Voilà un sujet bizarre !
J'en explique l'origine. Je travaille dans un service d'archives et nous discutions des conditions idéales de conservation de divers types de documents.
En général, les locaux doivent avoir une température constante, entre 15 et 18 degrés. Le taux d'humidité préférable varie en fonction des supports : 50% pour les pâtes de bois, les parchemins d'origine végétale (papyrus par exemple), 55% pour les parchemins d'origine animale (cuir de veau, vache, porc). J'évoquai le cas d'un autre support : la peau humaine. A son tour, un de mes collègues a remarqué qu'il fallait 65% d'humidité pour le parchemin en peau humaine
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Nombre de textes attestent de la pratique, de Sumer à nos jours. Je voudrais établir une sorte de collection d'exemples avec les références bibliographiques correspondantes.
Par ailleurs, il semble que la qualité varie selon les circonstances du "prélèvement" sur un mort ou un écorché vif, sur un enfant ou une personne plus âgée. Toutes les précisions macabres sont bienvenues pour mon information, toutefois je n'invite personne à faire des expériences réelles, je suppose que la littérature existante suffira à alimenter le sujet
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Existent-ils encore des exemplaires ? Si oui, dans quels fonds d'archives ? S'il en existe encore, ils sont probablement entreposés dans l'enfer de la bibliothèque ou du fonds d'archives
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Frédéric