Nous sommes actuellement le 28 Mars 2024 11:47

Le fuseau horaire est UTC+1 heure




Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 16 message(s) ]  Aller vers la page 1, 2  Suivant
Auteur Message
Message Publié : 28 Juil 2011 13:28 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général

Inscription : 20 Déc 2008 14:01
Message(s) : 5112
Localisation : Bourgogne
Bonjour à tous,

Etant donné que le fil consacré à l'occupation est un peu anarchique, je me permets de reprendre les principaux messages qui établissent les forces d'occupation allemandes en France.

Il faut distinguer plusieurs catégories : les forces dédiées à l'occupation proprement dite, c'est-à-dire à la lutte anti-insurrectionnelle et au combat contre les Français qui voudraient y mettre fin (1) ; les divisions de l'Ersatzheer qui participent à partir de septembre-octobre 1942 à l'occupation de l'Europe à travers le système que j'ai désigné improprement "instruction en occupation" (2) ; les divisions de campagne qui protègent les côtes françaises d'un débarquement allié et constituent le cas échéant une réserve de contre-offensive afin de le repousser (3).

Les sources sont plus abondantes et plus claires plus on se rapproche du moment fatidique du 6 juin 1944, donc on va partir d'une situation initiale qui est celle de juin 1944.

CNE503

_________________
"Sicut Aquila"/"Ils s'instruisent pour vaincre"/"Par l'exemple, le coeur et la raison"/"Labor Omnia Vincit"/"Ensemble en paix comme au combat"/"Si Vis Pacem Para Bellum"/"Passe toujours !"


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 28 Juil 2011 13:56 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général

Inscription : 20 Déc 2008 14:01
Message(s) : 5112
Localisation : Bourgogne
Première partie : les forces spécifiquement dédiées à l'occupation.

Ce sont les forces anti-insurrectionnelles par excellence. Elles sont en France dans ce dessein : combattre, étouffer et anéantir toute résistance armée.

Au 17 juin 1944 :

Kommandant von "Gross-Paris" (anciennement Verwaltungsbezirk "Paris") :
Un état-major divisionnaire, deux états-majors régimentaires, dix bataillons de sécurité (dont un d'escorte de transport).

Sicherungs Divisionsstab 325

Sicherungs Regimentsstab 1
Sicherungs Regimentsstab 190

I./Sicherungs Regiment 1
II./Sicherungs Regiment 1
III./Sicherungs Regiment 1
I./Sicherungs Regiment 5
II./Sicherungs Regiment 5
III./Sicherungs Regiment 5
I./Sicherungs Regiment 190
II./Sicherungs Regiment 190
III./Sicherungs Regiment 190
Transport-Sicherungs Bataillon 754

Befehlshaber "Nordwestfrankreich" (anciennement Verwaltungsbezirk "A") :
Un état-major de brigade, cinq états-majors régimentaires, 26 bataillons de sécurité (dont quatre motorisés et deux de volontaires orientaux) et deux bataillons de garde de camps de prisonniers (Kriegsgefangenen Bewachung).

Sicherungs Brigadestab (motorisiert) 74 : Montargis.

Sicherungs Regimentsstab 5 : Dieppe.
Sicherungs Regimentsstab 6 : Houdan.
Sicherungs Regimentsstab 66 : Saint-Germain-en-Laye.
Sicherungs Regimentsstab 191 : Soissons.
Sicherungs Regimentsstab 193 : Alençon.
Sicherungs Regimentsstab (motorisiert) 1010 : Pithiviers.

I./Sicherungs Regiment 6 : Saint-Germain-en-Laye.
II./Sicherungs Regiment 6 : Morainvilliers.
III./Sicherungs Regiment 6 : Breuil-Bois-Robert.
II./Sicherungs Regiment 66 : Incarville.
III./Sicherungs Regiment 66 : Enghien.
IV./Sicherungs Regiment 66 : Clermont-en-Beauvaisis.
II./Sicherungs Regiment 191 : Charleville.
IV./Sicherungs Regiment 191 : Amiens.
II./Sicherungs Regiment : Melun.
III./Sicherungs Regiment 192 : Blois.
IV./Sicherungs Regiment 192 : Garches.
II./Sicherungs Regiment 193 : Saint-Lô.
III./Sicherungs Regiment 193 : Evreux.
IV./Sicherungs Regiment 193 : L'Aigle.
II./Sicherungs Regiment 195 : Thury-Harcourt.
I./Sicherungs Regiment (motorisiert) 1000 : Briare.
II./Sicherungs Regiment (motorisiert) 1000 : Montargis.
I./Sicherungs Regiment (motorisiert) 1010 : Pithiviers.
II./Sicherungs Regiment (motorisiert) 1010 : Fontainebleau.
Grenadier Bataillon zbV 928 : Chauny.
Grenadier Bataillon zbV 929 : Soissons.
Sicherungs Bataillon 449 : Planchy.
Sicherungs Bataillon 521 : Granville.
Sicherungs Bataillon 547 : Elbeuf.
Ost-Bataillon 680 : Mézières.
Georgisches Infanterie Bataillon 799 : Sissonne.

Pour la garde des camps de prisonniers :
Landesschützen Bataillon 581 : Breux-sur-Avre.
Landesschützen Bataillon 846 : Chartres.

Befehlshaber "Südwestfrankreich" (anciennement Verwaltungsbezirke "B" et "Bordeaux") :
Trois états-majors régimentaires, quinze bataillons de sécurité (dont un de volontaires orientaux) et trois bataillons de garde de camps de prisonniers (Kriegsgefangenen Bewachung).

Sicherungs Regimentsstab 56 : Angers.
Sicherungs Regimentsstab 195 : Rennes.
Sicherungs Regimentsstab 197 : Bordeaux.

II./Sicherungs Regiment 56 : Quimper.
III./Sicherungs Regiment 56 : Nantes.
IV./Sicherungs Regiment 56 : Angers.
III./Sicherungs Regiment 191 : Quimper.
I./Sicherungs Regiment 194 : Angers.
III./Sicherungs Regiment 195 : Quintin.
IV./Sicherungs Regiment 195 : Rennes.
II./Sicherungs Regiment 196 : Le Mans.
III./Sicherungs Regiment 196 : Poitiers.
IV./Sicherungs Regiment 196 : Tours.
I./Sicherungs Regiment 197 : Mont-de-Marsan.
II./Sicherungs Regiment 197 : Bordeaux.
III./Sicherungs Regiment 197 : Saintes.
IV./Sicherungs Regiment 197 : Bordeaux.
Wolgafinnisches Infanterie Bataillon 837 : Pissos.

Pour la garde des camps de prisonniers :
Landesschützen Bataillon 690 : Saint-Médard-en-Jalles.
Landesschützen Bataillon 691 : Rion-des-Landes.
Landesschützen Bataillon 907 : Rennes.

Befehlshaber "Nordostfrankreich" (anciennement Verwaltungsbezirk "C", hors zone annexée) :
Deux états-majors régimentaires, douze bataillons de sécurité (dont un d'escorte de transport et un de volontaires orientaux) et un bataillon de garde de camps de prisonniers (Kriegsgefangenen Bewachung).

Sicherungs Regimentsstab 198 : Nancy.
Sicherungs Regimentsstab 199 : Bar-sur-Aube.

I./Sicherungs Regiment 198 : Besançon.
II./Sicherungs Regiment 198 : Verdun.
III./Sicherungs Regiment 198 : Nancy.
IV./Sicherungs Regiment 198 : Vesoul.
I./Sicherungs Regiment 199 : Nevers.
II./Sicherungs Regiment 199 : Troyes.
III./Sicherungs Regiment 199 : Joigny.
IV./Sicherungs Regiment 199 : Châlons-sur-Marne.
Transport-Sicherungs Bataillon 365 : Dijon.
Landesschützen Bataillon 656 : Vesoul.
Sicherungs Bataillon 671 : Bar-sur-Aube.
Ost-Bataillon 615 : Auxerre.

Landesschützen Bataillon 769 : Châlons-sur-Marne (garde de camps de prisonniers).

Befehlshaber Heeresgebiet "Südfrankreich" (ancienne zone libre) :
Six états-majors régimentaires, 18 bataillons de sécurité (dont un motorisé et deux de volontaires orientaux).

Sicherungs Regimentsstab 95 : Brive-la-Gaillarde.
Sicherungs Regimentsstab 194 : Toulouse.
Sicherungs Regimentsstab 196 : Châteauroux.
Sicherungs Regimentsstab 200 : Lyon.
Sicherungs Regimentsstab 634 : Lyon.
Sicherungs Regimentsstab (motorisiert) 1000 : Clermont-Ferrand.

I./Sicherungs Regiment 95 : Pont-du-Château.
II./Sicherungs Regiment 95 : Limoges.
III./Sicherungs Regiment 95 : Tulle.
IV./Sicherungs Regiment 95 : Aurillac.
II./Sicherungs Regiment 194 : Digne.
III./Sicherungs Regiment 194 : Mondragon.
IV./Sicherungs Regiment 194 : Toulouse.
I./Sicherungs Regiment 200 : Aix-les-Bains.
II./Sicherungs Regiment 200 : Valence.
III./Sicherungs Regiment 200 : Nîmes.
IV./Sicherungs Regiment 200 : Lyon.
Sicherungs Aufklärungs Abteilung (motorisiert) 1000 : Clermont-Ferrand.
Landesschützen Bataillon 625 : Avignon.
Landesschützen Bataillon 685 : le Pont-de-Claix.
Sicherungs Bataillon 698 : Mâcon.
Sicherungs Bataillon 726 : Toulouse.
Ost-Bataillon 406 : Saint-Michel-de-Maurienne.
Ost-Bataillon 654 : Châlon-sur-Saône.
.
Sous l'autorité du Militärbefehlshaber Belgien und Nordfrankreich (pour la partie française seulement) :
Un état-major régimentaire et sept bataillons de sécurité (dont un de protection des voies ferrées).

Sicherungs Regimentsstab 35 : Lille.

Landesschützen Bataillon 327 : Calais.
Landesschützen Bataillon 485 (Bahnschutz) : Lille.
Sicherungs Bataillon 772 : Lens.
Sicherungs Bataillon 863 : Avesnes.
Sicherungs Bataillon 908 : Hazebrouck.
Sicherungs Bataillon 948 : Douai.
Grenadier Bataillon 1201 (Magenkranken) : Lille.


Grand total pour la France (y compris la partie rattachée à l'administration militaire de Belgique) : un état-major divisionnaire, un état-major de brigade, 19 états-majors régimentaires et 93 bataillons de sécurité (dont six de volontaires orientaux, cinq motorisés, un de protection des voies ferrées, deux d'escorte de transport et six dédiés à la garde de camps de prisonniers).
Cela représente au moins 60 000 hommes.

Unités auxquelles doivent être ajoutés les pelotons de Feldgendarmerie qui parsèment la France occupée et constituent le premier rideau des forces militaires d'occupation et le bras armé "immédiat" des Kommandanturen (de l'ordre de cinquante à soixante - représentant 1 500 Feldgendarmes - par Befehlshaber en janvier 1943, la zone occupée n'ayant pas encore atteint son maillage maximal à cette date). Soit quelques 5 à 6 000 Feldgendarmes au total.

CNE503

_________________
"Sicut Aquila"/"Ils s'instruisent pour vaincre"/"Par l'exemple, le coeur et la raison"/"Labor Omnia Vincit"/"Ensemble en paix comme au combat"/"Si Vis Pacem Para Bellum"/"Passe toujours !"


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 28 Juil 2011 14:12 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général

Inscription : 20 Déc 2008 14:01
Message(s) : 5112
Localisation : Bourgogne
Protégeant les infrastructures aériennes, les Flieger Regimenter de la Luftwaffe participent, au moins passivement, par la dissuasion, à la lutte anti-insurrectionnelle :
- six états-majors de régiment, contrôlant 20 bataillons (Flieger Regimenter 32, 63, 71, 91 et 94 à trois bataillons, 92 à un seul bataillon, plus les quatre bataillons du Flieger Regiment 90).
- d'autres bataillons doivent être déployés dans le secteur français de la zone d'occupation franco-belge (éléments des Flieger Regimenter 22, 51, 53 et 93).

On peut estimer qu'ils représentent au moins une douzaine de milliers d'hommes supplémentaires.

CNE503

_________________
"Sicut Aquila"/"Ils s'instruisent pour vaincre"/"Par l'exemple, le coeur et la raison"/"Labor Omnia Vincit"/"Ensemble en paix comme au combat"/"Si Vis Pacem Para Bellum"/"Passe toujours !"


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 28 Juil 2011 14:52 
Hors-ligne
Administrateur
Administrateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 27 Avr 2004 17:38
Message(s) : 10623
Localisation : Région Parisienne
A ce compte là, il va falloir compter les marins de la Kriegsmarine. Après tout, ils sont dissuasifs dans les ports.

_________________
Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 28 Juil 2011 17:34 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général

Inscription : 20 Déc 2008 14:01
Message(s) : 5112
Localisation : Bourgogne
Effectivement, Jean-Marc, ceux chargés de la protection des installations navales, en particulier des bases sous-marine, peuvent être comptabilisés, ne serait-ce que parce qu'en remplissant cette mission de sûreté, ils évitent à d'autres de le faire et les laissent libres de chasser du maquisard.

Mais j'avoue que la Kriegsmarine, je maîtrise encore moins que les troupes au sol de la Luftwaffe. On va bien voir ce qu'il en est et puis ça m'intéresse de savoir quelles étaient les unités qui étaient chargées de ça.

CNE503

_________________
"Sicut Aquila"/"Ils s'instruisent pour vaincre"/"Par l'exemple, le coeur et la raison"/"Labor Omnia Vincit"/"Ensemble en paix comme au combat"/"Si Vis Pacem Para Bellum"/"Passe toujours !"


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 28 Juil 2011 20:50 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général

Inscription : 20 Déc 2008 14:01
Message(s) : 5112
Localisation : Bourgogne
Deuxième partie : les unités de l'Ersatzheer déployées en France.

Elle représente sept divisions de réserve ou "de base" : 148., 157., 158., 159., 182. et 189. Reserve Divisionen, Freiwilligen-Stamm Division. Il s'agit d'unités déployées alors qu'elles ne sont constituées que de jeunes recrues qui font leurs classes, encadrés de leurs instructeurs. Souffrant d'une pénurie de soldats, l'Allemagne est obligée de recourir à cet expédient ("instruction en occupation") afin d'alimenter les besoins croissants des différents théâtres d'opérations en soldats.
Leurs détachements "Brunhilde" ont pris une part prépondérante dans l'occupation de la zone libre en novembre 1942. Après "Lila", elles sont cantonnées à des tâches d'occupation et constituant des "forces de réaction rapide" contre les maquis avec leurs groupements d'intervention (Eingreifsgruppen), puis sont successivement affectées à la surveillance des côtes aux côtés de divisions du Feldheer (à l'exception de la 157. Reserve Division et de la Freiwilligen-Stamm Division qui mènent des actions anti-insurrectionnelles très actives).

148. Reserve Division : mise sur pied le 1er octobre 1942 à Metz à partir de la Division Nr.148, elle rejoint la région de Toulouse en novembre 1942 : son Reserve-Grenadier Regiment 8 est à Castres avec un bataillon et en a un autre à Castelnaudary ; le Reserve-Grenadier Regiment 239 est à Montauban avec un bataillon, tandis qu'un autre est à Toulouse et le dernier à Castelsarrasin ; le Reserve-Artillerie Regiment 8 est à Auch.
Puis elle rejoint la région de Nice en novembre 1943. Elle occupe un secteur côtier autour de Cannes, Nice et Menton jusqu'au débarquement allié en Provence en août 1944 (secteur du LXII. Reservekorps, 19. Armee).

157. Reserve Division : mise sur pied le 1er octobre 1942 à Munich à partir de la Division Nr.157, elle rejoint le secteur de Besançon, ses groupements d'intervention étant stationnés à Salins-les-Bains, Dôle et Châlon-sur-Saône. Son PC est alors à Besançon, le Reserve-Grenadier Regiment 7 est à Grenoble avec un bataillon, un autre est à Chambéry et le dernier est à Belley ; le Reserve-Grenadier Regiment 157 est à Gap avec un bataillon et un autre est à Embrun ; le Reserve-Gebirgsjäger Regiment 1 est à Aix-les-Bains avec ses trois bataillons à Annecy, Briançon et Bourg-Saint-Maurice ; le Reserve-Artillerie Regiment 7 est à Grenoble avec un groupe et un autre est à Albertville).
Subordonnée au LXIV. Reservekorps, elle est active sur les deux versants des Alpes à compter de fin 1943. Le 1er septembre 1944, elle devient 157. Gebirgs Division.

158. Reserve Division : mise sur pied le 1er octobre 1942 à Strasbourg à partir de la Division Nr.158, elle rejoint le secteur de la Rochelle en janvier 1943. Son Reserve-Grenadier Regiment 18 est à la Rochelle, deux bataillons du Reserve-Grenadier Regiment 213 y sont aussi, de même que le Reserve-Artillerie Regiment 18, tandis qu'un bataillon du Reserve-Grenadier Regiment 221 est à Royan et un autre à la Rochelle (secteur du LXXX. Armeekorps de la 1. Armee).
Elle y demeure jusqu'au 2 juillet 1944, jour de sa dissolution au profit de la 16. Infanterie Division.

159. Reserve Division : mise sur pied le 1er octobre 1942 à partir de la Division Nr.159, elle rejoint le secteur de Bourg-en-Bresse : les bataillons du Reserve-Grenadier Regiment 9 sont ventilés à Lyon, Bourg, Vienne et Sathonay, ceux du Reserve-Grenadier Regiment 251 dans le secteur de Saint-Etienne, le Reserve-Artillerie Abteilung 9 est à la Valbonne.
En février 1944, elle est envoyée sur la côte méditerranéenne pour prévenir un débarquement allié (secteur du LXXXVI. Armeekorps puis du LXIV. Reservekorps de la 1. Armee). Elle y est encore déployée en août 1944.

182. Reserve Division : mise sur pied le 26 novembre 1942 à Nancy (Reserve-Grenadier Regiment 79 à Metz, avec ses Reserve-Grenadier Bataillone 208, 212 et 226), elle rejoint Paris le 14 septembre 1943. Son Reserve-Grenadier Regiment 79 est alors à Châlons-sur-Marne, avec ses bataillons à Versailles, Vitry-le-François et Epernay ; le Reserve-Grenadier Regiment 112 est à Senlis avec le Reserve-Grenadier Bataillon 110, le Reserve-Grenadier Bataillon 437 étant à Crépy-en-Valois et le 438 à Pont-Sainte-Maxence ; le Reserve-Grenadier Regiment 342 est à Mantes avec le Reserve-Grenadier Bataillon 321, le Reserve-Grenadier Bataillon 697 étant aux Andelys et le 698 à Evreux. Puis elle est transférée dans le Pas-de-Calais le 23 janvier 1944 (régiments à Pihen, Bailleul, Wizernes près de Lille).
Elle est finalement transférée au Feldheer le 30 juillet 1944 et détruite dans les dernières phases de la bataille de Normandie.

189. Reserve Division : mise sur pied en mai 1943 dans le secteur de Clermont-Ferrand. En mai-juin 1944, elle prend la garde d'un secteur côtier de Sète à Aigues-Mortes jusqu'au débarquement allié en Provence en août 1944 (secteur du IV. Luftwaffen-Feldkorps de la 19. Armee).

Freiwilligen-Stamm Divisionsstab : Saint-Cyr-au-Mont-d'Or.
Freiwilligen-Stamm Regimentsstab 1 (avec les Georgisches Feld-Bataillone II./4 et I./9, et le Turkestanisches Feld-Bataillon I./370) : Castres.
Freiwilligen-Stamm Regimentsstab 2 (avec les Aserbeidschanisches Infanterie Bataillone I./73, 804 et 806, la Wolgatartarisches Legion et l'Armenisches Infanterie Bataillon 810) : Mende.
Freiwilligen-Stamm Regimentsstab 3 (avec deux bataillons de remplacement) : Mâcon.
Freiwilligen-Stamm Regimentsstab 5 (avec un bataillon d'instruction, un bataillon cycliste et les Ost-Reiter Abteilungen 403 et 454) : Langres.
Un Ost-Bataillon de remplacement d'identité douteuse : Castres

Contrairement à ce que j'ai dit précédemment, la 165. Reserve Division a quitté la France en janvier 1944 :
165. Reserve Division : mise sur pied dans le secteur de Dijon le 4 octobre 1942, puis son PC est implanté à Beaune le 14 octobre 1942 (en 1943, elle a des éléments à Besançon – Reserve-Grenadier Regimentsstab 205, le Reserve-Jäger Bataillon 75 est à Lure, le Reserve-Grenadier Bataillon 238 est à Dôle – à Dijon – Reserve-Grenadier Regimentsstab 215 avec ses Reserve-Grenadier Bataillone 111 et 435, le Reserve-Grenadier Bataillon 380 est à Gray – à Sens – Reserve-Grenadier Regiment 260 avec le Reserve-Grenadier Bataillon 460, le Reserve-Grenadier Bataillon 470 étant à Auxerre – et à Beaune – Reserve-Artillerie Regiment 5). Le 4 janvier 1944, elle rejoint l'île de Walcheren (bouches de l'Escaut) où elle sert à mettre sur pied la 70. Infanterie Division.

La composition de ces divisions est très variable en fonction des époques, mais par exemple, le 1er septembre 1943 :
- la 157. Reserve Division comprend 11 975 recrues et 4 114 cadres.
- la 165. Reserve Division comprend 7 003 recrues et 2 462 cadres.
- la 182. Reserve Division comprend 17 405 recrues et 4 953 cadres.

CNE503

_________________
"Sicut Aquila"/"Ils s'instruisent pour vaincre"/"Par l'exemple, le coeur et la raison"/"Labor Omnia Vincit"/"Ensemble en paix comme au combat"/"Si Vis Pacem Para Bellum"/"Passe toujours !"


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 29 Juil 2011 7:32 
Hors-ligne
Administrateur
Administrateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 27 Avr 2004 17:38
Message(s) : 10623
Localisation : Région Parisienne
Il existe 10 Sicherungs-Divisionen der Kriegsmarine dont je pense qu'elles assuraient la sécurité des ports. La 4ème dont l'état-major est à Lorient en 1941, puis à La Rochelle a des troupes à Royan, Paimboeuf, Nantes, Pauillac, Les Sables d'Olonne, La Pallice, Bordeaux, Bayonne et St. Nazaire. La seconde est sur les rivages de la Manche.

_________________
Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 29 Juil 2011 10:22 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général

Inscription : 20 Déc 2008 14:01
Message(s) : 5112
Localisation : Bourgogne
Jean-Marc,

Pour autant que j'ai pu le déchiffrer, ces Sicherungs Divisionen ne sont pas des divisions de sécurité terrestres mais celles qui assurent la sécurité des accès aux ports. Elles sont constituées de flottilles de dragueurs de mines (Minensuchflottillen et Räumbootsflottillen), de "flottilles de patrouille" (Vorpostenflottillen), de "flottilles de briseurs de champs de mines" (Sperrbrecherflottillen), voire de flottilles de lutte anti-sous-marine (U-Jagdflottillen).

Mes recherches ont jusqu'à présent été infructueuses quant à dénicher des unités terrestres de la Kriegsmarine en charge de la protection des installations. Je n'ai trouvé qu'un "Marine-Stosstrupp-Abteilung" sous le commandement du Marinebefehlshaber "Nordfrankreich" en 1940 et du Marinebefehlshaber "Kanalküste" en 1941, une Wach-Kompanie "Pilz" sous l'autorité de l'Admiral "West" en 1942, et des Marine-Kraftfahr Abteilungen un peu partout (sans que je ne sois certain qu'ils aient une mission de sûreté).
Si j'avais le détail des unités sous les ordres des Hafenkommandanten qui parsèment les côtes sous domination allemande (par exemple, le Hafenkommandant "Dünkirchen" dispose de la Hafenkompanie "Dünkirchen" et de la 7./Feuerlöschregiment "Sachsen" - je suppose que la seconde est constituée de pompiers, la première doit regrouper l'ensemble du personnel ayant en charge les installations portuaires militarisées, donc la sûreté du site ; le Hafenkommandant "Ostende" comprend un sus une Hafenschutzflotille - sans doute des vedettes lance-torpilles - et le Sicherheits und Hilfsdienst Abteilung (motorisiert) 21), je pense qu'on trouverait des unités dédiées à la sûreté terrestre des ports. Mais pour le moment, chou blanc.

CNE503

_________________
"Sicut Aquila"/"Ils s'instruisent pour vaincre"/"Par l'exemple, le coeur et la raison"/"Labor Omnia Vincit"/"Ensemble en paix comme au combat"/"Si Vis Pacem Para Bellum"/"Passe toujours !"


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 29 Juil 2011 11:00 
Hors-ligne
Administrateur
Administrateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 27 Avr 2004 17:38
Message(s) : 10623
Localisation : Région Parisienne
Tu as raison, ces forces sont embarquées, j'ai pensé que ces divisions assuraient la protection terrestre des ports. Je vais essayer de creuser un peu plus avant.

_________________
Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 29 Juil 2011 18:49 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général

Inscription : 20 Déc 2008 14:01
Message(s) : 5112
Localisation : Bourgogne
Je crois que j'ai quelque chose... Mais ce ne sont pas des marins, ils appartiennent au Heer.

Chaque corps d'armée déployé dans un secteur côtier dispose, en juin 1944, de "Festungs-Stammtruppen". Par exemple, le XXV. Armeekorps (Bretagne-sud) a pour subordonnés, entre autres, les Festungs-Stammtruppen XXV. Armeekorps, comprenant trois bataillons et une compagnie de réserve, le I./Festungs-Stammtruppen XXV (huit compagnies numérotées de 1 à 8) étant à Brest (2 001 hommes), le II./Festungs-Stammtruppen XXV (neuf compagnies numérotées de 9 à 16, ainsi que la 23) étant à Lorient (inclus Plouhinec : 1 520 hommes), le III./Festungs-Stammtruppen XXV (neuf compagnies numérotées de 17 à 22 et de 24 à 26) à Saint-Nazaire (761 hommes). Soit 27 compagnies (avec des éléments à Vannes, 305 hommes, Saint-Michel, 109 hommes, et Guerrance, 501 hommes).

Pour essayer d'être à peu près complet, on trouve encore :
Les Festungs-Stammtruppen LXXIV. Armeekorps (Bretagne-nord) représente une unique compagnie déployée à Saint-Malo/Dinard (900 hommes tout de même !), et les Festungs-Stammtruppen LXXXIV. Armeekorps comprennent quatre compagnies (1 355 hommes) à Cherbourg.
Les Festungs-Stammtruppen LXXXI. Armeekorps (secteur côtier à l'est de l'estuaire de la Seine) comprennent neuf compagnies en deux bataillons, et les Festungs-Stammtruppen LXXXII. Armeekorps (secteur côtier du Pas-de-Calais) comprennent un bataillon à six compagnies plus une compagnie de réserve, et un second bataillon de quatre compagnies est en cours de formation au 6 juin 1944.
Le LXXX. Armeekorps, qui défend les côtes au sud de l'estuaire de la Loire et au nord de la Gironde, comprend un bataillon de huit compagnies et un bataillon de quatre compagnies au titre de ses Festungs-Stammtruppen.
Le LXXXVI. Armeekorps a trois compagnies à Biarritz.
Pour l'ensemble de la 19. Armee le long de la côte méditerranéenne, je ne trouve que six compagnies de forteresse et une de réserve comme Festungs-Stammtruppen 19. Armee.

Soit au moins 69 compagnies qui semblent protéger les infrastructures navales des grands ports français (c'est plus ou moins l'équivalent de cinq à six régiments de campagne, qui comprennent entre 12 et 16 compagnies - neuf compagnies de combat, trois compagnies d'armes lourdes et toutes les compagnies supplémentaires au-delà de 12 sont des compagnies d'appui - canons d'infanterie, génie, DCA).

CNE503

_________________
"Sicut Aquila"/"Ils s'instruisent pour vaincre"/"Par l'exemple, le coeur et la raison"/"Labor Omnia Vincit"/"Ensemble en paix comme au combat"/"Si Vis Pacem Para Bellum"/"Passe toujours !"


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 30 Juil 2011 5:19 
Hors-ligne
Jean Froissart
Jean Froissart
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 23 Déc 2004 18:02
Message(s) : 1404
Localisation : Généralité de Riom & Bourbonnais
bonne idée, on aurait du scindé l'autre fil,
Citer :
189. Reserve Division : mise sur pied en mai 1943 dans le secteur de Clermont-Ferrand. En mai-juin 1944, elle prend la garde d'un secteur côtier de Sète à Aigues-Mortes jusqu'au débarquement allié en Provence en août 1944 (secteur du IV. Luftwaffen-Feldkorps de la 19. Armee).

à propos de scinder en fait elle est justement divisée dans deux zones trés éloignées, une moitié de Division dans la région, principalement à Clermont-Ferrand et Montluçon (Regiment de Grenadiers de Réserve n° 15 [Bataillon 163 & 461] Reserve Artillerie Abteilung 28, Cie de chasseurs de chars 262...)
l'autre moitié se trouvant en Midi-Pyrénées avec le Bataillon de Pionniers Motorisés 669 du LXVI Corps d'Armée de Réserve (781 hommes)
les éléments du Massif Central ne quittent la zone que vers le 6 juillet et ne retrouvent les seconds sur le littoral Méditérranén qu'aprés cette date et une intense activité contre les Maquis dans les deux cas
Citer :
Freiwilligen-Stamm Divisionsstab : Saint-Cyr-au-Mont-d'Or.
Freiwilligen-Stamm Regimentsstab 1 (avec les Georgisches Feld-Bataillone II./4 et I./9, et le Turkestanisches Feld-Bataillon I./370) : Castres.
Freiwilligen-Stamm Regimentsstab 2 (avec les Aserbeidschanisches Infanterie Bataillone I./73, 804 et 806, la Wolgatartarisches Legion et l'Armenisches Infanterie Bataillon 810) : Mende.
Freiwilligen-Stamm Regimentsstab 3 (avec deux bataillons de remplacement) : Mâcon.
Freiwilligen-Stamm Regimentsstab 5 (avec un bataillon d'instruction, un bataillon cycliste et les Ost-Reiter Abteilungen 403 et 454) : Langres.
Un Ost-Bataillon de remplacement d'identité douteuse : Castres

+ Freiwilligen-Stamm-Regiment 4 - Bourg-en-Bresse

pourquoi douteuse, normalement Castres à priori c'est la garnison du Régiment 1




Ne pas oublier l'Ordungspolizei
-Régiment de Police n° 19 : Ier Bataillon en Savoie depuis mars 1944
IIe & IIIe ??? Bataillon Otremba au Mont-Mouchet début juin
puis les 2 Bataillons en opérations dans le Limousin et Périgord
-Bataillon de Gendarmerie Motorisé n° 2 dans l'Allier depuis fin 1943

_________________
"A moi Auvergne"


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 30 Juil 2011 12:21 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général

Inscription : 20 Déc 2008 14:01
Message(s) : 5112
Localisation : Bourgogne
Loïc a écrit :
+ Freiwilligen-Stamm-Regiment 4 - Bourg-en-Bresse


Le Lexikon, qui est une source fiable même si elle n'est pas sans erreur, indique que ce régiment est en Belgique en juin 1944 (Namur à compter du 8 février 1944, pas de redéploiement indiqué après).
Contrairement aux Freiwilligen-Stamm Regimenter 1 et 2 qui sont constitués d'unités de campagne, il s'agit (comme le Freiwilligen-Stamm Regiment 3) d'un régiment de remplacement comprenant un bataillon de remplacement et un bataillon d'instruction (plus une batterie d'artillerie et un escadron de cavalerie, sans doute d'instruction aussi, formés respectivement à partir de l'Ost Batterie 203 et du 1./Ost Reiter Schwadron 231), ainsi qu'un bataillon de convalescents (Genesenden Bataillon).

Loïc a écrit :
pourquoi douteuse, normalement Castres à priori c'est la garnison du Régiment 1


Oui mais ce bataillon de remplacement "galicien" me laisse sceptique. Je ne l'ai nulle part au sein de la Freiwilligen-Stamm Division, ce qui ne veut pas dire qu'il n'existe pas, il est vrai.

Loïc a écrit :
Ne pas oublier l'Ordungspolizei
-Régiment de Police n° 19 : Ier Bataillon en Savoie depuis mars 1944
IIe & IIIe ??? Bataillon Otremba au Mont-Mouchet début juin
puis les 2 Bataillons en opérations dans le Limousin et Périgord
-Bataillon de Gendarmerie Motorisé n° 2 dans l'Allier depuis fin 1943


Effectivement, il faut que je les intègre. Tu as les numéros des bataillons du Limousin et du Périgord.
Sinon, Polizei Regimentsstab 19, I.-III./Polizei Regiment 19, Feldgendarmerie Bataillon (motorisiert) 2, c'est bon.

CNE503

_________________
"Sicut Aquila"/"Ils s'instruisent pour vaincre"/"Par l'exemple, le coeur et la raison"/"Labor Omnia Vincit"/"Ensemble en paix comme au combat"/"Si Vis Pacem Para Bellum"/"Passe toujours !"


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 30 Juil 2011 16:33 
Hors-ligne
Tite-Live
Tite-Live

Inscription : 20 Août 2010 13:58
Message(s) : 389
Pour la Kriegsmarine, j'ai peut-être quelque chose.

Ce site donne des informations sur les forces allemandes déployées à Saint-Nazaire et aux alentours durant le conflit.

Cette partie du site donne des informations sur plusieurs unités dépendant a priori de la Kriegsmarine.

_________________
Il faut toujours éviter de combattre des désespérés.

Extrait du Taktika de Léon VI (empereur byzantin de 886 à 911)


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 30 Juil 2011 16:52 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général

Inscription : 20 Déc 2008 14:01
Message(s) : 5112
Localisation : Bourgogne
Mises à part les unités de circonstance mises sur pied à partir d'août 1944, le site n'indique aucune unité qui aurait pu avoir un rôle de protection ou de sûreté.
La Flak et les batteries d'artillerie côtière devaient être autonomes, mais pour le reste, je pense que la protection des sites devait relever du Heer.

On procède différemment dans l'armée française d'aujourd'hui, où la protection immédiate des infrastructures navales ou aériennes est du ressort exclusif de la marine nationale (fusiliers-marins commandos) et de l'armée de l'air ((fusiliers-commandos de l'air). Je pensais trouver des unités similaires mais je ne crois pas qu'il y en ait, finalement.

CNE503

_________________
"Sicut Aquila"/"Ils s'instruisent pour vaincre"/"Par l'exemple, le coeur et la raison"/"Labor Omnia Vincit"/"Ensemble en paix comme au combat"/"Si Vis Pacem Para Bellum"/"Passe toujours !"


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 31 Juil 2011 5:30 
Hors-ligne
Jean Froissart
Jean Froissart
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 23 Déc 2004 18:02
Message(s) : 1404
Localisation : Généralité de Riom & Bourbonnais
bonjour
au fait pour la 159e Division de Réserve tu voulais écrire côte Atlantique et non Méditérranéenne, n'est-ce pas
Elle est envoyée dans les Landes aprés avoir été en Auvergne (Etat-Major à Clermont-Ferrand - non indiqué par le lexikon qui place ses éléments en Rhône-Alpes) de même la 189e la remplace l'Etat-Major est au Puy-en-Velay (non indiqué dans le lexikon) à un moment, jusqu'à l'automne 1943 puisqu'à cette date c'est la fameuse 13e Division de Waffen SS Bosno-Croate, qui est seulement de passage, qui s'établit dans la cité Mariale avec la non-moins célèbre mutinerie de son Bataillon de Pionniers à Villefranche-de-Rouergue durant cette courte période

ce sont les 2e et 3e Bataillon du Régiment de Police 19 qui sont en Limousion Périgord aprés les opérations dans le Cantal, avant juin je ne sais pas où ils sont

Citer :
Feldgendarmerie Bataillon (motorisiert) 2, c'est bon

non malheureux ! surtout pas Feldgendarmerie, "Gendarmerie" tout court, rien à voir avec la Feldgendarmerie, justement c'est bien le probléme dans les sources régionales, ses hommes étant confondus avec de simples feldgendarmes on a le plus grand mal à retrouver leurs activités et distinguer quand il s'agit de ce rarissime exemple bataillon motorisé (il n'y en a eu que 7 dans toute l'Armée Allemande) ou de simples pelotons de feldgendarmes, à force de relecture et de lire entre les lignes j'arrive un peu à grande peine à extraire quelques infos mais la confusion systématique en a fait un bataillon fantôme dans ces sources

au sujet du Freiwilligen Stamm Régiment 4
certes il était à Namur mais Alain Chazette qui fouille les archives allemandes dans son article sur Les unités Cosaques en France et la Freiwilligen Stamm Division de Lyon du 39-45 Magazine n° 166 le place à Bourg-en-Bresse sans autres détails sur ses activités

d'ailleurs il le nomme Freiwilligen Ost Stamm Regiment 4
-Ost Ausbildungs Bataillon
-Ost Ers Btl
-Schanz Bataillon "Wittig"
-Russ Sturm Bataillon "Huber"

c'est vrai qu'il y'a quelques bizarreries dans son article que je comprends pas trop quand il assigne des numéros d'OstBataillons stationnés dans le nord à des Légions entières du sud, (Türk-Légion 781 pour le Bataillon I/370 au Régiment 1) c'est néanmoins trés intéressant

le n° 3 est aussi désigné Freiwilligen Türk Stamm Régiment bien que son bataillon à Roanne soit Ukrainien que je sache
et le 5 "Cosaque" mais celà tu le savais déjà

_________________
"A moi Auvergne"


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Afficher les messages publiés depuis :  Trier par  
Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 16 message(s) ]  Aller vers la page 1, 2  Suivant

Le fuseau horaire est UTC+1 heure


Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 17 invité(s)


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas insérer de pièces jointes dans ce forum

Recherche de :
Aller vers :  





Propulsé par phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction et support en françaisHébergement phpBB