Je ne sais pas !
Mais trois siècles plus tôt, Quinctilianus (Quintilien) (42-120) dénonçait lui-aussi la méthode globale dans
De institutione oratoria (De l'institution oratoire), livre 1 :
Citer :
Syllabis nullum compendium est perdiscendae omnes nec, ut fit plerumque, difficillima quaeque earum differenda, ut in nominibus scribendis deprenhendatur.
Nulle abbréviation pour les syllabes, elles doivent toutes être apprises complètement, et les plus difficiles d'entre elles ne doivent pas, comme cela arrive la plupart du temps, être remises à plus tard, ce qui ferait que [l'enfant] serait arrêté lorsqu'il aura à écrire des mots.
[...]
Incredibile est, quantum morae lectioni festinatione adiciatur.
Il est incroyable [de voir] combien par la précipitation on ajoute du retard dans la lecture.
[...]
Certa sit ergo in primis lectio, deinde coniuncta, et diu lentior, donec exercitatione contingat emendata velocitas.
Que la lecture soit donc d'abord sûre, ensuite liée ; qu'elle soit longtemps assez lente, jusqu'à ce que, par l'exercice, arrive la vitesse sans défaut.
(source : Anne Quesemand, Rien de nouveau sous le soleil. Nihil novi sub sole, Pocket, 2006, pages 19 à 21.)