Le Vieux a écrit :
Hitler, Jules César et Napoléon avait tout trois un point commun, ils étaient probablement épileptiques. Toutefois, pour César, un gros doute subsiste, un ami médecin féru de l’antiquité romaine, m’avait expliqué que les symptômes décris pouvait être attribués à une autre maladie, malheureusement j’ai perdu son texte qui me l’expliquait.
Yann Le Bohec, dans
César chef de guerre (ed. du Rocher) parle de l'épilepsie de Jules. C'est Suétone qui est à l'origine de la rumeur. Pourtant, aucun texte ne mentionne qu'il ait eu une crise dans un moment de grande tension, alors que ceux-ci ont dû être très nombreux dans sa vie. L'hypothèse de Maurice Pont, professeur de médecine, est une maladie rare : l'hypotension posturale, qui se traduit par des vertiges pouvant aller jusqu'à la perte de conscience. Les symptômes peuvent être confondus avec ceux de l'épilepsie pour un non-spécialiste.
Un autre épileptique putatif célèbre : Mahomet. On raconte qu'en recevant un verset coranique, il se mettait à trembler. Mais les symptômes rappellent aussi certaines transes mystiques.
Où sont les sources indiquant qu'Hitler et Napoléon sont épileptiques ? Le premier est crédité d'une bonne dizaine de maladies mentales, et vers la fin de sa vie prenait une vingtaine de médicaments différents par jour, mais je ne sais pas si cette maladie lui a été attribué. Quant au second, j'ai lu sur ce forum que la main sous le gilet n'indiquait pas une maladie du foi. Où le voit-on épileptique ?
Mozart, paraît-il, souffrait du syndrome de Tourette.
Citer :
Je crois savoir que de nombreux dirigeants étaient atteint de maladies vénériennes, mais cette maladie dans l'histoire n'est-elle pas relativement récente ?
Attention : les maladies vénériennes sont connues depuis longtemps. La syphilis qui est apparu au XVe siècle (et elle ne viendrait pas d'Amérique, j'ai lu ça sur ce forum) et le sida, apparu au XXe siècle, sont de nouvelles maladies, mais d'autres étaient pratiquées par depuis plus longtemps, comme les chaudes-pisses... et les souverains amateurs de jolies femmes ont dû en attrapper plus souvent qu'à leur tour. D'ailleurs, Patrick Rimbaud, dans
l'Absent, en attribue une à Napoléon.
On peut également parler de Louis XIV et de sa fistule anale.