Maharbbal a écrit :
Je me souviens avoir entendu le raisonnement suivant: le peuple anglais est représenté au parlement, ce qui ne veut pas dire que tous les Anglais puissent voter. Même en remplissant les conditions pour être électeurs dans d'autres districts, certains n'avaient pas voix au chapitre. Ainsi, les habitants de Manchester ne pouvaient pas voter au XVIIIe siècle.
Les coloniaux étaient donc dans la même situation: représentés en tant qu'Anglais, mais ne prenant pas part à l'élection. Mais c'est un vieux souvenir, je ne garanti rien.
En fait, les circonscriptions électorales de la Chambre des Communes étaient basées sur des privilèges attribués au Moyen Âge. Elles ne ne bougeront pas avant l'acte de réforme de 1832. C'est ainsi que certaines localités, les "bourgs pourris", qui avait périclité, pouvaient envoyer un nombre de députés disproportionné par rapport à leur nombre d'électeurs. Je cite Wikipedia :
Dunwich a été l'un des plus célèbres des bourgs pourris (rotten boroughs) au XIXe siècle, ayant, avec seulement 44 maisons et 32 électeurs, le droit d'élire deux membres à la Chambre des communes.Dans le même temps, les localités plus récentes comme Manchester n'avait pas de privilège électoraux et donc ne votait pas.
Dans ces conditions, on comprend mieux que les Anglais n'aient pas ressenti le besoin de modifier ces règles séculaires juste pour faire plaisir aux colons. D'autant plus que, selon les mentalités de l'époque, les habitants des colonies arrachées à d'autres nations, comme New York, devaient s'estimer heureux de vivre sous la loi des Anglais. Le droit de conquête donnait à ces derniers la possibilité de mettre en place des mesures discriminatoire à leurs profits (taxe spéciale, confiscations de terres, etc.)