Dans le premier message de
Patton Germanophile ?, Fabien de Stenay cherche les :
Citer :
"déclarations de Patton à la fin de la guerre, regrettant d'avoir anéanti avec l'Allemagne le seul peuple capable de se dresser contre les communistes, et d'avoir fait la guerre "pour les juifs".
En voici quelques-unes, tirées de son journal et ses lettres, qui furent publiées en 1974 par la Houghton Mifflin Company sous le titre de
The Patton Papers.
Après une visite dans Berlin en ruines, Patton écrivit à sa femme le 21 juillet 1945:
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«Berlin m'a donné le blues. Nous avons détruit ce qui aurait pu être une bonne race, et nous sommes en train de les remplacer par des sauvages mongols. Et toute l'Europe sera communiste. On dit que la première semaine après qu'ils l'aient prise [la ville de Berlin], toutes les femmes qui couraient étaient tuées et celles qui ne couraient pas étaient violées. J'aurais pu la prendre si on m'avait laissé faire».
Durant un dîner avec le général français Alphonse Juin en août 1945, Patton fut surpris de trouver le Français en accord avec lui. Son journal, à la date du 18 août, cite les paroles du général Juin:
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«Il est en effet malheureux, mon général, que les Anglais et les Américains aient détruit en Europe le seul pays sain - et je ne parle pas de la France. En conséquence, la route est à présent ouverte au communisme russe».
Les notes suivantes du journal et les lettres de Patton à sa femme répètent la même conclusion. Le 31 août, il écrivit:
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«Vraiment, les Allemands sont le seul peuple décent qui reste en Europe. C'est un choix entre eux et les Russes. Je préfère les Allemands».
Après une houleuse conférence de presse dirigée contre lui, Patton nota dans son journal le 22 septembre 1945 :
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«Il y a une influence sémitique évidente dans la presse. Ils essayent de faire deux choses: d'abord, implanter le communisme, et deuxièmement chasser de leurs postes les hommes d'affaires allemands n'ayant pas d'ascendance juive. Ils ont complètement perdu la conception anglo-saxonne de la justice et ils sentent qu'un homme peut être foutu dehors parce que quelqu'un dit qu'il est un nazi. Ils étaient manifestement assez choqués quand je leur ai dit que je ne flanquerai personne dehors sans la preuve formelle de sa culpabilité devant une cour de justice ... Un autre point que la presse a rabâché est le fait que nous faisons trop pour les Allemands au détriment des 'personnes déplacées', la plupart d'entre elles étant des Juifs. Je n'ai pas pu donner de réponse à cela, parce que la réponse est que, à mon avis et à celui de la plupart des officiers non-politisés, il est d'une nécessité vitale pour nous de reconstruire l'Allemagne maintenant, comme un Etat-tampon contre la Russie. En fait, je crains que nous n'ayons attendu trop longtemps».
Et dans une lettre à sa femme, le même jour:
Citer :
«Je ferai probablement les gros titres avant que vous ne receviez ceci, car la presse essaye de me faire dire que je suis plus intéressé à restaurer l'ordre en Allemagne qu'à attraper des nazis. Je ne peux pas leur dire la vérité qui est que si nous ne restaurons pas l'Allemagne, nous assurerons le succès du communisme en Amérique».
Eisenhower répondit immédiatement au tollé de la presse contre Patton, et prit la décision de le relever de ses fonctions de gouverneur militaire et de l'éloigner par une «promotion au rang supérieur», comme commandant de la 15ème Armée.
Dans une lettre à sa femme le 29 septembre, Patton indiqua que d'une certaine manière il n'était pas mécontent de sa nouvelle fonction, parce que :
Citer :
«je l'apprécierai bien plus que d'être une sorte de bourreau de la meilleure race d'Europe».