Champollion a écrit :
Cela me semblait abusif mais non, l'hypothèse qui a pour l'instant la préférence serait qu'il s'agit là de "runes latines" (qu'est ce dont ?), transmettant un message intelligible (ou évident) pour l'auteur.
Les runes latines, c'est le terme qui sert à décrire la troisième période des runes. Lors d'une précédente discussion sur les runes, quelqu'un (désolé je ne me rappelle plus qui c'était
) à mis en lien une site sur les runes et le texte expliquait pas mal de choses. Dont le fait que dans une partie du monde germanique, les runes furent utilisées après l'introduction du christianisme. Elles n'ont plus servie pour des textes scandinaves ou germaniques, mais pour des inscriptions latines. Or, ces langues sont différentes, donc les mêmes runes n'expriment pas exactement les mêmes sons, les mêmes lettres. Si j'ai bien compris, on parle dans ce cas de "runes latines". Donc, des runes qui servent pour exprimer un texte en latin à la place de caractères latins. Là, on a donc des lettres latines, plus des signes qui peuvent être des décorations ou des runes latines. Donc le sens peut être différent selon que ne retienne que les lettres ou que l'on donne en sens "aux décorations".
C'est textes mis sur des armes, à l'époque chrétienne sont souvent des abréviations, presque des rébus où on se sert de quelques lettres pour exprimer des phrases entières. Je pense que c'est de là que vient la difficulté. Un mot pouvant être représenté par 1 ou 2 runes. Mais une rune pouvant exprimer 1 ou 2 mots. Par exemple, ND pouvant par exemple vouloir dire Nostro Domine (Notre Seigneur), mais aussi Nicolas Damien, ou ...