Camille l'uchronique a écrit :
Ezio-Auditore, je ne comprends pas où vous voulez en venir...
Du tout. Ce qui m'enrage est de voir qu'il existe encore des endroits où l'on arrive en simple urgence et d'où l'on peut ressortir avec une opération mutilante parce-que le diagnostic a été mal fait ou que ceci ou cela. On vous trouvera toujours une excuse.
Vraiment rien ne change et, dans ces moments, on se sent complètement démuni, angoissé etc.
La plupart du temps, ce n'est pas un problème de personnel et il est vrai que d'entrer par exemple un vendredi, c'est déjà risqué...
Citer :
...je me suis réveillée avec deux lames de drainage enfoncées dans l'incision et protégées sous une espèce de boîte de Petri scotchée au bide et une poche d'évacuation qui me pendait de l'incision.
C'est ceci des "redons" ou "drains". Ils servent normalement à évacuer les sérosités qui vont dans "la poche".
Citer :
mais, bof bof, l'incision en bas à droite n'a pas bien l'air de cicatriser très vite (et elle n'a absolument pas été recousue, à cause de la poche, j'ai vraiment un trou en ligne directe avec les boyaux et juste une pauvre croûte entre eux et l'air libre...)
C'est normal. Ce qui l'est moins est la croûte. Là encore, il fut un temps où le malade restait à l'hôpital jusqu'à ce que les deux drains soient enlevés. Ainsi, l'infirmière lors des soins "tournait" les drains ce qui évitait la coagulation plastique du drain et chair. Aussi au moment de les enlever : vpppp ! Ceci glissait tout seul.
Maintenant avec cette manie des protocoles (4 jours maxi pour une opération) on en arrivera bientôt à faire de la chirurgie sur le parking avec le VSL à côté. C'est ahurissant !
Citer :
et puis j'ai mal dans le ventre. Pas très mal, mais une gêne. On me dit que c'est normal après une opération du ventre, même 2-3 semaines après, mais en attendant ce que je constate, moi, c'est que je ne me sens pas dans mon état normal...
La douleur n'est jamais une normalité. Si vous avez de la fièvre ou même si cette douleur crée une angoisse, une interrogation, vous devriez consulter ou demander à l'IDE.
Après une PP en 1996, j'avais une petite contrariété au niveau de l'aine. Très à gauche donc de la laparotomie. Je l'ai notifié, sans plus étant à l'hôpital. Ce n'était rien... Résultat des courses, au moment d'enlever les fils (1 sur 2 pour une laparo) et bien découverte d'un abcès de paroi : "... rond comme un abricot...". Il a été question de recommencer avec une bonne phrase bien sentencieuse : "... normal... après une infection telle... il en reste quelque chose ... rare de ne pouvoir tout "nettoyer"...". Ceci faisait 1 mois que j'étais à l'hosto...
Je songe à Narduccio et sa vésicule (j'ai donné là aussi)
: on hallucine ! Pour qu'une vésicule éclate, il faut qu'elle soit emplie de lithiases. Ce qui donne des coliques hépatiques. En général un échographie est faite et on voit le topo. On se dépêche donc pour qu'une simple coelio puisse évacuer les lithiases puis la vésicule... Ben non ! Là on attend que la vésicule éclate avec tout ce que ceci impacte au niveau du canal cholédoque, du pancréas etc.
C'est dingue !
Et ceci continue de m'enrager... grave ! ! ! Parce-qu'il faut vraiment se battre un fois hospitalisé, ce n'est pas le but généralement. Alors pour un peu que l'on n'y connaisse que dalle...