Alors que les guerres de religion faisaient rage en France, la Pologne était considérée comme un Etat particulièrement pacifique au regard des différences religieuses et notamment à l'égard des protestants.

La question que j'essaie d'élucider est la suivante: Y a t-il eu des missionnaires polonais (moines diplomates?) envoyés en France à l'époque du siège de la Rochelle dans le but de venir au secours des protestants persécutés? J'ai trouvé aussi des information sur un siège à Metz apparemment en rapport avec ces-dits missionnaires (assiégés pour les empêcher de passer???).

Les seuls textes historiques que je trouve sont en polonais et je n'ai pas une assez bonne maîtrise de la langue pour traduire. Une date qui semble néanmoins importante: 1573. Un personnage: Karol IX (carol?).

Si quelqu'un peut apporter des pièces au puzzle...

Karol IX.... Il s'agit peut-être bien de Cherles Ia

Karol= Charles en polonais...
A mon avis, il s'agit de notre Charles IX!

_________________
"L'opinion publique n'existe que là où il n'y a pas d'idées."
"On devrait toujours être légèrement improbable."
Oscar WILDE

Oui, autant pour moi, je confirme qu'il s'agit bien de Charles IX... Je vais chercher de son côté mais cette histoire d'intervenants polonais est toujours floue...

Vous voulez dire des protestants ..... assiégés ?

Il ne serait pas étonnant que la Pologne ait envoyé des émissaires pour demander à Charles IX l'arret du siège.

A la même époque Montluc (un éveque très modéré) avait été envoyé en Pologne par Catherine de Médicis pour plaider la cause de son fils au trône de Pologne.

L'issu du Siège de La Rochelle était l'actualité du moment que tout a chacun suivait.

La Rochelle avait pour chef militaire La Noue un militaire protestant qui était également le fidèle serviteur du roi Charles IX, pour ne pas dire son agent secret.

La reine Elizabeth d'Angleterre était la meilleure amie de la France mais fermait les yeux sur les navires anglais qui allaient à la rescousse de La Rochelle.

François d'Alençon faisait au camp de La Rochelle ses premières conspirations contre son frère Henri d'Anjou.

Celui-ci dirigeait le siège mais ne pensait jour et nuit qu'à Marie de Clèves. Tandique sa mère revait pour lui une place sur le trône de Pologne.


Ses années furent prolifiques en diplomatie. Les routes étaient sans cesse parcourues par des ambassades, des courriers, ds chevaucheurs qui allaient d'un bout à l'autre de l'Europe. Il ne serait pas étonnant d'y voir des polonais.