Je suis désolé de déterrer le sujet, mais étant donné que je suis en pleine lectures des livres de l'auteur...
Cuchlainn a écrit :
Disons qu'il ne faut pas compter sur lui pour savoir que la bataille de la Marne a failli être compromise par la lenteur incroyable des Britanniques à venir se positionner dans la fameuse brèche, ni que sur la Somme la branche française a fait mieux que la britannique, ni pour trop s'étendre sur l'explosion de l'armée anglaise en mars 1918...
Etonnant que cela soit le cas dans son 14/18, car dans son "Anatomie de la bataille" il est très clair là dessus et à plusieurs reprises: les français ont clairement été plus efficaces.
Cuchlainn a écrit :
Je n'ai pas eu cette impression et je n'ai pas remarqué cette histoire bizarre du million de morts. N'est-ce pas seulement le nombre de Français en ligne à l'entrée en guerre ? (faut que je relise)
On retrouve cet élément également dans "l'Anatomie de la bataille" dans son analyse de la détermination au combat du soldat anglais durant la Somme.
L'idée est qu'il estime que ce n'est pas sur la durée du maintien en ligne et de la guerre qu'il faut analyser la "crise de confiance" d'une troupe à cette période mais en fonction du rapport entre les pertes et le nombre de combattants envoyés au feu. Les "mutineries se déclarent dès que les morts sont aussi nombreux que les fantassins engagés".
Il prend pour cela l'exemple des français, russes, anglais et italiens. Il précise que les allemands échappent à "ce semblent de loi", mais qu'à cette période ils accumulaient les victoires.