Il est amusant de constater que ce fil devient un reportage RMC découverte. On pourrait même l'intituler "Super-Giga-Méga-volcans, le destin de l'humanité" et ajouter de mauvais doublages. Je ne sais pas s'il sera possible de discuter encore longtemps de cela, tant la sécheresse du débat est visible. C'est un débat déshumanisé.
Peut-être que l'
Avènement du monde de Michel Lussault est une bonne transition.
Citer :
Pour Michel Lussault, notre « Monde » actuel serait marqué par une rupture fondamentale, une discontinuité dans le cours des événements, qui nous aurait définitivement permis de dépasser les « sociétés pré-mondiales ». Cette nouvelle entité "Monde" nous est advenue dans l'après-guerre, principalement avec la conquête spatiale qui nous permit d'embrasser d'un seul regard notre planète, réduisant considérablement sa taille. C'est du moins l'analyse qu'il donne du succès rencontré par certaines photographies qui nous donnent à voir la planète et sa biosphère. Celles-ci font advenir, d'un coup d'un seul, la perspective d'un monde que nous tenons du bout des doigts, que nous pouvons maîtriser totalement — marquant par là le début de l'ère anthropocène, où l'homme est le principal vecteur de changement.
Source:
http://journals.openedition.org/lectures/12094Et si on prenait désormais cette "Humanité" dans un autre sens, comme un contrepied?
Dès lors, au lieu de continuer à débattre sur le -70 000 (très intéressant au passage), si on s'intéressait aux volcans qui ont changé
les destins des humanités ?
Ainsi, on pourrait aller de Pompéi aux Champs Phlégréens napolitains (déjà évoqué)
Source:
https://www.youtube.com/v/3e6-7uNBv6oOn pourrait également regarder l'éruption du Rabaul avec les Papouans-Néo-Guinéens
On pourrait également s'interroger sur l'hypothèse minoenne de l'Atlantide et d'autres.
Bref, marcher à côté de ces vies fragiles, brisées, analyser la fascination qu'un Rabaul antique a pu générer auprès des habitants de l'époque, évoquer la certitude que ces deux célèbres amants de Pompéi (
Source:
https://www.courrierinternational.com/article/archeologie-les-amants-de-pompei-etaient-deux-hommes )
étaient en réalité des hommes, qu'ils soient amis, frères ou amants... Qu'ont-ils pu ressentir à ce moment précis? Quel aurait été le dernier mot, le dernier souffle, le dernier geste?
En clair, chercher dans cette humanité réelle la résilience, cette capacité de rebond qui rend toute histoire particulière.