tanger. Il s'installe à Oualili (Volubilis) et se voit reconnaître le commandement et la direction du culte, de la guerre et des biens. Il meurt empoisonné en 792 à Oualili.

- Idriss II ( 803-829)

Fils posthume d'Idriss I, sa proclamation officielle se fait très tôt en 803, à l'âge de 11 ans. Il s'installa à Fès, mata une révolte à Tlemcen et réprima le kharijisme.

La capitale Fès fut édifiée, durant la régence d'Idriss II avant l'an 185 H (801 après J.C.), si on tient compte de deux arguments péremptoires: citation de l'an 185 H par Léon l'Africain, comme date de la frappe du premier dirham idrisside, dont un spécimen se trouve, aujourd'hui parmi les archives du Musée de Kharkov, en Russie.

Après sa mort, le royaume partagé entre ses fils, livré aux guerres civiles, a été convoité par les Omayyades d'Espagne et les Fatimides d'Ifriqiya.

Même après la dislocation du Royaume idrisside, les grands princes de la Dynastie continuèrent à fonder, du Nord au Sud, de petites capitales qui devaient, à l'envie de Fès "adopter peu à peu et répandre autour d'elles, les formes de la civilisation musulmane".

Les travaux hydrauliques, indispensables à toute prospérité agricole et à tout épanouissement citadin, "comptaient, dit H. TERRASSE, parmi les grandes oeuvres des dynasties musulmanes". L'ère idrisside semble, reconnaît encore H. TERRASSE, n'avoir été ni tyrannique ni épuisante pour le pays. "A la fin du Xème siècle, IBN HAOUQAL fit état de la richesse marocaine".

Une culture riche et variée, des pâturages gras, du cheptel abondant, tels furent les aspects essentiels de l'économie à cette époque où le Maroc connut, d'après les anciens géographes, l'aisance, la dignité et la paix. L'existence, ça et là, de quelques fermes isolées, la dispersion de la population marocaine indiquent, affirme H.TERRASSE, "que le pays jouissait d'une sécurité suffisante".

-Faits saillants:

Création du premier Makhzen

- Ainsi le premier royaume marocain édifié sous l'égide de l'Islam ayant comme capitale la ville de Fès, remonte à treize siècles.

- La Mosquée AL AKHAWAYN a été édifiée en l'an 245 H (857 après J.C.), par Oum El Banine de la Qayraouane (en Tunisie), dont le nombre des émigrants, installés à la ADWA de Qaraouyène, se monte à 300 familles (800 familles andalouses s'installèrent alors à la ADWA dite Andalous, après l'insurrection de Cordoue à la fin du IIème siècle de l'hégire).

AL AKHAWAYN n'est devenue une université, qu'au IVème siècle de l'hégire, ce qui incita GERBERT, devenu Pape en 999 après J.C., sous le nom de Sylvestre II à y étudier - selon maints historiens, dont Berque- les chiffres arabes, et à les exporter, pour la première fois, en Occident.

- Vers la fin du Xème siècle commença la création de principautés diverses au Maroc.

• LES ALMORAVIDES (XIè - XIIè SIECLES) •

Berbères de la tribu des Sanhaja, originaires du Sahara marocain.

A l'avènement des Almoravides, le Maghreb présentait donc l'aspect d'un pays paisible, aux ressources abondantes et variées. Sous l'impulsion d'une idée musulmane, le fondateur de la dynastie ressouda l'unité des terres marocaines, développa un "sédentarisme" en créant de grandes villes, dont Marrakech; nouvelle capitale de l'Empire, cette cité, érigée à 30 km d'Aghmat, alors centre d'approvisionnement de tout le désert, n'empêcha nullement Fès, ancienne capitale, de bénéficier d'un regain de prospérité. Malgré les troubles que la révolution sanhajienne, devait naturellement susciter, le Maroc des Almoravides redevint rapidement dans la paix, dit M.H. TERRASSE, un Maroc prospère, riche. Les grands centres étaient déjà les foyers d'une civilisation, de teinte andalouse, dont la nouvelle dynastie fut la bienfaitrice par le large mécénat qu'elle exerçait autour d'elle. Dans l'espace de trois quarts de siècle, les frontières atteignirent la Castille et Alger, tandis que le prestige des Almoravides dépassait l'Occident pour aller rayonner jusqu'en Orient.

- Principaux Rois:

•Youssef Ben Tachfin (1060-1106)•

Roi à l'âge de 50 ans, installa vers 1060 une base d'opérations à l'Ouest de Tensift. Il prit Fès en 1063, Tlemcen en 1079, Oujda en 1081, Ténès et Oran en 1082. Vainqueur à Zalacca en 1086.

•Ali Ben Youssef (1106-1143)•

Né à Ceuta vers 1084, élevé au milieu de la culture andalouse. Désigné comme héritier présomptif dés 1103, il succéda à son père en 1106 à l'âge de 23 ans. Il poursuivit la politique de succès en Espagne: bataille d'Uclès (1108), reprit Tolède à partir de 1118-1119.

-Faits saillants:

- Un pouvoir qui contrôlait l'Afrique du Nord de l'Atlantique jusqu'à Alger

- Le pouvoir s'étendait jusqu'en Espagne suite à la bataille de Zallaca 1086.

- Ibn Toumert s'installe à Tinmel en 1125.

- Principale réalisation:

- Fondation de Marrakech: 1062.

•LES ALMOHADES (XIIè - XIIIè SIECLES)•

Berbères des tribus Masmouda, originaires du Haut Atlas (Tinmel).

Les Almohades ont procédé, dés le début, à une sorte de concentration, à base certes tribale, mais dégagée de tout particularisme.

"Ainsi, se réalisait, affirme R. MONTAGNE (dans les Berbères et le Makhzen, pp. 64-65), sous une forme entièrement originale, une nouvelle cristallisation des tribus en groupant les éléments les moins sûrs autour d'un noyau fidèle".

Même les Ghozz, d'origine étrangère, ont été intégrés dans chacune des tribus.

"Bientôt, l'Empire grandit, chacun prit sa place dans les cadres avec un ordre et une discipline qui nous paraissent unique dans l'histoire si instable et si troublée du Maghreb" (Ref. aussi aux Documents inédits d'Histoire Almohade. Trad. LEVI. PROVENCAL pp. 57, 71, 73).

"En réalisant pour la première fois, l'unité politique de l'Islam, des frontières de la Castille à la Tripolitaine, les Almohades contribuèrent à l'élaboration d'une sorte de syncrétisme de l'art musulman occidental" ( Ibid, t.I, p.305)

Principaux Rois:

•Abdel Moumen Ben Ali (1130-1163)•

Originaire de Goumia, localité du Nord-Ouest de Tlemcen, élève à Tlemcen, il

partit ensuite vers l'Orient et rencontra Ibn Toumert à Bougie. Il accéda au pouvoir en 1130, et fit la conquête des montagnes du Haut Atlas au Rif, prend Fès (1143-1144), Méknès, Salé, Tlemcen (1145), puis Marrakech (23 Mars 1147). En 1161, il franchit le Détroit, s'installa à Gibraltar et envoie des colonnes militaires en direction de Jaen. En 1162, il rentra au Maroc et mourut à Salé en préparant une nouvelle expédition vers l'Espagne.

"Chef de guerre et organisateur, il réalise pour la première fois dans l'histoire de l'Afrique du Nord, ce tour de force de tenir en sa main tout le pays de l'Atlantique à la Tripolitaine"

( Manuel d'Art Musulman, G. MARCAIS, t.I, p.296)

"Il n'est donc pas excessif de considérer Abdel Moumen, tout au moins à l'origine, comme le héros de l'unité nationale berbère."

(Les Almohades, MILLET, p.24)

•Abou Yacoub Youssef (1163-1184)•

Il prit le titre de Khalif en 1167. Esprit curieux et ouvert, il va apprécier la fréquentation des lettrés, et Ibn Tofail et Ibn Rochd vécurent à sa cour. Il entreprit la conquête de la partie orientale de l'Espagne musulmane et reprit la lutte contre les chrétiens.

En 1181, il engage une offensive en Evora.

En 1184, il fut mortellement blessé devant la ville portugaise de Santarem.

•Yacoub Al Mansour (1184-1199)•

Il regagne l'Espagne, prit Silves en 1191, défit complètement les chrétiens à Alarcos (Al Araq) le 10 juillet 1195. En 1187, il conduisit une expédition de grande ampleur en Ifriqiya, pris Alger et Bougie.

Une escadre navale de plus de 400 navires, d'après l'auteur d'El Anis, ne cessait de croiser entre Tunis, Oran et Alger, garantissant la sécurité de la côte.

Gibraltar, dont on réalisait déjà l'importance stratégique, était doté d'un puissant mécanisme de défense. La flotte almohade sera bientôt "la première de la Méditerranée", selon la propre expression d'A. JULIEN; ce qui incita SALADIN à requérir son concours, pour arrêter les expéditions chrétiennes sur la route de Syrie.

Le Maghreb s'érigea ainsi en leader du monde de l'Islam. Sa puissance, ses richesses, la réputation de son armée et de sa flotte lui valurent un prestige d'autant plus grand que les Musulmans du Caire et d'Alexandrie en arrivèrent à souhaiter, d'après l'Andalous Ibn Jobeir, un protectorat almohade.

Partout, dans l'Empire s'épanouissait une civilisation brillante, marquée d'une ampleur et d'une magnificence qui se reflétait dans la vie citadine et jusque dans le comportement rural. Dans l'architecture des grands monuments de Séville, de Rabat et de Marrakech, le souci de la qualité se doublait du sens de la grandeur. Des procédés nouveaux, empreints d'un mécanisme médiéval assez perfectionné, furent employés en matière de construction et de transport de matériaux lourds.

Un pont mobile identique, d'après la description faite par l'Istibsar, à celui édifié pendant la guerre entre Rabat et Salé, reliait déjà les deux villes. Il sera bientôt transformé en pont de "pierre et de bois", au dire d'EL MARRAKCHI, qui le décrivit plus tard.

Une Maqsoura (enceinte réservée au Khalifa dans la Mosquée ), construite à Marrakech, se déplaçait automatiquement grâce à des ressorts mécaniques. Elle aurait été au dire des chroniqueurs de l'époque, une véritable merveille, un colosse qui se mouvait par simple pression sur un bouton. De plus, la capitale était également dotée, à la même époque, d'un hôpital dont l'admirable fonctionnement fut assuré par un personnel qualifié.

-Faits saillants:

- Abdel Moumen réalisa pour la première fois l'unification politique de l'Afrique du Nord.

- Les Almohades lancèrent plusieurs expéditions en Espagne, dont celle lancée par Yacoub El Mansour qui aboutit à une victoire à Alarcos (Al Araq) en 1195.

- Principales réalisations

- Mosquée de Tinmel

- Rabat.

- La Giralda (Séville).

- La Koutoubiya:

- La tour Hassan: 1184


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 22 Nov 2005 11:05 
Hors-ligne
Polybe
Polybe
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 12 Août 2005 19:18
Message(s) : 113
Localisation : nulle part
Pourquoi les populations ont-elles adherees aussi rapidement a la religion?
L'argument des dogmes convainquants convient aux musulmans convaincus mais il est au-dela de toute apprehension sociologique de l'histoire. D'autres facteurs ont du rentre en ligne de compte.

Si je comprends bien, les Aures ont ete la seule region a avoir veritablement resiste a l'islamisation ?

Ce qui me laisse sceptique par rapport a la conversion pacifique, c'est la situation des Juifs: comment explique-t-on qu'une partie tres importante d'eux soit reste fidele au judaisme, alors que le reste s'est converti (la plupart des Nord Africains etait juif avant l'invasion arabe et une autre partie, surtout dans l'est Algerien, etait chretienne). Les Juifs non islamises etaient certainement ceux qui vivaient dans une contree lointaine, plus opaque a l'invasion arabe du moins.

_________________
De retour...
Faire monter le niveau...

Tout ce qui ne se donne pas se vole.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 22 Nov 2005 23:21 
Hors-ligne
Salluste
Salluste

Inscription : 27 Oct 2005 19:48
Message(s) : 232
Localisation : paris
daddycool a écrit :
Ce qui me laisse sceptique par rapport a la conversion pacifique, c'est la situation des Juifs: comment explique-t-on qu'une partie tres importante d'eux soit reste fidele au judaisme, alors que le reste s'est converti (la plupart des Nord Africains etait juif avant l'invasion arabe et une autre partie, surtout dans l'est Algerien, etait chretienne). Les Juifs non islamises etaient certainement ceux qui vivaient dans une contree lointaine, plus opaque a l'invasion arabe du moins.


la question est pertinente. Peut-être que l'Islam honorant Jesus, il leur a semblé qu'il n'était qu'une évolution acceptable du christianisme. Si de surcroit l'impôt musulman était inférieur aux lourds tribus auxquels les berbères étaient assujettis auparavant, on peut parler de campagne par crédit d'impôts.

Pourtant, l'expression utilisée en Afrique du nord pour évoquer l'islamisation forcée est "b'ssif", c'est à dire avec l'épée. Je ne sais pas quand elle a été forgée. Elle pourrait dater des nationalismes berbères du début du XXème comme être une vraie trace du procédé.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 23 Nov 2005 0:40 
Hors-ligne
Salluste
Salluste
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 01 Juil 2004 20:40
Message(s) : 240
Localisation : Paris
D'abord on est pas sûr que le christianisme fut la religion dominante avant l'Islam, même si il y eu schisme avec une guerre de religion entre Saint Augustin et l'eveque Donat qui parait-il était assez cruelle, on sait qu'il y avait aussi une grande proportion de paien au maghreb.

Cela dit rien ne confirme aussi qu'il y a eu conversion d'un coup à l'Islam, on sais qu'il existait beaucoup de chrétiens jusqu'à la dynastie des Almohades, c'est a dire plus de quatres siecles plus tard, qui ont été pourchasser avec les chiites et les juifs, les chrétiens d'un coté ont trouvé refuge chez les catholiques espagnols et ne sont jamais revenu, alors que les chiites et les juifs trouverent refuge au moyen orient et une parti de ces juifs est surement revenu quand la dynastie à commencé à s'adoucir ou à completement changé, c'est à dire pas plus d'un siecle plus tard.

A noté que les Almohades n'était pas des arabes mais une dynastie bien berbere, sinon pourquoi les gens se sont ils laisser dominer assez facilement par les arabes?
La question ne se pose pas que pour le maghreb mais aussi pour l'Espagne, l'Egypte, la Perse, le Sind et même quelque endroit du caucase, on a du mal à comprendre surtout que l'armée musulmane n'était à la base pas trés grande et pas vraiment discipliné, je veux dire qu'elle n'a rien a voire avec l'armée romaine par exemple pour arriver a conquerir un territoire qui s'étend entre les fontiere Est de la Tunisie et les fontiére Ouest du Pakistan en 2, 3 decennies puis des Pyrenées à l'Indous en moins d'un siecle.

Pour les arabes ces conquête se justifie par leur justice et par la confiance de la population qu'ils arrivaient a gagner en tuant le moins de non combattants possible, en demandant un impot assez modeste exempté si le chef de famille rejoint l'armée musulmane.En ne changeant en rien les formes d'organisation qu'il trouve sur place, en dirigeant le pays avec l'aide des autochtones et en incitant les soldat arabes qui veulent s'installer dans une région conquit à se marier avec les filles du pays. Il faut preciser qu'apres les conquetes peu d'arabes restaient sur place.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 23 Nov 2005 7:37 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 26 Déc 2004 20:46
Message(s) : 1454
Localisation : France
onyx a écrit :
Pourtant, l'expression utilisée en Afrique du nord pour évoquer l'islamisation forcée est "b'ssif", c'est à dire avec l'épée. Je ne sais pas quand elle a été forgée. Elle pourrait dater des nationalismes berbères du début du XXème comme être une vraie trace du procédé.

Il me semble pourtant avoir lu des histoires de révoltes anti-arabes sévèrement réprimées, probablement au Moyen Âge.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 23 Nov 2005 14:10 
Hors-ligne
Salluste
Salluste

Inscription : 27 Oct 2005 19:48
Message(s) : 232
Localisation : paris
Geopolis a écrit :
Il me semble pourtant avoir lu des histoires de révoltes anti-arabes sévèrement réprimées, probablement au Moyen Âge.

Mais au moment de la colonisation ? Il semble que l'opposition était modérée.

Qu'en disent vos bases ?


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Afficher les messages publiés depuis :  Trier par  
Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 230 message(s) ]  Aller vers la page 1, 2, 3, 4, 5 ... 16  Suivant

Le fuseau horaire est UTC+1 heure


Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 8 invité(s)


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas insérer de pièces jointes dans ce forum

Recherche de :
Aller vers :  





Propulsé par phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction et support en françaisHébergement phpBB