RomanHRP a écrit :
"la Corse a été l’objet d’intérêts commerciaux grecs, étrusques et carthaginois" Vous avez plus d'information à ce sujet ?
Il y a régulièrement des campagnes de fouilles en Corse qui montrent que ces différents peuples avaient des comptoirs dans l'Île de Beauté. Je vais voir si j'en retrouve. Mais, on trouve facilement quelques liens :
bataille d'AlaliaWikipedia a écrit :
Face aux pertes subies, les Phocéens durent se replier et abandonner Alalia (une partie des réfugiés partit fonder Élée (ou Vélia) en Italie du Sud). Les Étrusques conquirent la partie orientale de la Corse2.
Les fouilles archéologiques ou les recherches historiques ont montré une réalité plus contrastée. L'archéologie a, en effet, démontré le maintien d'une présence grecque à Alalia jusqu'à la prise de possession par Rome en 259, et une courte occupation punique d'une dizaine d'années à l'extrême fin de la période6. Cette situation a existé en dépit de la domination étrusque.
Il est probable que la cité soit devenue un centre très métissé après la bataille2.
Corse Net Infos : Archéologie : Une importante nécropole romaine et étrusque découverte à AleriaLe site d'Alalia / Aleria en Corse.Les archéologues de l’Inrap découvrent une tombe étrusque en hypogée à Aleria–LamajoneCiter :
La présence étrusque en Corse
Par sa position centrale en mer Tyrrhénienne, le long des routes maritimes entre la Ligurie et le Sud de la France, la Corse a été l’objet d’intérêts commerciaux grecs, étrusques et carthaginois. Vers 540 avant notre ère, la bataille d’Alalia (nom grec d’Aleria) change radicalement les équilibres politiques en Méditerranée occidentale (cf. Hérodote, Diodore de Sicile). Le commerce maritime, partagé entre Étrusques, Phocéens et Carthaginois, se ferme à l’intérieur de zones exclusives, désormais réglementées. D’après les sources historiques, la façade orientale de la Corse semble alors rentrer dans la sphère d’influence étrusque. Entre 500 avant notre ère et la conquête romaine de l’île (259 avant notre ère) Aleria témoigne, non seulement des relations privilégiées avec l’Étrurie, mais également de la présence stable d’une population étrusque.