On peut parfaitement vivre avec un daltonisme, 6 doigts, une maladie de Raynaud (me contacter en MP: la phytothérapie peut être une aide... je suis herboriste en Belgique, c'est un diplôme, chez nous).
Perso: je ne fixe pas le calcium depuis ma tendre enfance, l'âge n'a rien arrangé, je dois faire attention à ne pas casser, c'est... énervant (je ne suis pas une "calme"!). Toujours vivante, pas de chance pour les autres!
Les familles à plusieurs enfants décédés en bas âge pouvaient être porteuses d'une maladie génétique. En stage, il y a 40 ans, se retrouvaient dans le centre 5 myopathies de Duchenne tous frères et dont, à l'époque, l'espérance de vie ne dépassait pas 20 ans.
Dans les décès périnataux, on a:
-"naissance précoce" soit nettement avant terme, souvent en sous-poids. Avant les couveuses, cela ne laissait que peu de chance de vivre. Actu, on arrive à faire vivre des naissances à 5 mois de grossesse. Soucis: des fois cela n'est pas sans conséquence sur le développement de l'enfant dans sa vie.
- naissance avec mauvaise présentation: là aussi, des progrès ont été faits, dont la re-découverte de la césarienne, idem quant aux naissances multiples, les gémellaires étant les plus fréquentes.
- naissance d'enfant pouvant vivre in utero, mais dont certaines patho de formation des organes font qu'ils décédaient (ex/ malformation cardiaque, pulmonaire: on les opère même in utero!)
- facteur Rhésus: là aussi on est attentif et des mesures prophylactiques évitent les décès.
- etc..
Décès dans les 5 ans:
- des maladies génétiques lourdes: actuellement les prises en charges permettent de post-poser les décès
- maladies dégénératives "orphelines", dont celles dites "mitochondriales".
- maladies de la petite enfance, de la bronchite à la pneumonie en passant par les rougeoles et autres. Les trop grosses fièvres, les gastro-entérites, coqueluche (qui revient en force, du reste), diphtérie... Là, la vaccination permet d'éviter ces catastrophes. Là, l'arsenal médical évite pas mal de décès.
- accidents domestiques....là, il semble que cela reste une des plus grosse cause de mortalité infantile, encore actuellement.
Ces 2 derniers points n'entrent pas dans le cadre génétique, si ce n'est que c'étaient les plus robustes qui s'en sortaient, les 1/2 portions y laissaient la vie rapidement.
"Autrefois", en Europe, les mortalités infantiles étaient aussi "importantes" et rassemblaient les mêmes soucis que ce qu'on a encore actuellement dans le tiers-monde.
Il n'est pas certain que la population "autrefois" aie passé son temps à claquer de famine, ni que systématiquement les femmes décédaient, avec l'enfant, en couche. Sinon, objectivement, on ne serait pas sur ce forum à discuter, l'espèce humaine serait éteinte depuis longtemps!
La population de l'Hexagone, à la veille de la Grande Peste, était aussi nombreuse que celle de l'Hexagone en.. 1850!
Ne pas oublier que cette Peste a été accompagnée d'un changement climatique (refroidissement) + 100 ans de guerre (suivie des guerres de religion...)
La famine n'a pas été "générale" et atteignait, suivant l'année plus un région qu'une autre.
Face à cette Peste, on s'est retrouvé tout aussi démuni que actuellement nous le sommes face à Ebola...
Sinon, pour revenir aux maladies génétiques, on a une maladie de Paget dans une tombe viking, des cas de spondylarthrose, et, en moyenne, un état sanitaire au moment du décès pas SI pitoyable que ce qu'on imagine.
Niveau pathologie des tissus mous: voir les études de momies...qui, malgré un régime méditerranéen, avaient de l’artériosclérose! ;-)