Citer :
car pour l'instant vous donnez dans la diffamation et la divagation pures. L'enquête sur Pasewalk, sous la stimulation du grand Deuerlein, et avec la coopération du très avisé John Toland, est première, soignée, exhaustive (par rapport à ce qui était accessible à l'époque) et présentée avec prudence (par exemple sur la question de l'hypnose).
Soit vous employez à tort et à travers des mots dont vous ne connaissez pas le sens, soit vous donnez délibérément dans l’excès de langage, dans le (vain) espoir de compenser le vide argumentatif de vos propos par la surenchère verbale.
Je vous invite à relire la définition du mot « diffamation » telle qu’elle figure dans la loi du
29 juillet 1881, article 29:
« toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne…auquel le fait est imputé est une diffamation… »
Pour caractériser la diffamation les allégations doivent porter atteinte :
• à l’honneur et
• à la considération de la personne visée.
• Une simple critique ou appréciation de valeur ne sera pas retenue comme diffamatoire.
Critiquer les écrits de Binion comme je le fais ne constitue en aucun cas de la diffamation.
Par contre, accuser à tort un individu qui exerce son droit fondamental de critiquer une œuvre d’être un diffamateur pourrait bien être de la diffamation
.
Sur ce fil, vous n’avez jusqu’ici contribué aucune preuve, aucun fait concret, aucune source précise, aucune citation,aucune source, aucune analyse.
Encore et toujours, vous vous contentez d’affirmer, de trancher, d’exprimer vos opinions personnelles sans autre forme de procès, sans même une esquisse de justification, pensant apparemment que le simple fait que ces opinions sont les vôtres doit suffire à vos interlocuteurs et clore le débat.
Vous en donnez un nouvel exemple dans le post que je cite : Deuerlein est « grand », John Toland est « très avisé » et leur enquête est « soignée et exhaustive ». Une série de purs jugements de valeur, sans aucune qualification donc sans intérêt . Alors que ce qui serait sensé et ferait avancer le débat serait de citer leur travail et de démontrer pourquoi XX est grand, avisé etc.
Ce qui est encore plus choquant, c’est que vous permettez ces jugements à l’emporte-pièce, alors que vous n’avez manifestement pâs lu les ouvrages –références cités dans ce débat, à commencer par le roman de Weiss.
Vous n’avez pas lu non plus le livre de Binion d’ailleurs, sinon vous vous seriez aperçu qu’il parle peu du séjour de AH à Pasewalk, qu’il dit très peu de choses sur le traitement de Forster et ne conclut pas formellement que les hallucinations messianiques de AH à Pasewalk étaient la conséquence du traitement dudit Forster.
Je cite : » I left tantalizing questions wide open about Hitler’s hallucinations in Pasewalk, beginning with wether it was spontaneous or induced. “
Binion expose les raisons soutenant les deux hypothèses, et de nouveau il repart dans la divagation psychanalytique : la raison pour laquelle les hallucination d’AH pourraient avoir été auto-provoquées, c’est que l’iodoforme provoque des délires, Klara a certainement du délirer durant son agonie (on n’en sait rien, en fait), et donc les hallucinations d’AH a Pasewalk seraient … AH imitant sa mère, en une sorte de mimétisme oedipien.
Même logique divagante quand il expose les arguments à l’appui de la thèse selon laquelle les hallucinations auraient été provoquées par le traitement de Forster, ce traitement ayant été l’hypnose .
D’abord, est-ce que l’hypnose peut effectivement provoquer des hallucinations, la question n’est jamais posée, nous devons croire Binion sur parole sur ce point. Personnellement, je n’ai jamais entendu des psychiatres ou des hypnotiseurs parler de tels cas, mais passons.
Binion reconnait lui-même que Forster était radicalement contre l’utilisation thérapeutique de l’hypnose, qu’il l’a (je cite) « expressémment condamnée » en 1917. Mais dans la foulée, ça ne l’empêche pas d'ajouter que Forster a pu utiliser une méthode thérapeutique qu’il désapprouvait, car il aurait créé la « cure miracle » tout spécialement pour Hitler. De nouveau, des affirmations sans preuves, et surtout, parfaitement invraisemblables : quelle est la probabilité que Forster ait traité Hitler
- avec une méthode, l’hypnose, qu’il a condamné expressément quelques mois avant de le traiter
- ait mis au point un traitement spécial juste pour Hitler, qui n’était alors qu’un soldat traumatisé anonyme parmi des centaines d’autres confiés à ses soins.
Ceci alors que Forster était connu pour ses méthodes thérapeutiques brutales, qui se résumaient essentiellement à : vous êtes un simulateur, conscient ou inconscient. Ressaisissez-vous, cessez de vous comporter comme une femmelette, conduisez-vous comme un homme et comme un soldat allemand digne de ce nom, et remontez au front presto.
Citer :
toute la littérature anti-Binion dont il a été question dans ce fil fait preuve d'un manque dommageable de rigueur et d'une grande paresse argumentative, en jetant le bébé Pasewalk avec l'eau du bain psycho-historique.
La logique de Binion est aussi incohérente quand il traite de Pasewalk que quand il aborde la psychologie d’Hitler ; son manque de rigueur ne dépend pas du sujet abordé , il est inhérent à sa méthodologie même.
Quand au reproche de manque de rigueur, et de paresse argumentative, venant de vous,
grand maître des ukases prononcés ex cathedra et multirécidiviste de l’attaque personnelle, c’est , disons, surréel.