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Alors voila on connaissais aussi des l'antiquitée l'utilisation des boyaux de porcs ou mouton qui servaient de preservatifs
Aussi il etait conseillé aux femmes fortunées s'offrent une balle d'or et de cuivre de 60 grammes à introduire dans le vagin. En somme, l'ancêtre du diaphragme.
Les femmes se servent également de diverses éponges et de tampons d'ouate, imbibés de substances acides ou de produits astringents, comme l'alun.
Sinon voici les croyances:
C'est ainsi qu'enflammer un trognon de chou et l'éteindre dans le sang menstruel est réputé pour ses propriétés contraceptives. Autre technique: porter des pessaires au cou ou attachés à la cuisse. Le règne animal offre de grandes ressources. Pour ne pas concevoir durant une année, il suffit aux femmes de cracher trois fois dans la bouche d'une grenouille. Elles peuvent également lier l'oeil d'un cerf qui louche à une racine de marjolaine et l'arroser, le soir, de l'urine d'un taureau roux. L'utilisation du mulet, stérile par nature, est également de bon augure pour éviter les grossesses. Il suffit de faire une ceinture avec le poil de ses oreilles, des fumigations avec ses sabots, des talismans avec ses oreilles ou ses testicules, des plats avec son cérumen ou des boissons avec son urine. De même, la fiente d'éléphant mélangée au lait de jument et portée en talisman se place dans la vulve.
Des moyens plus mystiques permettent, selon les croyances de l'époque, d'aboutir aux mêmes résultats. Se laver dans la fontaine de Saint-Martial (Limousin) tout en l'invoquant permet d'obtenir la stérilité. Même résultat pour ceux qui boivent l'eau de la fontaine de Sainte-Estelle dans le Poitou ou ceux qui puisent, avec leur main, de l'eau de source de Notre-Dame-de-Cléry (Sologne), le genou droit à terre.
Les ressources contraceptives semblent multiples, mais de la plus grande inefficacité. D'autres pratiques doivent pallier les manquements de celles citées ci-dessus. L'allaitement tardif, réputé dès le Haut Moyen-Age, permet, selon les scientifiques de l'époque, d'espacer les grossesses. Des moyens plus mécaniques - et certainement plus efficaces - étaient également utilisés : coït interrompu avec ou sans éjaculation, masturbation réciproque, sodomie ou fellation. Mais les confesseurs s'indignent contre ces pratiques et les médecins jugent le coït interrompu sans éjaculation dangereux pour la santé des hommes, arguant qu'il est nécessaire d'expulser le sperme en dépit de quoi les testicules risquent la destruction. Les femmes peuvent aussi, en-dehors de courir, sauter et descendre les escaliers, retenir leur urine entre les lèvres de leur vulve et l'aspirer vers leur paroi vaginale pour diluer le sperme s'y trouvant. Pas évident…
Néanmoins, il arrive que les médecins préfèrent prescrire des techniques comme la suspension, au bras de la femme, du cœur arraché à une souris vivante ou encore celle de la vulve d'une lionne, plus difficile à se procurer… Pour réduire la fécondité des hommes, il est recommandé
de mettre des lames de plomb sur leurs reins, de porter de la primprenelle ou d'enduire leurs testicules d'un emplâtre de jusquiame noir mélangé à du camphre, entre autres.
Sources :
Banque de données de l'Université Laval
Les tribulations du vase sacré : une histoire de la contraception et de l'avortement vue du côté des femmes.
Guy Gaborian, Gilles Kervella.
Outils de la santé et médecine d'autrefois.
(
http://www.editionsreinette.com)