yannou94 a écrit :
En effet la thèse de Gallez est interessante comme vous les dites, en revanche dire que la déception des Arabes après la prise de Jerusalem n'est pas légitime, simplement du fait qu'ils aient vaincus, me parait un peu facile.
Cela dépend pourquoi la guerre est faite, si la guerre est faite pour le retour de Jesus sur terre après le relevement du temple, on peut considérer que cette guerre est un échec bien que gagnée, ce qui a pu engendrer de grandes frictions au sein de l'élite. En particulier au niveau de l'idéologie, croyances et des attentes, alors pourquoi pas une eviction de l'élite "cléricale" judéos-nazaréenne par le bras armé Arabe ou mixte Arabo-nazaréenne (l'Oumma)ou la composante Arabe aurait prédominé puis dirigé.
Dans ce scénario, les judéo-nazaréens seraient le seul mouvement ayant basé son avenir sur un miracle et l'assignation de Dieu à comparaître, ce qui me paraît tout de même bien incertain. Lorsque les Croisés ont pris Jérusalem, il n'y a pas eu de traumatisme en constatant que la fin des temps était remise à une date ultérieure.
Citer :
Pour ce qui est de l'origine de l'Islam en Arabie du Sud , je reste très sceptique notamment grâce aux lieux en Syrie ayant un rapport avec la tribu de Mahomet (les Qoreychites ) et par le fait que le Coran à un substrat plutot Syro-Araméen qu'un dialecte Arabe d'Arabie du Sud. (a ce propos:
http://www.lemessieetsonprophete.com/an ... 4_turc.htm )
On a trouvé des traces du culte de Rahman au Yemen. Pour ce qui est de l'Arabie centrale, la recherche archéologique est encore balbutiante.