C'est un inférieur au total donné par César :
Citer :
« On demande aux Éduens et à leurs clients, Ségusiaves, Ambivarètes, Aulerques Brannovices, Blannovii, trente-cinq mille hommes ; un chiffre égal aux Arvernes, auxquels on joint les Eleutètes, les Cadurques, les Gabales, les Vellaves, qui sont, par longue tradition, leurs vassaux ; aux Séquanes, aux Sénons, aux Bituriges, aux Santons, aux Ruthènes, aux Carnutes douze mille hommes par cité ; aux Bellovaques dix mille ; huit mille aux Pictons, aux Turons, aux Parisii, aux Helvètes ; aux Ambrons, aux Médiomatrices, aux Pétrocores, aux Nerviens, aux Morins, aux Nitiobroges, cinq mille ; autant aux Aulerques Cénomans ; quatre mille aux Atrébates ; trois mille aux Véliocasses, aux Lexoviens*, aux Aulerques Eburovices ; mille aux Rauraques, aux Boïens ; vingt mille à l’ensemble des peuples qui bordent l’Océan et qui se donnent le nom d’Armoricains : Coriosolites, Redons, Ambibarii, Calètes, Osismes, Lémovices, Unelles. Les Bellovaques ne fournirent pas leur contingent, parce qu’ils prétendaient faire la guerre aux Romains à leur compte et à leur guise, et n’obéir aux ordres de personne ; pourtant, à la prière de Commios, ils envoyèrent deux mille hommes en faveur des liens d’hospitalité qui les unissaient à lui. »
soit 35 000 + 35 000 + (6 x 12 000) + 10 000 +(4 x 8 000) + (6 x 5 000) + 5 000 + 4 000 + (4 x 3 000) + 2 000 = 237 000 !
Et Jean-Louis Brunaux est bien considéré comme l'un des auteurs de référence sur les gaulois et leur histoire. Dans le cas qui nous intéresse, il cite bien sans le critiquer le chiffre de César, mais
nous n'avons là qu'un extrait, cité hors contexte, des propos de Brunaux.