Drouet Cyril a écrit :
Narduccio a écrit :
Ils ne désiraient pas que l'on se souvienne d'eux comme des victimes, mais comme des hommes (et des femmes) qui se sont levés pour lutter pour un monde auquel ils croyaient ...
Sources ?
Quelles sources voudriez-vous ? Ou plutôt, elles abondent, toutes les mémoires d'anciens résistants, d'anciens révoltés ... Quand quelqu'un prend les armes pour défendre un idéal, il me semble qu'il ne les prends pas pour que l'on se rappelle de lui comme une victime, mais comme quelqu'un qui a voulu changer (ou ne pas changer) les choses. Comme un combattant. Et c'est bien ce que rappelle le post de Jefferson. Les Vendéens ont été traqués, emprisonnés, fusillés, parce que révoltés, pas parce que victimes désignés à l'avance pour ce qu'ils étaient. Et quand la révolte à cessé, on a arrêté de les persécuter.
En voulant en faire les victimes d'un génocide, il me semble que vous niez l'essence de ce qu'ils étaient. En quelque sorte, à trop vouloir qu'on les reconnaisse comme des victimes, vous niez leur combat. Or, ce qui constitue ce qu'ils sont, c'est bien leur état de révoltés contre certains abus de la Révolution. Eux, ils pensaient s'élever contre une tyrannie. Comparez avec ce qui s'est passé pour les juifs, pour les tsiganes, pour les cambodgiens ou les rohingyas ... Il ne s'agissait pas de guerre civile. Une minorité est exécrée pour ce qu'elle est, elle est déjà exécrée avant les évènements. Hier, j'ai vu un documentaire diffusé par Arte sur Heinrich Himmler. Ce gars-là avait un mépris haineux des juifs même avant la seconde guerre mondiale. Trouvez-moi donc un écrit où les futurs révolutionnaires déclarent haïr les vendéens avant que ceux-ci ne se révoltent. Vous n'en trouverez pas. Les révolutionnaires qui ont poursuivi de leur haine les Vendéens pendant cette guerre civile ne l'ont pas fait parce qu'ils étaient vendéens, mais parce qu'ils étaient des contre-révolutionnaires. Quand les vendéens ont cessé d'être une menace, les persécutions ont cessés.
Si la SGM avait duré 2 ans de plus, il n'y aurait plus eu de juifs ou de tsiganes en Europe. Si la SGM avait cessé par une paix blanche en laissant un territoire à l'Allemagne nazie, il n'y aurait plus eu de juifs et de tsiganes sur ce territoire. Cela ne semble pas faire de différences pour vous, mais c'est cela qui est important, dans un génocide on veut l’éradication d'un groupe social pour ce qu'il est et on continue cette éradication tant qu'on peut le faire. On ne signe pas de paix avec un groupe que l'on veut génocider