Pierma a écrit :
Jean Lacouture ne parle pas de Mein Kampf dans sa longue biographie de De Gaulle, ni pour De Gaulle ni pour le groupe d'ami qui lui servait de cercle de réflexion. Je pense que ce "détail" ne lui aurait pas échappé.
Mais on peut penser que De Gaulle connaissait suffisamment "son" Allemagne et se tenait suffisamment au courant pour être sans illusions sur le risque de guerre et les ambitions nazies.
De Gaulle ne semblait pas avoir d'illusions : il a écrit quelques ouvrages ... qui ont été lus outre-Rhin ... et dont les préconisations ont été suivies (dans le domaine militaire) !
En France, pour illustrer une éventuelle prise de conscience relative à la lecture de livres, souvenons-nous de la phrase du Président Lebrun, disant à De Gaulle "vos idées me sont connues"... et ce fut la campagne de France du printemps 1940.
du presque-HS :
Il est dommage que, par définition, on ne déplore les génocides (notion juridique récente, par ailleurs) qu'après, qu'ils aient eu lieu !
Une question : combien de génocides ont-ils été évités par prise de conscience prémonitoire ? (lecture de Mein Kampf ...)