Pas d'inquiétude.
A moins de tomber sur un texte très équivoque (qui fonctionne par exemple sur l'ironie, ce qui oblige d'une part à nuancer tous les propos, et de l'autre, parfois, à considérer comme vrai le contraire de ce qui est dit), le commentaire de document permet toujours de s'assurer de points non négligeables. Le document est une bouée de secours ! Sauf bien sûr, quand on tombe dans le hors-sujet.
Et puis, il faut bien considérer le niveau d'étude dans lequel on se trouve : on ne demandera pas la même chose à un étudiant de 1ère année qu'à un étudiant de master. Il me paraît difficile (et particulièrement sadique
) de faire plancher des jeunes étudiants sur des documents interprétatifs notamment sur le champ de l'histoire politique (les articles de Pujo sur l'affaire Stavisky, par exemple), ou encore sur des documents de propagande (comme le relief de Behistoun). Même si c'est très enrichissant, car ça oblige à prendre en considération tous les éléments qui antécèdent le discours.
Donc pas de panique ! Je me rappelle encore des premiers textes que je faisais en première année : ils parlaient soit du percement du canal du Midi, soit du concordat de 1801 (une bulle papale). Il n'y avait pas de sujets tordus.