Cuchlainn a écrit :
Chef chaudard a écrit :
A rajouter: l'Europe médiévale et de la Renaissance est féodale. Ce sont une minorité de spécialistes, super entraînés, les nobles, qui combattent.
On peut comprendre qu'ils soient moins contents quand on passe d'une époque ou ils bousculent la piétaille en guenille armée de faux et serpes, à celle ou un roturier de bas étage peut abattre un guerrier avec 20 ans d'entraînement derrière lui, en une seconde, sans prendre de risque.
Mais ce problème n'est pas spécifique à la fin du Moyen Age. Il s'est toujours posé en présence de l'arc, puis de l'arbalète.
pas tout à fait, parce que la formation exigée fait de ces archers des guerriers quasi professionnels, ce qui les rapproche du chevalier dont la raison d'être est la guerre. Il entre dans le club, en quelque sorte...
Comme déjà dit dans bien des messages, l'arme à feu (l'arquebuse, mousquet puis fusil à pierre, si on veut détailler) permet de former un soldat en peu de temps...par rapport aux dix ans pour un archer, qui de toute façon se fatigue et "tire" moins bien après quelques minutes.
La conséquence, comme l'arme à feu est peu précise est que l'on se bat en groupes, carrés (tercios) avec mousquetaires aux angles au XVIIe, puis en lignes pour qu'un maximum de fusils puisse tirer.
On ne vise pas, mais l'ensemble fait comme du tir avec des chevrotines, sur le tas de morceaux de plomb lancés, une proportion normale va toucher.
ce qui change complètement les tactiques de combat, d'ailleurs, mais c'est une autre histoire.