pierma a écrit :
Gargamel a écrit :
il me semble , en relisant la traduction de 1906 et la déposition de Frère Seguin, que c'était plutôt :
Citer :
Moi qui parle, je demandai à Jeanne quel idiome parlait sa voix. — « Un meilleur que le vôtre », me répondit-elle. Et, en effet, j’ai le parler limousin.
Merci pour cette précision.
C'est en effet insuffisant pour assurer qu'elle-même parlait correctement le français. (Même si elle le comprenait) Avait-elle besoin d'un traducteur, à son procès ?
J'avoue mon ignorance : qu'appelait-on "le français" à l'époque ? Le langage de l'Ile de France, j'imagine, mais dans quelles limites géographiques était-il pratiqué ?
Je n'ai pas connaissance de la présence d'un traducteur durant le procès, il aurait alors fallu qu'elle ai un traducteur durant sa rencontre avec le Roi, durant les batailles, etc ...
Et ,sans trop vouloir m'avancer, je crois qu'on parlait le "François" au XVéme siècle, que le François ( la langue
) n'était pas vraiment si répandu que ça puisque Charles VIII en 1490 a du prescrire une ordonnance pour "imposer" l'usage du langage François et qu'un texte de 1362 le considère comme "trés méconnu".
Auparavant on avait essentiellement la langue d'oïl (au Nord) et la langue d'oc (au Sud).
source :
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francopho ... ancais.htmen attendant des avis plus ... avisés