Bonjour,
je reviens sur ce vieux topic car j'ai trouvé une carte intéressante :
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Le mot « Valaques » a aussi un sens historique plus large, et désigne en français les habitants de ce que les historiens nomment des « Romanies populaires » : des communautés latinophones restées sans couverture politique romaine après le retrait des légions face aux Germains: il y en eut de
nombreuses entre la mer du Nord (île de Walcheren aux Pays-Bas) et la mer Noire (pays « valaques », c'est-à-dire roumanophones) en passant par les Ardennes (Wallons), les Vosges et le Jura suisse (Welsches), les Alpes (Walchenthal, Walchengau, Walchensee), les Carpates (Valaquie morave en Moravie tchèque, Vlachfölds en Hongrie), les monts Dinariques (Romanija Planina, Vlašina, Vlašić en Bosnie) et les Balkans (Stari Vlah, Vlahina, Vlashina, Vlachoklissoura). Au sens restreint, une « Valachie » ne regroupe que des romans orientaux et est gouvernée selon le jus valachicum (vlach jog ou « droit valaque ») permettant à leurs joupans de rendre la justice, tolérant la foi orthodoxe et garantissant les droits de pâturage13. Les habitants de ces Valachies se nommaient eux-mêmes « Romans » (Armâni ou Rumâni, termes francisés en « Aroumains » et « Roumains », qui ont remplacé le terme antérieur « Valaques » devenu trop polysémique et parfois péjoratif)
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Ce qui est curieux c'est la persistance du latin chez le peuple dans l'espace de l'empire romain d'orient dont la langue officielle est le grec. Surtout le cas des Aroumains en grèce (Thessalie) et en macédoine
Le latin est resté la langue du légionnaire sur le Limes. Qui parlait le grecs dans l'empire byzantin ? la liturgie dans les campagne thrace était en grec il me semble et aprés cyrille et méthode en slave sur le territoire de la grande moravie. Toute la législation est en grec, cela aurait du évoluer vers le grec.
Peut être que le premier empire bulgare a joué un rôle dans l'isolement du territoire des locuteurs roumain et aroumain de l'empire romain d'orient ?
En fait on voit bien les lacunes de l'historiographie classique qui ne s’intéresse qu'à l'histoire écrite par et pour les nobles et les clerc et non l'histoire des peuples (laboratores) dont on a l'impression quelle suit une trajectoire assez différente.