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Certes on peut être un historien, mais peut-on agir en historien ?
Tout dépend de ce que vous concevez être un
historien...
Le stéréotype de la "voie royale" que vous décrivez plus haut ne suffit pas non plus dans le cadre que vous avez retenu.
Il faut être avant tout dans les "bons coups" et aux bons endroits, dans les bons moments.
C'est bien cela qui produit cela :
Citer :
Qui publie dans les revues les plus prestigieuses ? Qui est accepté dans les colloques dits internationaux ? Qui est reconnu comme expert, notamment dans la valorisation ?
Citer :
Lorsqu'on ne peut participer, ou participer marginalement, à la recherche, quel historien est-on ?
Au partage méprisant que vous réalisez - sans doute involontaire, mais issu de ce qui est toujours véhiculé par de nombreux enseignants-chercheurs actuellement -, je peux apporter une réponse tout aussi méprisante : on peut tout de même être le nègre des précédents
, qui ne fichent souvent plus grand chose, perdus dans leurs colloques "internationaux", dîners en ville, associations diverses, etc., ce qui leur permet de mettre des combinaisons en place et peut-être d'obtenir le poste idyllique, tant rêvé.
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la recherche de haut niveau
Là, il faudra m'expliquer ce que vous entendez par là, car si vous êtes si sourcilleux sur les termes employés dans cette discussion - et je vous en remercie -, celle-ci mérite bien une explication.
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la thèse d'État n'existe plus depuis 1984, celle qui lui correspond le plus est l'actuelle HDR.
Effectivement, j'ai écrit trop vite.