Bonjour,
Oliviert a écrit :
1. Avoir des maitresses était courant et toléré autrefois dans la haute société où les mariages étaient imposés (la série Kaamelott traite assez bien ce sujet, bien qu'il s'agisse d'une fiction, et pour une autre époque).
Une question SVP : l'élite sociale se marie par "intérêt", par calcul, pas par amour. Et avoir des héritiers est une des obligations du mariage, pour la transmission du patrimoine.
Pour le roi, c'est encore plus important, son premier devoir est d'assurer l'avenir en ayant au minimum un fils pour lui succéder - cf. Louis XIII et Louis XVI qui ont eu leurs enfants tard et les angoisses politiques que cela créa.
D'où ma question : du fait de ces deux obligations (mariage d'intérêt, naissance d'héritiers) qui contraignent les puissants contrairement au peuple, l'Eglise ne pouvait-elle pas "tolérer" les maîtresses royales, étant entendu que le roi avait bien accomplit son devoir en se mariant et en ayant des enfants avec la reine ?
Citer :
2. Ne pas tromper sa femme relève beaucoup plus du domaine de la morale civile que d'une obligation chrétienne.
2e question idiote mais pas tant que ça : aujourd'hui, à l'église, les mariés se jurent fidélité devant Dieu. Etait-ce aussi le cas sous l'ancien régime, et surtout pour les rois ? Concrètement, quel serment les mariés devaient-ils prononcer ? A-t-on le texte de celui du mariage de Louis XIV ?
Si la fidélité figurait dans le serment, prononcé devant Dieu, quand même, je comprends que le roi comme l'Eglise avaient du soucis à se faire... Et aussi le peuple : quand le roi faute, c'est le royaume qui morfle !