N'étant pas certain de mes liens Internet, je préfère effectuer un copié/collé d'un historique de l'arsenal de Cherbourg:
"Cherbourg, un siècle de construction de sous-marins L'histoire de la spécialisation de l'arsenal de Cherbourg dans la construction de sous-marins commence en 1896. A la suite d'un concours lancé par le ministère de la marine pour la mise au point d'un submersible, deux projets furent étudiés à Cherbourg.
Une première équipe, dirigée par l'ingénieur Ramazotti est chargée de la mise au point d'un sous-marin étudié pour effectuer de longues plongées. Le Morse avec une coque en bronze et une propulsion électrique est lancé le 4 juillet 1899.
Le second projet mené par l'ingénieur Laubeuf étudie la construction d'un torpilleur sous-marin plongeant de façon temporaire. Nommé Narval, lancé le 24 octobre 1899, le prototype aura les faveurs du ministère.
Construit en 1906, l'Emeraude est le premier sous-marin à propulsion diésel. En 1912, le Vendémiaire fait dramatiquement naufrage au large de la Hague lors d'un exercice. Avec 41 unités fabriquées jusqu'en 1914, l'arsenal de Cherbourg est désormais spécialisé dans la construction des sous-marins.
Après la guerre de 14-18, de nombreuses prises de guerre permettent l'entrainement des équipages et constituent le noyau de la flotte sous-marine opérationnelle. Leur examen minutieux permet de profiter de l'avance technologique allemande en la matière.
Jusqu'en 1939, vingt nouveaux submersibles sont construits et mis au point. Parmis eux, le Surcouf est le plus grand jamais construit. Lancé très discrètement en 1929, l'intérieur de ses longs flans de 120m abritait un hangar destiné à recevoir un hydravion. Trois ans plus tard, un nouveau drame marque l'histoire. Le Prométhé coule en essai au large du Cap Lévi.
Avec l'arrivée de l'armée allemande dans Cherbourg le 19 juin 1940, les 3 sous-marins en chantier sont sabordés ainsi qu'une partie du matériel. Durant toute la guerre, l'arsenal ne sert que de base d'entretien et de réparation pour la marine allemande.
Dès la fin de la guerre, le port d'importance stratégique est rapidement remis en état. La fabrication de nouvelles unités reprend dès 1953 avec le lancement symbolique en 1954 du Narval, deuxième du nom et premier sous-marin à coque soudée."
Je pense que les bâtiments prêtés par l'Angleterre permirent de faire la liaison entre la fin de la SGM où, effectivement, à cause des sabordages, la flotte française était dépourvue de sous-marins, et les années 1953/54 où l'arsenal de Cherbourg reprend son activité.
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