[Page 67 :]
si l'on me dit que ceste prouince [de Normandie] manque de vin, & qu'il luy en faut aller chercher ailleurs, ie responds qu'elle a du cidre, & du peré, dont le goust est quelquesfois merueilleusement agreable tellement que cela repare le deffaut du vin

[Page 82 :]
toute la Normandie est fort adonnee au commerce, & quant aux choses qu'elle porte hors, ce sont quelques draps, des toiles de Roüen & d'ailleurs, & pareillement des cidres.

[Page 69 :]
Le païs d'autour de Bayonne est vn peu maigre, toutesfois il porte assez de commoditez à ses maistres. Il y a sur tout force arbres fruictiers pour faire du cidre, dont ils ont abondance.

[Page 83 :]
Toute la Gascongne, principalement le Bordelois, tire grand argent de ses vins, qui sont vendus aux Païs-bas, & en Angleterre. Bayonne n'en tire pas moins de la quantité des cidres.

[Le mot "cidre" n'est associé a aucune autre province française dans ce livre]

Olivier Basselin, le chansonnier normand, le créateur des Vaux-De-Vire, dut quelquefois mêler à l'éloge du vin et du cidre quelques accents de plainte pour cette belle France si ravagée, quelques imprécations généreuses contre ces anglais qui le mirent lui-même à fin, selon la chronique, c'est-à-dire le tuèrent. Si le souvenir de ces autres poèmes s'est perdu avec celui des événements, comme il arrive trop souvent dans notre oublieuse France, ce serait pour l'antiquaire une belle tâche de les exhumer et de les produire au jour.

Certes these two [cider and perry] are very common in Sussex, Kent, Worcester, and other steads where these sorts of fruits do about, howbeit, they are not their only drink at all times but referred unto the delicate sorts of drink, as metheglin is in Wales [methelin is a kind of mead made with honey]