La petite maison de St Cloud
Quelques temps après l’achat du château de St Cloud, fait le 19 février 1785, par la reine Marie Antoinette au duc d’Orléans, sa belle-sœur, la comtesse d’Artois manifesta, selon ses propres mots, le
«désir et le besoin d’une maison de campagne où elle puisse prendre l’air et se procurer quelques distractions».
L’intendant de sa maison - qui s’appelait Bourboulon - écrivait de son côté :
«Son but a été d’y venir chercher le plus souvent possible la retraite et la liberté … J’ai réellement pitié de la vie ennuyeuse que mène notre Princesse. Elle est la seule qui n’aye pas un petit coin pour diriger sa promenade. Aussi reste-t-elle toujours comme en prison à Versailles ».
La princesse cédait, en fait, aux tendances préromantiques de son époque vers un retour de la nature et une simplicité qui, bien que sincères, se concrétisèrent par une sophistication raffinée.
Peut-être aussi éprouvait elle de la jalousie envers sa famille : chaque membre de la famille royale possédait, à cette époque, sa maison particulière; la reine possédait Trianon et maintenant St Cloud, sa sœur et sa belle sœur, Mme Elisabeth possédaient, en propre, leur propriétés à Montreuil aux portes de Versailles, comme Monsieur à Brunoy.
Mesdames Tantes disposaient du domaine de Bellevue. Dans ce cadre bucolique, la princesse avait l’intention de vivre simplement selon les préceptes très en vogue alors de retour à la nature et à la simplicité répandus par les écrits notamment de Jean Jacques Rousseau.
Saint Cloud avait la préférence de la princesse, mais il ne fut pas question d’une construction neuve car, malheureusement, les finances du prince étaient dans un état déplorable : ce dernier n’hésitait pas, en effet, à épuiser ses revenus dans des plaisirs dispendieux, en allant jusqu’à s’endetter de plus de deux millions au jeu. Il s’offrait de ruineux caprices, comme celui du pari de la construction de Bagatelle. Aussi, Louis XVI devait-il, trop souvent, couvrir la plus grosse partie de ses dettes.
Dans cette conjoncture, l’installation de Marie-Thérèse à St Cloud devait nécessiter de longs pourparlers.
Marie-Thérèse sollicita de la reine la jouissance d’un pavillon situé dans le parc de St Cloud. Il semble bien que l’on proposa d’abord, le «petit château de la Gayété », bâti en 1748, sur la colline de la Brosse, qui possédait de magnifiques jardins en terrasses dessiné par La Lyre.
Mais l’état de vétusté du bâtiment ( qui sera détruit finalement en 1773 ) et, probablement, sa faible superficie, fit que l’on dissuada la princesse.
L’indisponibilité de construction en état lui fit rechercher alors une maison à acheter ou à louer dans les environs immédiats. Après toutes sortes de finasseries, d’interminables marchandages, de pourparlers tracassiers par ses gens d’affaire ( que nous découvrons dans une amusante correspondance qu’échangèrent, à ce propos, Bourboulon, intendant de la princesse et M de Verdun, trésorier du prince ) , son choix se porta sur une demeure située en lisière du parc, du coté du village de Suresnes et appartenant à un fermier général du nom de Chalut de Vérin, très riche collectionneur. Un «bail à vie»fut enfin conclu le 22 août 1786 entre le fermier général et le prince, pour la location de la « maison de l’Electeur», la maison «de la Gatine» avec toutes leurs dépendances, meubles, tableaux, ustensiles … moyennant 18 000 livres par an, à raison de 1 500 livres par mois.
Cette résidence était appelée la «Maison de l’Electeur» en souvenir du prince-électeur Maximilien-Emmanuel de Bavière, à qui elle appartint lors de son exil en France pendant le règne de Louis XIV.
Le domaine appartint ensuite à Mme d’Averne, qui avait supplanté Mme de Parabère comme maîtresse du Régent. Après elle, le domaine passa aux princes de Carignan puis en 1749 au richissime Chalut de Vérin. Ce dernier agrandit le domaine et fit reconstruire le château.
Située à flanc de colline, dominant la Seine, en amont du château de Saint Cloud, cette maison comportait un corps de bâtiment principal à deux étages, avec une avancée médiane de la façade qui présentait treize fenêtres. Le parc et les jardins descendaient presque jusqu’au fleuve. Cette «petite maison» était, en fait, un véritable château, dans le genre des « folies » du XVIIIe, avec appartements réduits en proportions mais raffinés, dépendances nombreuses et jardins superbes.
Les appartements étaient plus réduits en proportions, propices à l’intimité de la princesse et de ses hôtes. Le pavillon dénombrait plus d’une trentaine de pièces ! La princesse fit faire peu de travaux dans le Pavillon, à l’exception de ses appartements qui furent peints en blanc ou tendus de tissus légers et de toiles imprimées. En effet, le 21 septembre 1786, la Princesse demandait, selon un document des archives nationales, « qu’on fasse blanchir le salon du rez de chaussée, il est à présent d’un vert fort sombre ». Par mesure d’économie, elle se contentera, ailleurs, des décors existants.
Si elle fit faire quelques améliorations, elles concerneront toujours uniquement ses appartements. A l’hiver 1786, désirant y séjourner plus longtemps, elle redemande quelques réparations pour ses appartements et ceux de sa femme de chambre, le blanchiement de sa chambre et de son boudoir, la pose d’une cheminée pour ce boudoir et une communication directe sur la cour avec escalier de service pour la femme de chambre.
Le Pavillon de St Cloud, fut loué en partie meublé. Tous les meubles du propriétaire furent numérotés « afin que s’ils sont transportés d’une pièce à l’autre, on puisse les suivre et les reconnaître».
La princesse se servit, en effet, d’une partie du mobilier du propriétaire, comme celui des principales pièces de réception, celui des logements et des chambres de service. Le garde meuble privé du comte d’Artois y envoya donc quelques meubles d’acajou antérieurement livrés par l’ébéniste Mathieu Guillaume Cramer.
Sur les meubles apportés ou commandés par la comtesse d’Artois, le garde meuble du prince apposa une marque composée de lettres entrelacées SC ( St Cloud ) au centre d’un cartouche ovale dentelé ( écu de la province d’Artois ). Les lettres GM, apposées sous les cartouches devaient signifier probablement la marque du garde meuble, non en tant que réserve de meubles, mais, en tant qu’administration du garde meuble princier.
Les ébénistes et menuisiers Jacob et Lelarge fournissent les sièges. Daguerre, le célèbre marchand-mercier du temps, livra des girandoles. Le doreur Rémond, le marchand de flambeaux Jousse , l’ébéniste Mauter complétèrent l’ameublement, L’ébéniste JH Riesener fut chargé de l’exécution d’ouvrages plus précieux en partie réservé à l’usage exclusif de la princesse. De nombreux siéges peints en blanc vernis, des paravents, des voyeuses, des canapés, plusieurs petites tables seront commandés à Jacob, Lelarge. En 1788, 1 000 livres étaient dues à ce fournisseur qui livra plusieurs autres meubles dont les archives privées de la princesse n’ont gardé trace. Un vide-poche, une table tric-trac, une commode, une table de salle à manger estampillées ou attribuées à ce maître existent dans des collections privées ou portent les marques du garde-meuble de la princesse. Nous pouvons aujourd’hui admirer de très belles pièces d’ébénisterie, comme, par exemple , le secrétaire du boudoir retrouvé grâce à la marque spéciale du S et C entrelacés dont fut revêtu chaque meuble fabriqué pour le pavillon
Le goût de la Comtesse d’Artois était influencé par celui de la Reine.
Le décor de marqueterie en placage de losanges de bois gris satiné se retrouvait dans les meubles commandés par la princesse, comme dans plusieurs meubles de Riesener, notamment pour le mobilier livré en 1783-84 pour l’appartement de la souveraine au palais des Tuileries. C’est au cours de l’année 1787 et au début de 1788 que JH Riesener effectua ses livraisons au Pavillon comme l’attestent les comptes de l’époque. Hormis le secrétaire du boudoir déjà cité, Riesener fournit une table console à l’anglaise en placage d’acajou ( qui appartint au XIXe siècle à la baronne S. de Gunzbourg ) et une table volante à usages multiples ( qui fit partie au début du siècle de la collection Ephrussi de Rothschild puis à la collection de Jouffroy ).
La maison était fort vaste et abondamment meublée. Paul Cornu qui consacra à cette demeure en 1907 une étude assez approfondie, a détaillé sa distribution en publiant sa distribution intérieure en 1786.
Le rez de chaussée comprenait un vestibule servant d’antichambre, deux corridors appelés «galeries» qui desservaient une salle à manger et un cabinet de compagnie appelé «salon de campagne». La salle à manger était meublée «à l’anglaise» avec plusieurs meubles, probablement livrés par Riesener : la fameuse console à l’anglaise, une table d’acajou à rallonges, plusieurs chaises d’acajou à dossier en lyre, des tables servantes en acajou …
Le salon, aux boiseries maintenant peintes en blanc, avait été meublé d’un ensemble de sièges, commandé par la princesse au menuisier JB Lelarge dès 1786, composé de quatorze sièges dont deux bergères, six fauteuils et six chaises. Le même style délicat, la pureté des lignes, la justesse des proportions, l’harmonie et la grâce des détails se retrouvaient sur les pièces fournies par ce menuisier, dont deux bergères conservées aujourd’hui dans la collection de Mme Wrighstman à New York et six fauteuils et six chaises qui appartiennent à une collection privée française. On trouvait sur la cour des pièces de service accessoires : une grande cuisine, deux offices et un garde manger. Le salon donnait sur un petit appartement où la princesse se baignait .Il était composé d’une salle de bain et d’une petite chambre de repos. Le premier étage ou « étage noble » comprenait, sur la cour, un palier servant de première antichambre, deux corridors ou «galeries» desservant appartements et escaliers. Un très beau salon octogone servant de seconde antichambre, ayant vue sur les jardins, desservait, de part et d’autres, deux appartements. De cet étage qu’elle fit meubler élégamment , ils existent encore plusieurs éléments préservés, conservés dans des collections privés ou appartenant à des galeries d’antiquaires comme plusieurs sièges, une console, un secrétaire ou une tricoteuse qui possèdent encore les marques du garde meuble de ce pavillon. La comtesse d’Artois semble occuper l’un ou l’autre des appartements, suivant sa fantaisie. L’appartement qu’occupa la princesse, suivant l’inventaire de 1786, comprenait un passage, deux chambres (dont une était tendue d’un damas jaune et l’autre servant de cabinet ) , un boudoir, une petite pièce après ( un cabinet de toilette ? ) et une garde-robe. Cet appartements était tous revêtu d’étoffes , dans le gout tapissier chez o son époux et à la reine : toile de Jouy, toile imprimée, taffetas de Florence. Ces soieries interchangeables étaient retenues sur des châssis de bois adaptés aux cimaises au dessus de bas lambris peints en blanc , permettait, selon la fantaisie de la princesse, de changer le décor et les couleurs de chaque pièce, en modifiant, à volonté également toutes les passementeries : rideaux à franges , cantonnières, embrases etc…
On peut penser, que l’appartement symétrique, pareillement peint en blanc et tendus de tissus, était occupait par ses fils et , peut être, par M. de Sérent leur gouverneur qui ne devait jamais les quitter allant jusqu’à dormir dans la même chambre que les princes, durant les séjours de leur mère, dans cette villégiature, bien qu’il ne comporta q’une seule chambre et plusieurs petits cabinets . Les ordres que Marie Thérèse de Savoie donna pour l’installation de son boudoir et de sa chambre sont révélateurs de la simplicité souhaitée :
« La Princesse désire que son boudoir soit tendu de toile de Jouy … Pour le meuble, elle n’a besoin que d’un sopha,et trois chaises. Elle a commandé un secrétaire de bois d’acajou ( en réalité de sycomore , il s’agit du secrétaire appartenant à la galerie Kugel ) et deux petites tables pareilles … La Princesse désire pour son coucher le lit jaune qu’elle eut l’année dernière et la tenture pareille » .On localisait dans ce boudoir, le secrétaire qui appartient aujourd’hui à la galerie Kugel et une « travailleuse » ou table à ouvrage en auge , commandée par la comtesse d’Artois vers 1786 ( passée en vente chez Christie’s Monaco en 1998 ( vente du 21 juin 1998, lot 550 ).
Un deuxième étage ou « attique » , plus bas de plafond sous comble, garnis des « meubles en suite » de M.Chalut, comprenait quatre petits appartements, dont un possédait une communication dérobée avec l’appartement de la princesse. Il était, probablement occupé par Mme de Rocquemont, la première femme de chambre de la princesse. Les trois autres logements, tendus de perse fine chez les dames , étaient, très certainement, partagés entre le premier écuyer, les deux « dames pour accompagner » ou la dame d’honneur, choisies par la princesse pour lui tenir compagnie durant ces séjours à St Cloud. Un troisième étage sous le brisis du toit , plus bas encore que l’attique, comprenait diverses chambrettes destinées aux domestiques subalternes, et étrangement dans située dans le dôme central du pavillon, une chapelle et une terrasse belvédère.
Un beau jardin en terrasse présentait plusieurs parterres – dont un boulingrin - ornés de plusieurs bancs de pierre, de vases et de statues , un miroir d’eau où la princesse aller pécher souvent à la ligne ainsi qu’un pavillon rustique où elle s’abritait pour travailler à un ouvrage
La princesse disposa de la maison, louée en partie meublée, dés le 1 septembre 1786. Elle y ordonna, immédiatement, un aménagement simple en conformité aux règles financières qui devaient présider ses séjours « Madame la comtesse d’Artois m’a bien répété qu’elle vous donneroit la preuve de la plus complète économie. Elle ne veut qu’un simple concierge et un frotteur. Quand elle ira y passer la journée, elle portera sa cantine. Pendant les voyages de la reine ( à St Cloud), elle n’y tiendra point de maison. Pour les dépenses d’entretien , elle vous demandera une somme fixe à laquelle elle se bornera exactement ».
En fait, la recherche de la simplicité aboutit à un grand raffinement et le programme initial d’économie qui s’était fixé la comtesse d’Artois ne fut pas vraiment suivi. Les meubles et les travaux d’embellissement de sa demeure furent plus coûteux que prévu. Les caisses du comte d’Artois étant quasiment vides, il semble que cette demeure coûta , en trois ans , plus de 276 000 livres. L’ameublement du pavillon coûta, à lui seul, 88 000 livres. Le séjour de la princesse nécessita pas moins de 70 317 livres de frais d’entretien pour la seule année 1786 ! Un autre état de ses finances daté du 1 janvier 1789 montra que les dépenses pour St Cloud totalisait 286 789 livres pour cette dernière année.
Entre 1786 et 1789 , la comtesse s’installa, presque à demeure à St Cloud avec un train des plus modeste : M.Bourboulon l’ intendant de sa maison, quelques dames intimes compatissantes, des domestiques nécessaires et neuf gens à demeure comme un concierge et un frotteur. Elle y passait régulièrement ses journées avec deux dames, un dîner frugal préparé à Versailles apporté dans une cantine, qui était lui était directement servi par un cuisinier et un officier du gobelet. Sa desserte servait à nourrir ses gens. C’était là ses parties de campagne innocente et particulière fort à la mode sous le règne de Louis XVI.Entourée , ainsi, d’une compagnie choisie et d’une domesticité réduite, la princesse y mena , avec ses enfants, une vie sans contrainte, éloignée des formalités, de l’apparat et du cérémonial de la Cour, comme en témoigne son emploi du temps « un télescope, la pêche dans le bassin, une promenade, un travail de broderie … ont rempli la journée de la princesse, jusqu’à huit heures et demie . Ce ton de simplicité et d’économie lui plaisait beaucoup et elle était disposait à jamais s’en écarter. « Madame la Comtesse d’Artois en a bien répété qu’elle vous donnerait la preuve de la plus complète économie … » ne cessait de répéter l’intendant de la comtesse dans sa correspondance avec M. de Verdun.
Dans ce qui fut son « Trianon », où elle viendra pour tromper sa solitude et son ennui, c’est à peine si la princesse fit parler d’elle et y laissa son souvenir. Séparée de son époux, elle pouvait pour des raisons de santé , afin de justifier un isolement relatif , se permettre ce genre de vie cloîtrée. Elle s’y tiendra constamment à l’écart, résignée sans doute à l’état dans lequel son mari l’avait mise. Là encore, la comtesse d’Artois réussira parfaitement à se faire oublier de tous, abandonnée du monde puisqu’à la Cour, il n’était pas permis à une femme d’être sans grâce et sans esprit. Les mémoires du vicomte d’Hézecques laissent à penser que la comtesse d’Artois fit à St Cloud de nombreux séjours, y recevant même, peut on croire, Madame, sa sœur et le Duc d’Orléans.
La princesse ne devait pas remplir son bail. Probablement prise de peur ou conseillée par son époux, le 14 juillet 1789, la princesse renonça à ses innocents plaisirs de la broderie, et de la pêche à la ligne, en abandonnant sa location de Saint Cloud. Elle quitta la France le 6 septembre pour rejoindre son époux en émigration à Turin. Le bail du pavillon de St Cloud fut alors résilié. Après la chute de la monarchie, le 10 août 1792, exactement deux jours plus tard, il fut procédé à l’inventaire du Pavillon. Dans le boudoir de la Princesse, les commissaires inventorièrent un « secrétaire en bois satiné et acajou à dessus de marbre blanc ainsi qu’une table à écrire et un vide-gousset aussi en bois satiné et acajou le tout garni de ses cuivres dorés d’or moulu ».
Que reste-t-il de ce domaine , qui devit être bien raffiné et bucolique ? Nicolas Delille, gendre de Chalut de Vérin, hérita de la maison, mais fut guillotiné le 8 mai 1794, sa veuve vendit la propriété du secrétaire de l’empereur Louis de Bourrienne. Après avoir passé entre plusieurs mains, le domaine fut acquit en 1840 par la famille de Béarn qui lui donna le nom de « château de Béarn ». Incendié en 1871 , pendant le siége de Paris, le château fut laissé à l’état de ruine au milieu d’un parc retourné à l’état sauvage. Les quatre murs restés debout étaient drapés de lierre, mais on pouvait encore admirer l’élégance de cette demeure avec son avant corps à trois pans aux fenêtres cintrées et au couronnement à balustres.Deux splendides allées de marronniers, une terrasse plantée d’ifs, des parterres , un miroir d’eau rappelaient avec, sur une seconde terrasse, les restes d’une charmille, l’agrément d’un parc qu’on amputa lors de la construction d’une ligne de chemin de fer et la percée d’un boulevard. Après étre resté un demi siècle à l’abandon, ce qui subsistait du parc, fit l’objet d’une opération immobilière, les ruines furent sacrifiées.
plan de masse de l'entréé de la petite maison de st cloud
console à l'anglaise de la salle à manger
Siéges du salon du pavillon de St Cloud ( collection Wrightman New York)
Secretaire pour le boudoir de la princesse ( Galerie kugel)
Travailleuse pour le boudoir de la princesse ( collection particulière )
Ruines du pavillon de l'élécteur vers 1950 / illustration tirée article de Paul Cornu
Suite et fin : une triste fin
Gentilhomme de la chambre