Pour mettre un peu l'Eglise au milieu du village !
http://lespitzjaponais.hautetfort.com/a ... gutas.htmlIl s'agit d'une recension (rapide) de la part d'un thésard (thésé depuis probablement) du bouquin de Gutas "Pensée grecque, culture arabe" qui a travaillé sur le pourquoi de l'intérêt pour la pensée grecque de la part du monde arabe. Gutas en arrive aux conclusions suivantes, pour ce qui est le sujet, un ouvrage de référence :
Récension Spitz Japonais a écrit :
Le pouvoir abbasside a certes favorisé le mouvement de traduction gréco-arabe nous explique Gutas mais c'est pour des raisons politiques: d'abord pour s'attirer le soutien du monde sassanide zoroastrien (al Ma'mûn) puis en réaction au monde byzantin qui rejetait l'héritage grec au profit du christianisme, le calife al Mansûr a misé sur le philhéllénisme. Si le bayt al hikma n'était pas une bibliothèque contenant tous les livres et les manuscrits grecs, syriaques et ses traductions arabes, cela a pour conséquence importante que les traductions faites durant le début de l'ère abbbassides étaient dues à des commandes privées. C'est par exemple les médecins du calife qui seraient ainsi à l'origine réelle des traductions d'Hippocrate et de Galien. Soucieux de rester à un bon niveau de science, ces médecins auraient payé des traducteurs syriaques pour avoir accès aux oeuvres des médecins grecs.
Sinon :
Jean R a écrit :
Prendre du recul par rapport à une lecture littérale du Coran, en refusant de l'associer à Dieu puisque lui-même interdit d'associer quoi que ce soit à Dieu, et au nom de la raison, ce n'est pas ce que j'appellerai de la rigidité
Et pourtant cela produira la police religieuse d'Al Mansur... On peut être rigide avec toute conception fut-elle basée sur la raison la preuve avec le Mutazilisme (ou même plus porche de nous lors de la révolution française).