Lampsaque a écrit :
Je crois que, dans la société traditionnelle, un homme (et aussi, mais moins, une femme) avait d’autant plus d’enfants survivants qu’il était situé haut dans la hiérarchie sociale, ou inversement : qu’il en avait d’autant moins qu’il était situé bas.
En arrêtant la lecture à cette proposition, me vient à l'esprit mon neveu, qui fait parfois des énoncés péremptoires. On lui conseille de les reformuler sous forme de question, s'il n'a pas de connaissances sur le sujet (il n'y a pas de questions sottes). La deuxième chose qu'on lui conseille est de faire un minimum de recherches de son côté, c'est-à-dire de faire ses devoirs.
Il est dommage qu'il n'y ait pas assez de questions dans votre post, mais beaucoup de croyances assénées comme des vérités, sur l'occident, la Chine et l'Inde, et aucune référence.
Lampsaque a écrit :
Je crois que ceci peut être généralisé à tout l’Occident à toutes les époques.
Donc, reprenons doucement et de manière un peu moins suffisante sous forme de question:
"peut-on dire que dans une société traditionnelle on a d'autant plus d'enfants que l'on est haut dans la hiérarchie sociale, et inversement?"
Qu'entendez-vous par société traditionnelle? Supposons que c'est en occident à la Renaissance, que vous mentionnez. On a pris la peine de faire une recherche google (temps estimé: 10 à 15 secondes), et on trouve par exemple cet article:
https://www.persee.fr/doc/adh_0066-2062 ... 988_1_1704Sur la forme: cet article est d'une chercheuse qui commence par préciser dans son introduction "les lignes qui suivent n'ont pas la prétention d'éclairer dans toutes ses dimensions le phénomène..." S'ensuit un article d'une vingtaine de pages avec force graphes et tableaux statistiques. Leçon d'humilité.
Sur le fond, la première phrase est éclairante: la fécondité des femmes au Moyen Age reste largement terra incognita. Deuxième leçon d'humilité.
Personnellement, je ne sais pas répondre et toutes vos affirmations me semblent incertaines. Donc, je n'ai que des questions: dans une famille pauvre, les enfants ne sont-ils pas des bras supplémentaires qui peuvent aider, notamment en vue du moment où les parents seront âgés? Et ne faut-il pas faire d'autant plus d'enfants qu'il y a un risque de mortalité infantile élevé?
Lampsaque a écrit :
En cas d’épidémie, les pauvres se confinaient moins que les riches
A quel(s) confinement(s) de la Renaissance faites-vous allusion?