Macgregor a écrit :
Je ne sais pas par où commencer
Par le début...
Numéroter les lignes du texte de 5 en 5, effectuer une première lecture du texte pour voir de quoi y cause, une deuxième lecture pour résumer chaque paragraphe, une troisième lecture qui surligne les mots/expressions à expliciter (et là, les lectures sont utiles), le vocabulaire appartenant au(x) même(s) champ(s) lexical(aux). À partir de tout cela, un certain nombre de thèmes ont pu émerger, qu'il faut regrouper par parties selon un ordre logique (penser aux transitions), cohérent et équilibré, qui fasse le tour de
tout le texte. Ne pas oublier de se poser la question "pourquoi le prof propose-t-il ce document (dans le cadre du cours) ?" "Que veut-il que je montre ?" Et, donc : "Quel est l'intérêt du document ?" "Qu'apporte-t-il à la connaissance de l'histoire ?"
Dans l'introduction, dire uniquement ce dont on a besoin pour comprendre le texte, pas raconter l'intégralité de la vie de l'auteur.
Idem pour la présentation du contexte.
Éviter de dire que le texte n'est pas objectif (cela revient souvent quand on est étudiant), car c'est un truisme : l'objectivité n'existe pas.
Dans la rédaction, avoir toujours en tête qu'on fait une explication de texte, pas un exposé. Comme disait un de mes profs, il faut être un obsédé textuel
. Ne jamais oublier le texte, s'appuyer sur le texte, citer le texte... sans faire non plus une juxtaposition de phrases du texte = penser aux mots de liaison (expliquer, c'est aussi démontrer, on suit une certaine logique).
En conclusion, après avoir fait le bilan du document, ne pas oublier de synthétiser les limites du document qu'on a pu pointer ça et là dans le cours de l'explication. Parler nécessairement de la portée du document, ce qui permet par exemple d'enchaîner sur une ouverture (une vraie, pas une question à la noix).