Je note trois éléments intéressants à partir du lien que vous nous proposez :
Citer :
On sait comment étaient traités les esclaves destinés aux plantations du Nouveau-Monde. Dans le monde arabe, ceux qui survivaient à la soif et à la maladie durant le transport devenaient domestiques, concubines ou eunuques, ou encore guerriers et même fonctionnaires, et ils étaient finalement traités plus humainement.
Votre message du 14 décembre à 1h18 était en réalité le copié-collé d'un passage d'un livre, et je me demande si sans mon intervention, vous en auriez cité la source.
Citer :
Les esclaves, Noirs ou Blancs, représentèrent à différentes époques l'éléments majeur de l'armée en Egypte, en Turquie, au Maroc, et dans certains Etats musulmans d'Afrique noire.
Est-ce à dire qu'avant (ou même pendant) la traite négrière, des "états musulmans d'Afrique noire" réduisaient des blancs en esclavage ?
Citer :
A Constantinople, le centre de l'empire ottoman, où tout gentleman turc avait de nombreuses concubines, il était rare de voir un mulâtre. Le fruit de ce genre de relations était en général victime de l'infanticide qui, si l'on en croit un rapport de l'Anti-Slavery Reporter, l'organe de la société anti-esclavagiste britannique (créée le 1e septembre 1856), était couramment pratiqué à Istanbul « comme quelque chose de très normal et sans le moindre remord ou crainte ».
Il est intéressant de relever qu'à l'inverse des pays américains, il n'existe aucune trace ethnique du passage d'esclaves dans la Turquie contemporaine. Gordon fournit une explication, en indiquant que les métis étaient systématiquement éliminés. Ca ne relève pas selon moi du "traitement plus humain". J'appelle cela une pratique génocidaire, qui m'évoque le massacre en Allemagne des enfants métis par les nazis dans les années trente.