Kurnos a écrit :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Urd%C4%83
Citer :
La urdă (API : /'ur.də/) est une préparation fromagère roumaine à base de petit-lait de brebis, de chèvre, ou de vache. Elle n'a rien à voir avec le fromage d'Israël qui porte le même nom.
Elle est produite en réchauffant le petit-lait résultant de l'égouttage de tout type de fromage. Elle est souvent fabriquée dans des moules à la forme de demi sphère. La pâte est finement granuleuse, soyeuse et agréable au goût.
Puisqu'elle est produite par les bergers roumains depuis des temps immémoriaux, en Roumanie, ce produit est considéré comme un produit laitier traditionnel roumain1.
Il faut entre 10 à 12 litres de lait pour obtenir 1 kg de urdă2. Elle y est utilisée notamment dans la préparation de plusieurs desserts (gâteaux, crêpes fourrées etc.), dont la clătită et la plăcintă. Dans ces mets, elle est mélangée aux œufs et est agrémentée d'herbes aromatiques (le fenouil et le thym étant les herbes utilisées le plus souvent à cet effet).
Fromage similaire dans le monde[modifier]
Ce type de fromage est présent dans les gastronomies 4:
· Allemande : schottenziger,
· Aveyronnaise : recuite,
· Bosnienne : skuta,
· Chypriote : anari,
· Corse : brocciu,
· Crétoise : athotyros
· Grecque : mysithra,
· Italienne : ricotta,
· Norvégionne : getost;
· Provençale : brousse,
· Pyréenne atlantique : greuilh,
· Savoyarde : céracée,
· Suédoise : mysost,
· Suisse : sérac
· Vosgienne : brocotte. …
Hypothèse : si ces fromage ont des modes de fabrications identiques « depuis des temps immémoriaux » ils sont exempts de lactose.
Finalement … il y a des gens intelligents partout sur terre, l’intelligence est d’un commun !
Bravo, vous venez de démontrer que l'auteur à eu raison d'écrire ceci :
Citer :
L’étude de tessons de poterie d’Eurasie et de certaines parties d’Afrique a montré que les humains supprimaient déjà le lactose des produits laitiers par fermentation des milliers d’années avant que la tolérance au lactose ne se répande.
C’est là le cœur du mystère: si nous pouvions consommer des produits laitiers simplement en les laissant reposer quelques heures ou quelques jours, il ne semble pas logique que l’évolution ait poussé à la propagation de la mutation de la tolérance au lactose, et encore moins avec autant de vigueur que cela a été le cas. La culture avait déjà trouvé un moyen de contourner notre nature. Plusieurs idées sont à l’étude pour expliquer pourquoi la sélection naturelle a promu la consommation de lait, mais les biologistes spécialistes de l’évolution restent perplexes.
Culturellement, l'homme avait trouvé depuis pas mal de temps des moyens pour contourner son intolérance au lactose. Des moyens relativement simples, mais très efficace. D'ailleurs, désolé de vous contredire, mais ce n'est pas un grand signe d'intelligence. Il suffit d'appliquer une recette simple : laisser fermenter un petit moment le lait, puis, éventuellement de le chauffer. Il y a eu durant cette période des inventions plus compliquées à mettre en œuvre.
Je note aussi dans la plupart des interventions l'habituel tir de barrage contre tout ce qui touche à la vulgarisation. La plupart d'entre vous sont des spécialistes d'une période considérée et vous relevez des raccourcis. C'est normal ! il s'agit d'un article de vulgarisation. L'auteur est limite dans la taille du texte et en ce qui concerne le public visé. Bien sûr, il pourrait intégrer chacune des remarques, mais puisqu'il devrait expliciter tout cela, il ne respecterait plus le format et il risque de lasser ses lecteurs. Pour terminer, je trouve quand même chez certains d'entre-vous des raccourcis, si on veut être précis. Par exemple :
Citer :
Une erreur manifeste : "avec la nourriture agricole apparaît la mauvaise dentition." En réalité, l'archéologie a montré que l'apparition des dents cariées a coincidé avec l'utilisation du feu pour la cuisson de la viande, et donc dans la population des chasseurs-cueilleurs.
Effectivement, les premières caries apparaissent avec la cuisson de la viande. Mais les dents totalement avariées sont bien dues à l'apparition des bouillies à base de céréale. Il y a une différence très nette de qualité de la dentition au début du néolithique. Différence qui se retrouve jusqu'à fort tard dans la répartition de la fortune. Les pauvres ayant plus de mal à trouver des aliments de qualité se contentaient souvent de bouillies de céréales comme seul repas. Ils ont donc des dents moins saines que les classes aisées. Mais, à partir d'une certaine période, les produits sucrés devenant plus accessibles, les membres des classes aisées ont aussi des dents très avariées. En fait, plus ils sont riches, plus leurs enfants ont des bonbons au miel ou au sucre, et plus tôt ceux-ci se retrouvent sans dents.