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Message Publié : 06 Sep 2009 10:09 
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Jean Froissart
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Est ce que Wellington dans ses batailles contre l'armée française et les armées hindous avait des stratégies et des tactiques particulières ?
Il semblait avoir une bonne organisation défensive comme l'a montré les lignes de défense de Torres vedras et dans une certaine mesure la bataille de Waterloo.
Avait-il par exemple une utilisation particulière de la cavalerie et de l'artillerie ?

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"L'histoire me sera favorable car j'ai l'intention de l'écrire". Winston Churchill.


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Message Publié : 06 Sep 2009 17:51 
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Jean Froissart
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Inscription : 21 Sep 2008 16:42
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Dans la bibliothèque du forum Révolution et Empire, j'avais présenté la dernière biographie du "duc de fer". J'en recopie le message :

Fichier(s) joint(s):
Wellington.gif
Wellington.gif [ 19.97 Ko | Vu 529 fois ]

Grâce à une documentation puisée aux meilleures sources, la biographie passionnante du « duc de fer », ce grand seigneur de la guerre qui ne connut jamais la défaite et qui, tout en vainquant Napoléon à Waterloo et en contribuant à faire de la Grande-Bretagne la première puissance du XIXe siècle, ménagea la France qu'il avait combattue loyalement, sans haine, ni mépris.

Plus de cinquante ans après l'ouvrage de Jacques Chastenet, Antoine d'Arjuzon restitue excellemment la vie et la personnalité du « duc de fer », qui occupe une place considérable dans l'histoire de la France et de l'Angleterre. Arthur Wellesley, premier duc de Wellington (1769-1852), né en Irlande la même année que Napoléon, entre dans l'armée en 1787 après un an passé à l'école militaire d'Angers. Il commença par s'illustrer dès 1799 en Inde où il s'avéra aussi habile dans la négociation que dans le combat. À la tête de l'armée britannique au Portugal en 1808, il vaincra successivement, au long de plus de six ans de guerre dans la péninsule ibérique, tous les maréchaux de Napoléon qui lui seront opposés, contraignant les armées françaises à quitter l'Espagne, terminant la campagne à Toulouse où, en battant Soult (avril 1814), il mit un premier point final aux guerres napoléoniennes. Ambassadeur à Paris auprès de Louis XVIII, commandant en chef des armées alliées pendant les Cent-Jours, il écrasa définitivement Napoléon à Waterloo le 18 juin 1815. Commandant des armées d'occupation en France, il joua un rôle majeur dans la seconde restauration des Bourbons et empêcha le démembrement de la France. Premier ministre du roi George IV (1828-1830), puis ministre des Affaires étrangères, il perdit quelques plumes de sa popularité dans le combat politique avant de la retrouver et de devenir l'idole de l'Angleterre victorienne. Antoine d'Arjuzon, fort d'une documentation puisée aux sources les plus sûres, nous attache à ce grand seigneur de la guerre qui ne connut jamais la défaite et qui, tout en vainquant Napoléon, en contribuant à faire de la Grande-Bretagne la première puissance du XIXe siècle, ménagea la France qu'il avait combattue loyalement, sans haine, ni mépris.

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"L'Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir" (message de l'amiral Nelson à Trafalgar)


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Message Publié : 08 Sep 2009 6:00 
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Polybe
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Inscription : 04 Août 2005 19:46
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Bonjour,

Wellington etait un chef d'un grand sang froid, pragmatique et inflexible. L'armée anglaise engagée en Espagne était constitué de tout ce que pouvait regrouper de force la Grande Bretagne d'alors peuplée seulement de 5 millions de sujets.
Le corps expéditionnaire qui vainquit les armées françaises ne dépassa jamais les 50 000 anglais auxquels Wellington pouvait ajouter les volontaires de la King German Legion ( au maximum 6000 hommes) les Caçadores portugais que l'armée anglaise monta sur le modele britannique et firent d'exellents compléments aux troupes anglaises et permettant de porter les effectifs britanniques à 70 000 hommes.

Wellington connaissait parfaitement la valeur de l'encadrement de l'armée française et le niveau d'instruction des troupes de ses adversaires. Donc disposant de peu d'effectifs, il savait que perdre une bataille contre les français signifiait signer l'arrêt de mort de son corps expéditionnaire. Ainsi et a l'opposé de ce qu'il fit en Inde ou les forces européennes disposaient d'une supériorité tactique evidente sur les autochtone il ne pouvait qu'adopter une tactique défensive dans ses affrontement avec l'armée française.
Pour pallier aux défauts de manoeuvabilité de son armée vis à vis des français systématiquement les champs de bataille ou il s'installa étaient propices a la défense mais surtout cloisonnait les attaques des français, empêchait l'emploi efficace de l'artillerie française et facilitaient la defense britannique par l'occupation de positions fortifiables et dont les communications rayonnaient d'un point de défense a un autre .
En cas de pépin l'axe de retraite lui aussi était facilement défendable.

Wellington etait réaliste et connaissant son ennemi poussa l'instruction de ses troupes là où il pensait qu'il aurait un atout sur nos armées. La suite lui donna raison. Le flegme britannique, la discipline de fer qu'il imposait a ses troupes visait essentiellement a l'obtentionde la supériorité de feu qu'il savait pouvroi disposer sur les troupes françaises.Ainsi sa tactique consistait à affaiblir la puissance des attaques françaises par la concentration de tous ses moyens de tir sur les colonnes d'attaques françaises en forçant souvent ces derniers à séparer leur attaques afin que leur coordination soit mauvaise et que les moyens anglais soient concentrés successivement sur les attaque.
La concentration des anglais sur le champs de bataille était forte et les dispositions souvent assez profondes avec de nombreuses reserves.
Ainsi pour ce qui est de l'artillerie et disposant pour l'essentiel de pieces mobiles et de petit calibres utiles sur les terrains coupés qu'exploitait l'armée anglaise , Wellington avait il l'habitude d'employer celle ci détaché a des unités de petite taille afin d'accroitre la puissance de feu de l'infanterie. Il faisait souvent découper les batteries en deux disposant 3 pieces dans tel régiment car un position de tir etait bonne pour acquérir l'ennemi au plus loin et donner confiance a l'infanterie déployée a proximité.

La cavalerie Wellington ne l'appréciait pas en raison du caractère anarchique de la charge de cette derniere. Aux mains de la noblesse et de la riche aristocratie la cavalerie anglaise n'etait pas capable des charges bottes contre botte a la prussienne ou a la Murat d'alors. Equipés de chevaux apte a courrir le grand Derby les charges anglaise tournaient a la racing course ce qui avait un effet dévastateur d'un point de vue tactique et desespérait Wellington. Ce défaut fit que les charges de la cavalerie anglaise furent toujours la aussi des actions ponctuelles et de petites unités sur le champs de bataille. En revanche dans la préparation des bataille , la couverture de son armée on connait surtout en espagne l'emploi de ses dragons légers aptes au combat de petite guerre en avant des lignes eclairant la marche de l'armée et reconnaissant les routes et terrains.

Leonardo


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Message Publié : 27 Sep 2009 22:00 
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Salluste
Salluste

Inscription : 23 Fév 2009 9:16
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Leonardo a écrit :
Bonjour,



Wellington etait réaliste et connaissant son ennemi poussa l'instruction de ses troupes là où il pensait qu'il aurait un atout sur nos armées. La suite lui donna raison. Le flegme britannique, la discipline de fer qu'il imposait a ses troupes visait essentiellement a l'obtentionde la supériorité de feu qu'il savait pouvroi disposer sur les troupes françaises.Ainsi sa tactique consistait à affaiblir la puissance des attaques françaises par la concentration de tous ses moyens de tir sur les colonnes d'attaques françaises en forçant souvent ces derniers à séparer leur attaques afin que leur coordination soit mauvaise et que les moyens anglais soient concentrés successivement sur les attaque.
La concentration des anglais sur le champs de bataille était forte et les dispositions souvent assez profondes avec de nombreuses reserves.
Ainsi pour ce qui est de l'artillerie et disposant pour l'essentiel de pieces mobiles et de petit calibres utiles sur les terrains coupés qu'exploitait l'armée anglaise , Wellington avait il l'habitude d'employer celle ci détaché a des unités de petite taille afin d'accroitre la puissance de feu de l'infanterie. Il faisait souvent découper les batteries en deux disposant 3 pieces dans tel régiment car un position de tir etait bonne pour acquérir l'ennemi au plus loin et donner confiance a l'infanterie déployée a proximité.

La cavalerie Wellington ne l'appréciait pas en raison du caractère anarchique de la charge de cette derniere. Aux mains de la noblesse et de la riche aristocratie la cavalerie anglaise n'etait pas capable des charges bottes contre botte a la prussienne ou a la Murat d'alors. Equipés de chevaux apte a courrir le grand Derby les charges anglaise tournaient a la racing course ce qui avait un effet dévastateur d'un point de vue tactique et desespérait Wellington. Ce défaut fit que les charges de la cavalerie anglaise furent toujours la aussi des actions ponctuelles et de petites unités sur le champs de bataille. En revanche dans la préparation des bataille , la couverture de son armée on connait surtout en espagne l'emploi de ses dragons légers aptes au combat de petite guerre en avant des lignes eclairant la marche de l'armée et reconnaissant les routes et terrains.

Leonardo


oui il disait qu'elle galopait avers tout ce qu'elle voyait...
Un élément souvent oublié en Espagne est que les Anglais de Wellington ont très souvent une quantité de troupes légères très supérieures, en nombre , à ce qu'ont les Français.
Ce qui permet de tenir la contre-pente, avec les rèserves, et condamne les Français à attaquer à l'aveugle, un peu partout, sans connaître le dispositif anglais.


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Message Publié : 08 Fév 2010 20:55 
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Jean Froissart
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Inscription : 21 Sep 2008 16:42
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Localisation : Seine et Marne
Dans La chute ou l'empire de la solitude, Dominique de Villepin s'exprime à propos du duc de fer, dans le chapitre L'égarement du livre l'Illusion. Chapitre où il est pris comme sujet le bourbier espagnol (1808-1814) (pages 48-49) :

" Eu égard à sa faiblesse initiale, comparée aux 300 000 Français alors présents dans la péninsule, il opte pour une stratégie défensive. Elle vise à user l’adversaire pour mieux le détruire par une contre-attaque vigoureuse déclenchée au moment opportun. Prototype du flegmatique hautain, tel que l’on se représente l'aristocrate britannique, cet ami de Castlereagh est un homme de rigueur doublé d’un grand pragmatique. Les faiblesse numérique et quantitative de sa cavalerie le conduisent à privilégier son infanterie, l’une des meilleures du monde par sa discipline et son endurance. Pour la renforcer, il la soumet à de très nombreux entraînements sur cibles et multiplie les manœuvres. Il cherche en priorité à améliorer la qualité du feu, pour tirer mieux et plus vite. Bénéficiant de fusils plus précis et de balles plus lourdes que les nôtres, il modifie l’alignement, passant de trois à deux, ce qui permet à tous les hommes de faire feu en même temps, là où les Français, avançant sur trois lignes ou en colonnes d’attaque, se privent d’une large partie de leur puissance de feu. En outre, il déploie ses bataillons en arc de cercle et non en ligne plate, ce qui lui permet de tirer de flanc sur la colonne assaillante. En cas d’attaque brusque, ses troupes sont entraînées à se former rapidement en carrés, organisation particulièrement meurtrière contre la cavalerie, rappelant la phalange macédonienne ou la tortue romaine. Toutes ces combinaisons cumulées produisent un feu puissant et dévastateur. Le général Foy, auteur d’une Histoire de la guerre de la péninsule, s’incline : « En campagne, il est facile de manœuvrer les Anglais, de tourner autour d’eux, de les arrêter, de les molester. En bataille, rendus sur le terrain et alignés, il n’y a pas d’ennemis plus redoutables. Leur infanterie est solide au feu, exercée au métier et tire parfaitement ; leurs officiers sont les plus braves et les plus patriotes de l’Europe. »

Mais la tactique selon Wellington privilégie d’abord le choix de la position. Elle doit être conforme à son schéma favori, soit préparer à une bonne défensive en se situant sur des hauteurs couvertes par des protections naturelles. Il prend l’habitude de dissimuler ses troupes à contre-pente, les masquant à l’adversaire et les protégeant du feu de l’artillerie, avant de les précipiter en haut de la crête juste avant que les Français ne l’atteignent. Là, ses troupes en arc de cercle et à bout portant, il fusille les assaillants et n’hésite pas à les poursuivre en dévalant la pente. La recette de Waterloo est déjà en place. Enfin, il s’abrite volontiers derrière des positions fortifiées, obligeant ses adversaires à mener une épuisante guerre de siège. Pour l’affaiblir davantage, Wellington innove encore à pratiquant la stratégie de la terre brûlée, sachant que son armée bénéficie du soutien des population et donc d’un bon approvisionnement. Appuyé sur le Portugal, il reste le plus longtemps possible près de ses magasins, à l’inverse de la guerre éclair impériale où la guerre est censée nourrir la guerre."

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"L'Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir" (message de l'amiral Nelson à Trafalgar)


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Message Publié : 09 Fév 2010 14:54 
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Jean Mabillon
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Inscription : 16 Jan 2010 19:18
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Sans doute sait-il peut-être aussi jouer de la supériorité du Brown Bess sur le 1777 dont la platine a un nombre de ratés bien supérieur.La platine du 1763 était bien meilleure.Le comité central de l'artillerie fit procéder à des essais comparatifs en 1810/1811.Les moyennes sont les suivantes fusil 1754 -1 raté sur 44 amorçages- fusil 1763 -1 raté sur 121 amorçages - fusil 1777 et An IX 1 raté sur 16 amorçages ....Brown Bess 1 raté sur 44 amorçages et encore soulignent les auteurs du rapport les fusils 1777/an IX avaient des platines neuves ,les autres fusils étaient extrêmement usagés.....En revanche,c 'était avec sa baïonnette une arme de Hast plutôt solide.....On avait calculé que dans les meilleurs des cas ,en moyenne 1 balle sur 2000 touchait une cible (il était interdit de viser lors des tirs de salves)


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Message Publié : 09 Fév 2010 17:30 
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Eginhard
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Vu la prècision des fusil de l'époque . Mais pour l'Espagne il faut aussi se souvenir de mèmoire du Général Marbo le plus gros des pertes sont dans l'ordre la maladie , les irréguliers espagnol et au final Wellington
Par contre il avait parfaitement compris la stratègie ou au moins la yactique indirecte en s'en prenent le plus souvent aux arrière gardes ou aux corps détachès .
A Waterloo il n'était pas seul


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Message Publié : 27 Avr 2010 20:31 
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Polybe
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Inscription : 27 Avr 2010 19:23
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Localisation : Fin de la Terre
Wellington, par plusieurs points, ressemble à Napoléon.
Il misait sur la vitesse de déplacement, et tenait particulèrement à combattre sur le terrain qu'il avait décidé.

Mais le duc était surtout remarquable par son courage sur les champs de combat.
Il disait lui même que les unités dont il disposait étaient incompétentes. Mais c'était un perfectionniste et il sut en tirer le meilleur d'elles mêmes. Surtout, il leur inculqua une discipline telle qu'elles ne le trahirent jamais.
Pendant le combat, il se déplaçait au milieu de ses troupes, pour leur remonter le moral et ne pas les faire se replier, manquant plusieurs fois de se faire tuer.
Il avait un coup d'oeil remarquable, et chaque mouvement de l'ennemi entrainait chez lui une action instinctive, qui lui a permis de remporter tous ses combats.

_________________
"Ce qui ne me tue pas me rend plus fort" Alexandre le Grand

"Le meilleur moyen de tenir sa parole est de ne jamais la donner" Napoléon Bonaparte


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Message Publié : 27 Avr 2010 21:20 
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Inscription : 27 Oct 2007 9:34
Message(s) : 2625
Localisation : Myrelingues la brumeuse
elcidcampeador a écrit :
Wellington, par plusieurs points, ressemble à Napoléon.


C'était plus un tacticien qu'un stratège, au contraire de Napoléon qui était plus un stratège qu'un tacticien

_________________
C'est l'ambition qui perd les hommes. Si Napoléon était resté officier d'artillerie, il serait encore sur le trône.

Mr Prudhomme


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Message Publié : 28 Avr 2010 7:23 
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Eginhard
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Inscription : 26 Sep 2007 8:37
Message(s) : 944
Mais Wellington n'avait pas a être stratège il mennait la guerre la où le parlement anglais l'avait décidé et avec les moyens qui lui étaient allouès . A l'inverse Napolèon décidait de tout et comme il ne voulait pas de concurents il s'est volontairement privè de tacticiens qui auraient pu l'épauler


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Message Publié : 30 Avr 2010 17:20 
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Salluste
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Inscription : 06 Juil 2009 22:33
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Localisation : Partout et nul part
Sans vouloir minorer les succès du Duke of Iron,

Il serait quand même bon de s'interroger sur la légende dorée du Duc de Fer.

Il était certes un as de la défensive et savait parfaitement utiliser le terrain ou ses ressources,

Mais,

" Tous les maréchaux de Napoléon " Du moins ceux qui lui ont été opposés: Masséna, Junot, Marmont et Soult. Mais pas Suchet, qu'il n'a jamais affronté directement ou l'incomparable Davoult. Les principaux succès de Wellington date de 1812- 1813 lorsque le gros de l'armée Française se perdait en Russie ou était engagé en Allemagne.

Quant à Waterloo, il avait choisi son terrain, il a bénéficié du secours in-extremis de l'armée Prussienne et l'armée qu'il avait en face de lui était loin d'avoir la puissance de la Grande Armée. Il manquait des Lannes, Davout, Berthier, Bessières etc.

On ne fait pas l'histoire avec si... Mais j'aurais bien voulu voir le Duke of Iron opposé à la Grande Armée de 1805.


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Message Publié : 17 Fév 2018 19:09 
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Pierre de L'Estoile
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Inscription : 05 Oct 2005 20:39
Message(s) : 2063
Localisation : Lyon-Vénissieux
Je me permets de faire remonter ce vieux sujet fort intéressant....
Quels étaient les maximes favorites, les principes favoris que Wellington aimait mettre en avant dans ses écrits ou ses discussions ?

Merci.

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Le souvenir ne disparait pas, il s'endort seulement.
Epitaphe trouvée dans un cimetière des Alpes

La science de l'histoire est une digue qui s'oppose au torrent du temps.
Anne Comnène, princesse byzantine (1083-1148)

Le passé fait plus de mal que le présent
Proverbe Albanais


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Message Publié : 17 Fév 2018 19:29 
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Inscription : 10 Fév 2009 0:12
Message(s) : 9041
Pouzet a écrit :
Je me permets de faire remonter ce vieux sujet fort intéressant....
Quels étaient les maximes favorites, les principes favoris que Wellington aimait mettre en avant dans ses écrits ou ses discussions ?

Merci.

Dans "la guerre dans l'histoire de l'occident", Michael Howard souligne que Wellington (contrairement aux généraux alliés, qui ont appris de leurs défaites) n'a jamais éprouvé le besoin de faire évoluer ses principes de combat, n'ayant jamais eu à affronter réellement la Grande Armée.

Bon, ça ne répond pas à ta question, mais je trouvais intéressant de le signaler.

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)


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Message Publié : 13 Sep 2019 8:51 
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Polybe
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Inscription : 22 Fév 2012 23:50
Message(s) : 102
Discutant de manière sporadique avec des communautés anglophones, je suis par moments surpris de voir à quel point Wellington jouit d'une excellente réputation. Je ne me suis jamais penché activement sur ses campagnes en Espagne, mais j'ai toujours considéré, peut-être à tort, qu'il n'avait pas fait preuve d'un génie particulier à Waterloo.

Wellington était-il donc un général exceptionnel, ou du moins l'égal de Napoléon, comme nos amis britanniques aiment le souligner, ou s'agit-il d'une illusion patriotique qui amène à surestimer son bilan ?


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Message Publié : 13 Sep 2019 9:25 
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Inscription : 20 Déc 2008 14:01
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Localisation : Bourgogne
Bonjour,

De mon point de vue, il s'agit d'un général solide, très bon dans la défensive en raison de ses compétences processionnelles, mais peu à l'aise dans l'offensive à cause de ses compétences processionnelles - j'entends par là qu'il s'appuie sur des "routines" de commandement et des méthodes organisationnelles qui sont particulièrement performantes lorsqu'elles peuvent être mises en oeuvre avec des délais, mais qui le rendent malhabile lorsque ces délais sont très contraints et dépendant de l'ennemi.
Il n'a en revanche rien à voir avec Napoléon, qui invente un nouveau système de guerre. Wellington ne s'illustre pas par des qualités qui brillent, ni en Espagne, ni à Waterloo, mais par des qualités qui durent. Il n'a pas l'ampleur stratégique de son rival de Belgique, et d'ailleurs son plan d'opérations de juin 1815 est frappé de multiples failles. Mais il est assez capable pour profiter des erreurs d'en face.

CEN EdG

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