Vous parlez d'or, Lamy!

Et puis-je faire quelque chose pour vous ?

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"Mal nommer les choses, c'est participer au malheur du monde" Albert Camus

Hum ??? Les droits de l'homme ne font pas l'unanimité. En tout cas, chaque fois qu'il est question de droit issu d'une religion, ils sont considérés comme une entrave aux droits de Dieu. Voyez le droit canonique catholique, par exemple ....

Personnellement, je suis en faveur de la laïcité mais je pense qu'une communauté peut définir comment elle vit, qui s'ajoute au droit laïc sans s'y substituer. C'est ce que je tentais d'expliquer à Lamy à propos du mariage qu'il .définit comme sacramentel et que je définis comme canonique (à savoir fruit du droit canonique catholique).

De même, l'islam définit son droit propre, par consensus interne de la communauté de la façon que j'ai décrite ci-dessus (qui n'a pas grand chose àvoir avec ce que disent nos télés et nos journaux). Ce qu'en font les musulmans est différent selon qu'ils sont dans une dictature arabe, dans une démocrature maghrébine ou dans un pays "occidental".

A+

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"Mal nommer les choses, c'est participer au malheur du monde" Albert Camus

Pour ce qui concerne le sujet, à savoir la place des femmes dans l'islam, je me souviens des excellentes objections d'un de mes professeurs de géographie humaine à la Sorbonne : ne confondez pas causes religieuses et causes socio-culturelles.

Autrement dit, disait-il, la place des femmes dans les sociétés musulmanes, est bien davantage la résultante du modèle patriarcal et tribal des sociétés arabes du Moyen-Orient que la résultante de la religion.
Ce sont les sociétés qui ont imposé le maintien leurs modèles préislamiques.

Si on va voir du côté de la religion chrétienne, il suffit de lire Saint Paul pour comprendre que le christianisme, ou plutôt les premiers chrétiens, en raison de leur culture, n'étaient pas très différents quant à la place faite aux femmes.

Prière de vous en tenir au sujet initial et de ne pas trop déborder SVP.

Lu dans mon quotidien régional ce matin :

Un père de famille musulman séquestrait ses quatre fillettes : pas d'école, pas de jeux à la maison, le Coran comme seule lecture. De temps en temps, une petite sortie au bas de l'immeuble, sous haute surveillance.
Dix mois avec sursis.

Je pense que la religion portée aux nues trouble les esprits dangereusement. Quand on sait qu'un prédicateur américain posséde une ligne quasi-directe avec la Maison Blanche ! Pour ma part, je crois dans mon petit coin, sans emm...... le monde.

Il y a un truc qui m'a surprise dernièrement. J'ai lu que le pays du monde où l'inégalité homme-femme est la plus marquée était l'Inde. Les hindous et les sikhs traiteraient les femmes de façon bien plus inégalitaire que les musulmans - et ce à cause de la tradition de la dot.
Il me semble assez étrange que l'on parle tant des rapports entre l'islam et la liberté de la femme, alors que les pays dans lesquels il y a des problèmes de filles tuées à la naissance (Inde et Chine) ne sont pas musulmans.
Peut-être est-ce dû au fait que la minorité musulmane française est très importante, ce qui nous fait nous poser des questions pour des problèmes comme le foulard, alors que les problèmes plus graves de l'Asie sont également très lointains...

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Yoda

On ne peut jamais se reposer sur l'amour - et c'est pourtant sur lui que tout repose. - Jean Rostand

On peut supposer que les problèmes inquiètent proportionnellement à l'importance de l'immigration de tel ou tel groupe. A la différence de l'Angleterre, la France, peu concernée par la présence sur son sol d'une population indienne ou sikh, est confrontée d'abord à la présence d'une communauté musulmane...

On peut également penser à Carrie de Stephen King, dont la mère fondamentaliste (chrétienne) transforme l'adolescence en enfer.

Lorsque la religion quitte le domaine spirituel pour envahir la vie quotidienne, il se passe en général des choses horribles.

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Qui contrôle le passé contrôle l'avenir.
George Orwell

Cela mériterait d'être explicité de façon nuancée et documentée...

D'autant plus que la religion quitte toujours le domaine simplement spirituel ... La religion, c'est un fait social.

Vaste sujet, mais si vous voulez en débattre il faut ouvrir une nouvelle discussion.

en effet, parce que l'on est là dans des questions d'actualité.

Ce n'est plus l'histoire des religions.

Il semble que le prophète Mahomet ait eu pour première épouse le chef d'entreprise qui l'employait et que son épouse préférée était la meilleure professeur de Médine. Si ce point est confirmé, on peut penser que le prophète respectait l'indépendance des femmes, admettait pour elles la possibilité de travailler dans des conditions normales et que c'est donc par erreur qu' ultérieurement il a pu leur être interdit au nom de l'islam, de travailler ou d'étudier, dans certains pays musulmans du moins.
On lit parfois à ce sujet, que ce n'est pas la religion musulmane mais des traditions locales qui régissent la condition de la femme, ce qui explique bien la diversité des situations. La chrétienté a également connu ce problème de la condition de la femme, en faisant parler à tort la religion pour édicter des règles qui ne figurent pas dans l'enseignement primitif

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Vous devriez aller jeter un coup d'œil à ce vieux sujet : L'Islam et les femmes

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Qui contrôle le passé contrôle l'avenir.
George Orwell

Quelques hadiths sur le sujet qui vont à l'encontre des idées reçues:

Le Prophète disait : « Le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur avec les femmes. » (Rapporté par Ahmad et Tirmidhy)
« Ô Seigneur ! Je mettrai dans la gêne ceux qui s’en prennent aux droits des deux faibles : l’orphelin et la femme. » (Rapporté par Nassâï et Ibn mâjah)

Anas raconte que le Prophète avait un voisin persan connu pour ses mets délicieux. Ce voisin prépara un plat pour le Prophète et le convia à sa table. Le Prophète lui dit : « Et mon épouse ? (En parlant de son épouse Aïcha) » Il répondit : « Non (je ne l’invite pas). » Le Prophète rétorqua : « Je refuse donc. » (hadith rapporté par Muslim)

Jâber rapporte : «Le Messager d’Allah a interdit au voyageur de rentrer chez son épouse de nuit par surprise afin de la prendre sur le fait accompli et pour ambitionner de voir un faux pas.» (Rapporté par Boukhâry et Mouslim)

Al-Aswad demanda à Aïcha, l'épouse du Prophète : « Comment se comportait le Prophète au sein de sa famille ? » Elle répondit : « Il m’aidait dans les tâches ménagères, et lorsque retentissait l’appel à la prière, il allait à la mosquée pour l’accomplir. » (rapporté par Boukhâry)

La fidélité du Prophète envers son épouse Khadîja se perpétua jusqu’après la mort de celle-ci. Anas dit : « Lorsque un cadeau était offert au Prophète, il disait : « Faites-le parvenir à cette femme, car elle était une amie de Khadîja. » (Rapporté par Tabarâny)


Il s'agit de Khadija qui employait le Prophète pour commercer notamment en Syrie, et d'Aïsha qui a passé sa vie à enseigner l'islam aux femmes de Médine.