Bonjour,
Je suis à la recherche de quelques percisions sur ce qu'on appellait "les enfants perdus" dans les armées de la fin du XVIème et du début du XVIIème siècle.
Voilà ce que je sais pour le moment (peu de choses en fait) :
-ce sont des hommes qui sont déployés en avant du gros de l'armée pour harceler l'adversaire. En gros une sorte de tirailleur.
-leur nom viendrait du fait que c'est un exercice plutôt risqué puisque trés vulnèrable face à une réaction de la cavalerie du camp opposé.
J'ai trouvé une ou deux referances dans quelques comptes rendus de batailles (Moncontour et Jarnac), mais jamais rien de bien utile concernants les hommes à proprement parlé.
Si vous avez des informations supplementaires, merci d'avance.

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Une légende, c'est l'histoire, le mensonge en moins et la poésie en plus.

Moi même j'ai été intéressé depuis longtemps par ces hommes qui remplissaient les fonctions d'éclaireurs. Je n'ai jamais trouvé grand chose sur la question. Une remarque, le terme se retrouve dans le vocabulaire anglo-saxon : a perdu est un combattant soit en avant-garde, soit en avant-poste.

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

Bonjour,

Il n'y a rien de plus à ajouter, la réponse est contenue dans votre message : les "enfants perdus" sont les fantassins (en général arquebusiers) qui sont déployés isolément ou par petits groupes sur l'avant de la ligne de bataille afin d'assurer la couverture de la mise en place de l'armée, son éclairage sur l'avant et le cas échéant pour gêner le déploiement adverse et perturber la progression ennemie.

Le nom d'"enfants perdus" s'explique par les dangers très importants de mort ou de capture que comporte une telle mission. Ce sont effectivement des "tirailleurs" des XVIe et XVIIe siècles, avec cet inconvénient que la cadence de tir de leurs armes est alors d'un coup/minute au mieux (contre six au XVIIIe siècle), ce qui les rend extrêmement vulnérables, notamment aux partis de cavalerie (la baïonnette pour l'autodéfense rapprochée ne se généralise qu'au tout début du XVIIIe siècle). Cette mission est cependant souvent déterminante dans une bataille, l'acquisition du renseignement et les coups portés par quelques bons tireurs à la chaîne de commandement adverse apportant de gros bénéfices au gros des forces.

Cordialement,

Loïc Bonal

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"Ils s'instruisent pour vaincre"/"Par l'exemple, le coeur et la raison"/"Labor Omnia Vincit"

Dans une encyclopédie Larousse du XX° siècle on trouve : " Enfants perdus, nom donné du XIV° au XVII° siècle à des soldats d'infanterie légère qui assuraient le service d'éclaireurs. ( Armés de couteaux, de massues, puis de pistolets et de grenades, ils sont les ancêtres des chaseurs et des voltigeurs ".

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