Chef chaudard a écrit :
Pour abonder concernant le canon tirant vers l'arrière: on retrouve cette configuration sur le Archer de l'armée de sa Gracieuse Majesté, qui avait la fâcheuse tendance à décapiter le Sujet de sa Gracieuse Majesté préposé à sa conduite lors des tirs. Avant qu'on ne lui demande de se tenir à l'extérieur lors des tirs (on l'imagine fumant sa cigarette en faisant les cent pas à côté de l'engin pendant que le reste de l'équipage sue sang et eaux en faisant un carton sur les "Tigre" adverses).
Ben, c'est assez curieux... Parce que l'
Archer est quand même considéré - en général - comme une réussite en tant que chasseur de chars...
Maintenant, il est vrais que le « blindé idéal » est un peu une vue de l'esprit. Chaque modèle a ses points forts et ses points faibles. Même chez les grands spécialistes de la question en 1939-45 (l'Allemagne nazie et l'URSS), tous les modèles étaient loin d'être parfaits !
Chef chaudard a écrit :
Le concept même de chasseur de char est purement défensif, à la différence du char. La raison pour laquelle nos cousins d'outre-Quiévrain en ayant possédé, dans le cadre de leur politique de défense dénuée d'agressivité. Et le tir vers l'arrière était utile pour équilibrer l'engin: le canon placé à l'avant, sans porte à faux, balançant le poids du moteur.
Défensif, défensif... C'est discutable !
Dès le départ, les Allemands ont conçu et fabriqués des
Panzerjägers... Alors que leurs armées étaient fondamentalement tournées vers des missions offensives !
http://ww2armor.jexiste.fr/Files/Axis/A ... ger-1B.htmMais, en ce qui concerne les blindés belges, il n'est pas douteux qu'ils étaient - de toute façon - uniquement destinés à des missions de soutien d'infanterie... Pensée qui, d'ailleurs, était largement en vigueur dans l'armée française, à l'époque ! Et il est douteux que les Belges aient eu l'idée de lancer une offensive en direction du Rhin, en ne comptant uniquement que sur quelques centaines de chars légers et d'avions déjà démodés...