Pierma a écrit :
Oui, il faut noter au passage que la dictature de Mussolini n'a pas le caractère absolu de celle d'Hitler. D'ailleurs Mussolini sera au final "démissionné" par le grand conseil fasciste, alors que le pouvoir d'Hitler est resté absolu jusqu'au bout. Ses généraux ? Ce ne sont même pas eux qui l'ont tué...
Oui, cet acharnement se traduit d'ailleurs par la nomination de Dönitz comme second Führer du Reich lors des derniers jours du régime nazi (alors que la fin d'Hitler symbolisait la chute de tout et la fin pour la grande majorité des allemands et des combattants); c'est dire si même après sa mort les ordres d'Hitler étaient suivis par les dirigeants alors même que Berlin se battait encore. Si Dönitz permet aux soldats allemands d'échapper aux russes et entame le plus rapidement possible le processus de paix il ne dissout pas le parti ni la SS et ordonne aux membres de la Volkssturm de continuer le combat. Il n'arrête pas non plus le massacre de la jeunesse, les jeunes hitlériens continuent à se battre dans la ville avec un acharnement que n'ont pas les adultes et qui surprend les russes. Arrivé au pouvoir le 1er Mai il pouvait donner l'ordre de cesser le combat à Berlin et de se rendre (ils durent jusqu'au 2 mai à 17h, heure d'effectivité du cessez-le-feu décidé à 4h). J'avais vu un documentaire sur la jeunesse sous le IIIème Reich et les interviews d'anciens jeunes hitlériens ayant participé au combat montraient qu'à l'époque leur détermination était sans faille. Et pour ceux qui n'en pouvaient plus, Dönitz laisse tirer sur des jeunes ou des vieux qui se replient sans ordres...
Les camps pour opposants politiques, organisés et construits de manière systématique est un trait, il me semble, spécifique au régime nazi ainsi qu'à l'URSS qui demeurent en effet plus absolus comme vous disiez Pierma.